La Grande-Bretagne et Harry Charles perdent leurs médailles d’or des championnats d’Europe de Fontainebleau

Lors des derniers championnats d’Europe Longines de Fontainebleau, en juillet dernier, la Grande-Bretagne avait obtenu le titre par équipes alors qu’Harry Charles l’emportait en individuels avec Vivaldi du Dom dans la catégorie Jeunes Cavaliers. La FEI vient d’annoncer que les médailles allaient être redistribuées suite à un contrôle positif de Vivaldi, confirmé par l’échantillon B.
 



Coup de tonnerre pour la Grande-Bretagne et Harry Charles, qui perdent leurs deux médailles d’or après un contrôle positif de Vivaldi du Dom (Casall) à la lidocaïne. Cette substance ne fait pas partie de la liste des produits interdits, mais la lidocaïne, qui peut être utilisée en traitement, ne doit plus être présente dans le corps du cheval lors de la compétition.

En conséquence, Harry Charles, qui n’est pas suspendu, a été condamné à une amende et est disqualifié de la compétition. C’est donc l’Allemand Cedric Wolf qui récupère le titre de champion d’Europe Jeunes Cavaliers, alors que l’argent va à l’Autrichien Felix Koller et le bronze au Néerlandais Tristan Marchal.
Privée des résultats d’Harry Charles, la Grande-Bretagne perd également son titre au profit de l’Allemagne et est rétrogradée à la deuxième place devant le Danemark.
 
Peter Charles, ancien très grand cavalier international et père d’Harry, déclare dans un communiqué : « C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le contrôle positif à la lidocaïne durant les championnats d’Europe Jeunes Cavaliers de l’an dernier. C’est le résultat d’un accident, le cheval ayant été contaminé par un tiers qui utilisait cette crème pour soigner un cancer. Le cheval a eu une prise de sang le vendredi et le résultat a été positif. Il a fait l’objet d’un autre contrôle le dimanche, pour lequel le résultat était complètement négatif.
Nous soutenons totalement la FEI dans sa lutte contre le dopage et nous acceptons cette sanction, qui est le résultat d’un accident pour lequel personne n’est à blâmer. »