Olivier Guillon « se délocalise » chez Edouard de Rothschild



Il y a quelques mois, c’est un crack cheval, Lamm de Fetan, que le Baron Edouard de Rothschild accueillait dans ses écuries, cette fois c’est à un cavalier français de talent que l’homme d’affaire, président de France Galop, ouvre ses portes : [Olivier Guillon]. Ce dernier s’installera en effet dans les écuries d’Edouard de Rothschild, à Ferrières en Brie, au cours du mois de janvier. « Edouard y avait pensé depuis quelques semaines, et nous avons commencé à en parler il y a dix jours », raconte Olivier à Grand Prix Replay. Pour autant, Olivier Guillon ne ferme pas ses propres écuries qui continueront à fonctionner avec son cavalier, Erwan Cadiou. « Je lui ai confié quelques uns de mes chevaux, et il travaillera avec un ou deux propriétaires », ajoute-t-il.

 
Dans son camion, Olivier Guillon, qui restera indépendant, emmènera quelques uns de ses chevaux, dont [Lord de Theize], mais il pourra également profiter de trois montures mises à disposition par le Baron, dont Ionico, qui a participé à quelques concours sous la selle d’Edouard de Rothschild. « C’est un cheval plus expérimenté et que j’ai déjà monté. J’ai eu un bon feeling avec lui », précise Olivier. Ce dernier pourra également monter Clowney et Lewin, qui a évolué avec Luciana Diniz en cinq étoiles à Rio de Janeiro, San Patrignano, Monte Carlo et Cannes. « Je ne les ai encore jamais montés. Je les testerai en janvier, et l’objectif sera de les emmener avec moi à Comporta pour l’Atlantic Tour », avance le cavalier français.

 
Si Olivier Guillon a accepté la proposition d’Edouard de Rothschild, c’est tout simplement parce qu’il souhaite progresser au classement mondial. « L’idée est d’essayer d’avoir un bon piquet de chevaux pour accéder au Top 30 mondial, qui ouvre les portes de nombreuses compétitions dont le Global Champions Tour. Aujourd’hui, si on n’a pas trois chevaux de Grand Prix (cinq étoiles), c’est dur d’atteindre l’élite », argue-t-il.

 
Quant à Edouard de Rothschild, il pourra bénéficier des précieux conseils du vice-champion du monde de saut d’obstacles, par équipe, même s’il ne change pas pour autant son système d’entraînement et de coaching. « Je reste indépendant dans le choix de mes concours. C’est une sorte de délocalisation de mes chevaux. J’emmène ma groom et mon camion avec moi ! », conclut Olivier Guillon.  

ACL