Arezzo : les Français confirment en Grand Prix



Le lundi, c’est Grand Prix à Arezzo. Après la razzia française dans la catégorie Children, avec les quatre premières places qui reviennent aux Tricolores, voici des nouvelles des Juniors et des Jeunes Cavaliers.


 
Juniors

 
Ils étaient quarante-deux à s’élancer dans ce Grand Prix au format particulier, puisqu’il se courait en deux manches, et ils étaient onze à s’élancer dans cette seconde manche, et parmi eux cinq Français.

On compte six sans-faute en première manche, et cinq quatre points à repartir. Parmi les sans-faute, nous retrouvons : Beau Vandousseleare (BEL), Filippo Bologni (ITA), Mattias Alvaro (ITA), Marlène Gaspard (FRA), Matthieu Bourdonle (FRA) et Antoine Duflocq (FRA). On retrouvera ensuite Niklas Krieg (ALL), Filipo Codecasa (ITA), Gianpierro Garofalo (ITA), Esther Granger (FRA) et Camille Delaveau (FRA).

Le premier à réaliser le double sans-faute dans ce difficile Grand Prix est Mattias Alvaro en selle sur Elitloppet. Pourtant rapide avec ce cheval au nom de l’une des plus prestigieuses courses de trotteur du monde, c’est finalement l’autre seul double sans-faute qui s’impose : Beau Vandousseleare, arrive avec près de quatre secondes d’avance sur son poursuivant, et Cacharel Van de Slaring répond parfaitement aux sollicitations de son jeune cavalier belge. Le jeune Belge était déjà le meilleur cavalier de son équipe dans la Coupe des nations sortant de piste avec quatre points en première manche et réalisant le sans-faute en seconde manche.

La troisième place revient à Gianpierro Garofalo et Loro Piana Ombre Della Baia.

Les premiers Français sont Marlène et Idem cinquièmes, suivis d’Antoine et Nouba sixièmes. Ils réalisent tous les deux quatre points en seconde manche.
Antoine Duflocq, qui courait ici son tout premier CSIO, livre ses impressions sur ce Grand Prix : « Après la reconnaissance j’avais vraiment le sentiment que le tour était plus compliqué que la Coupe des nations, les combinaisons étaient plus grosses, le tour plus technique. J’ai senti au paddock que la jument était vraiment en forme, comme vendredi dans la Coupe, elle répétait tous ses sauts, elle était très décontractée. Lors de la première manche, tout s’est vraiment passé comme prévu, les contrats ont tous été respectés, la jument a fait ça avec beaucoup de manière, et j’avais rarement senti la jument aussi bien. Pour la seconde manche, j’avais plus de pression, je partais en dernier, et donc j’ai commis une petite faute sur le numero 2, ensuite j’étais bien plus serein et je finis le parcours sans-faute. »

 
Jeunes Cavaliers

 
Les Jeunes Cavaliers sont quarante-trois à s’affronter dans cette ultime épreuve en deux manches. Le tour est difficile, technique et gros, et le terrain d’Arezzo est aussi une autre difficulté.

Et pour preuve, dans les quatre premiers partants : deux abandons, un cavalier à vingt-cinq points et l’autre à douze. Et sur quarante-trois partants, vingt-quatre couples à plus de huit points. Le Grand Prix était difficile, très difficile même, et il aura fallu tout le talent et le génie des jeunes cavaliers présents en seconde manche pour se sortir difficulté après difficulté de ce tour.

Et le premier sans-faute, vient de la France, la jeune Bretonne, Margaux Rocuet, se joue de toutes les difficultés du parcours avec un Pardoes toujours plus bondissant après sa blessure de la saison dernière. Le deuxième sans-faute, est pour l’Italie et l’Européen Carla Cimolaï, avec Carina Pikeur, que l’on avait pu voir à Jardy lors des championnats d’Europe. Troisième sans-faute, une nouvelle fois pour l’équipe de France, et c’est l’ancien cavalier de l’équipe de France poney qui le réalise, Alexandre Fontanelle, et son jeune Prime Time des Vagues s’offre le précieux sésame pour la seconde manche. Le quatrième sans faute, vient d’un Italien encore, Roberto Previtali et La Paz, bouclent le tour sans incident. La France s’offre un nouveau sans-faute avec Syndie Rigaud et le bondissant Pitellius.

Ils seront donc onze à s’affronter dans cette seconde manche. En plus des cinq sans-faute, nous retrouverons cinq couples à quatre points: Audrey Coudrin (FRA), Marcel Marschall (ALL), Martina Meroni (SUI), Beatrice Guidi (ITA), Thibault Pigeon (FRA), et Sarah de Coulon (SUI).

C’est Carla Cimolai qui est la première à réussir l’exploit du double sans-faute, suivie immédiatement par les Françaises Margaux Rocuet et Syndie Rigaud et le Français Alexandre Fontanelle. Mais au jeu de la vitesse, le plus rapide est Alexandre, qui s’offre là une superbe victoire en selle sur un jeune cheval de seulement huit ans, Prime Time des Vagues, que l’on avait pu voir à Lanaken dans le championnat du monde des sept ans, toujours sous la selle du Bourguignon.

La suite du classement est très français, puisque la deuxième place revient à un autre cheval qu l’on avait pu voir à Lanaken dans les sept ans, Pitellius et Syndie Rigaud, toujours aussi performant. Et enfin complète ce podium, Margaux Rocuet, qui retrouve là son cheval de tête au meilleur de sa forme après le départ de Jaguar Mail.

 
 
Edouard Ecary