Clap de fin pour le Générali Open de France 2018

Le 29 juillet, le Generali Open de France 2018 a fermé ses portes après trois semaines de compétition. Lors des deux sessions, poneys et clubs, 15 033 cavaliers provenant de près 2 000 clubs différents, inconnus ou plus "célèbres" comme par exemple Chantal Jouanno, ancien ministre et actuelle présidente du débat public, fidèle du Generali Open de France, et qui concourrait cette année en saut d’obstacles ; et dont les plus jeunes étaient seulement âgés de trois ans, disputaient leurs championnats de France dans dix-sept disciplines différentes.



Un projet sportif pour chacun, des circuits d’excellence pour les meilleurs

L’édition 2018 a été marquée par la mise en service du grand manège qui a accueilli pendant les championnats poneys les épreuves de pony-games et pendant les championnats clubs des épreuves de saut d’obstacles. Aussi, pour la première fois dans l’histoire du Generali Open de France, étaient proposées des animations tous les soirs : scène ouverte pour les cavaliers, hobby horse, découverte du ride and run, jeux de plage….
"Deux types d’animations étaient proposées, celles qui permettent de présenter une nouvelle discipline comme le ride and run et des animations plus ludiques", indique Mathias Hébert, conseiller technique national chargé du développement. "L’objectif de ces animations est de faire pour les cavaliers et leurs familles un lieu de vie du parc équestre fédéral qui devient pendant trois semaines pendant le Generali Open de France un village de cinq mille personnes. Ces temps de convivialité après les épreuves permettent de se retrouver dans une ambiance conviviale et ludique, car Generali Open de France n’est pas seulement l’aboutissement d’une saison sportive mais aussi une semaine de congé pour les participants. Nous avons initié ces animations l’an passé et nous allons les développer davantage dans les années à venir."

"Malgré les températures élevées pendant les trois semaines de championnat (cette année, il n’y a pas eu ou presque une goutte de pluie, ce qui est à marquer d’une pierre blanche…)"  Laurent Gallice, directeur sportif du Generali Open de France, considère que "le cru 2018 fut une belle édition sous le soleil. Tout s’est bien passé dans le timing et le déroulement des compétitions. De manière générale, nous avons fait en sorte de faire plaisir aux cavaliers en augmentant les surfaces sportives et les services proposés."

De son côté, Jacques Robert, président du Generali Open de France clubs considère que le niveau technique des cavaliers progresse d’année en année : "Lorsque on regarde les épreuves dans les différentes disciplines et qu’on interroge les juges, on constate que les cavaliers comme les chevaux ont gagné en qualité. Le Generali Open de France remplit son rôle, c'est-à-dire faire progresser les cavaliers et les équidés. Les nouvelles disciplines comme le tir à l’arc à cheval ou l’équifeel font davantage d’adeptes dont le niveau technique augmente."


Large représentation politique

À l’invitation du président de la Fédération française d’équitation, Serge Lecomte, de nombreux élus européens, nationaux et locaux, se sont rendus au Generali Open de France. Selon Laura Flessel, ministre des Sports, en visite lundi 23 juillet : "Ces championnats de France comme le Parc équestre fédéral qui les accueille participent à l’intelligence collective des sports équestres. Il faut prendre exemple sur les fédérations qui se dotent d’outils de développement pour leurs activités."