« Progresser pour commencer à rivaliser avec les meilleurs mondiaux », Cédric Cottin Holzberger
Une base de Libre qui tourne bien, des tenues presque prêtes, de nouveaux thèmes en équipe comme en individuel... Perspectives de saison à trois voix pour les écuries de la Cigogne, installées à Haguenau, en Alsace, avec l'entraîneur Cédric Cottin Holzberger, le doyen des voltigeurs Anthony Presle, et l'athlète individuel Vincent Haennel.
- Comment progresse l’équipe ?
Cédric Cottin Holzberger : Techniquement, elle est beaucoup aidée par Clément Taillez et Vincent Haennel. Les voltigeurs sont partis en stage en Suisse chez Clément et Pascale Wagner, pour travailler sur le « movie », un cheval mécanique. Les garçons leur apportent le contenu technique qu’ils apprennent au Pôle France. Le programme Libre est quant à lui quasiment fini : la musique est prête et il ne reste que quelques retouches à faire sur les tenues. On est maintenant dans de la répétition, hormis les sorties, qu’on ne travaille pas trop l’hiver pour éviter des blessures.
Anthony Presle : Notre Libre est fini, mais maintenant, il faut qu’on arrive à sortir en compétition ce que l’on fait à l’entraînement. Il est beaucoup plus costaud que le précédent, mais c’est encore un programme d’apprentissage. Il faut encore que l’on rôde certaines figures, que le flyer, Manon Labrousse, prenne confiance en nous sur les gros portés…
- Vous avez annoncé fin décembre, sur votre page Facebook, une nouvelle recrue…
C.C.H. : Clément et Vincent ont toujours eu l’habitude de remplacer à chaque fois qu’il manquait un voltigeur, dans l’équipe 1 comme dans les petites équipes. Cette année, on a un peu changé notre stratégie en les impliquant beaucoup plus dans le travail du programme Libre pour qu’ils fassent vraiment partie du collectif et que leur remplacement ne soit pas du dernier moment. C’est pour cela qu’on a voulu officialiser un peu les choses.
A.P. : Vincent Haennel nous rejoint effectivement en tant que remplaçant. Si quelqu’un nous fait défaut pendant l’année, il pourra prendre sa place, en tant que porteur comme dans un rôle secondaire, et il pourra apporter sa maîtrise des Imposés. Il va s’entraîner avec nous de manière ponctuelle.
Vincent Haennel : Cédric m’a demandé si j’acceptais d’être remplaçant, mais je l’ai toujours plus ou moins été. J’ai toujours dit que s’il y avait besoin d’aide, j’étais là : en 2016, j’avais remplacé au pied levé après une blessure la veille des championnats de France, par exemple. Ça ne change absolument rien à ma carrière en individuelle, je vais juste m’entraîner un peu avec eux, pour connaître le programme Libre et pour toucher un peu le cheval, qui n’est pas ma monture habituelle.
- Comment envisagez-vous la saison 2018 ?
C.C.H. : En individuel, bien sûr, on espère une sélection pour les Jeux équestres mondiaux de Tryon pour Clément et Vincent. En équipe, notre objectif est de continuer à progresser pour commencer à rivaliser avec les meilleurs mondiaux. Le collectif sortira en 3* pour essayer de coller au paquet de tête, tandis que notre Libre va évoluer tout au long de la saison, on y ajoutera petit à petit des difficultés. On ne peut pas sortir de but en blanc un Libre de championnat du monde ! Nous avons aussi un nouveau partenaire : Lencare, qui va nous suivre au niveau compléments nutritionnels pour nos chevaux.
A.P. : On veut montrer qu’on est toujours au niveau, qu’on n’est pas là pour jouer le second rôle. Pour l’instant, notre Libre est encore un programme d’apprentissage, mais on veut aller chercher les meilleurs. On ne va pas les laisser se reposer sur leurs lauriers !
V.H. : Après ma mauvaise prestation au Salon du cheval de Paris, j’ai continué à travailler. Si bien que j’ai un peu d’avance par rapport aux saisons précédentes : au tonneau, tout est ficelé, je me sens bien sur mes programmes. Maintenant, il faut que ça tourne à cheval. J’ai gardé mon Technique, mais changé mon Libre pour un thème un peu plus léger.
- Quelles sont les prochaines échéances ?
C.C.H. : Avec les individuels, on part les 2 et 3 février à Offenburg pour la deuxième étape Coupe du monde. On va avoir un mois de mars très chargé avec le concours national d’Epinal, la finale de la Coupe du monde à Dortmund puis le CVI de Saumur qui vont s’enchaîner sur trois semaines. On aurait préféré une reprise un peu plus douce, mais on va être obligé de carburer. C’est pour cela qui ne faut pas s’endormir cet hiver : on n’aura pas le temps entre les compétitions pour peaufiner. La fin de saison sera plus cool, avec trois internationaux : Ermelo, Bern et Aix-la-Chapelle ; et deux régionaux, à Strasbourg et Bischwiller.
V.H. : À Offenburg, je vais essayer d’engranger le maximum de points en vue de la finale de la Coupe du monde, mais si je n’ai pas de qualification au bout, ce n’est pas grave. L’objectif, c’est Tryon. Avant, j’aurais les concours d’Ermelo, Bern et Saumur.
Cédric Cottin Holzberger : Techniquement, elle est beaucoup aidée par Clément Taillez et Vincent Haennel. Les voltigeurs sont partis en stage en Suisse chez Clément et Pascale Wagner, pour travailler sur le « movie », un cheval mécanique. Les garçons leur apportent le contenu technique qu’ils apprennent au Pôle France. Le programme Libre est quant à lui quasiment fini : la musique est prête et il ne reste que quelques retouches à faire sur les tenues. On est maintenant dans de la répétition, hormis les sorties, qu’on ne travaille pas trop l’hiver pour éviter des blessures.
Anthony Presle : Notre Libre est fini, mais maintenant, il faut qu’on arrive à sortir en compétition ce que l’on fait à l’entraînement. Il est beaucoup plus costaud que le précédent, mais c’est encore un programme d’apprentissage. Il faut encore que l’on rôde certaines figures, que le flyer, Manon Labrousse, prenne confiance en nous sur les gros portés…
- Vous avez annoncé fin décembre, sur votre page Facebook, une nouvelle recrue…
C.C.H. : Clément et Vincent ont toujours eu l’habitude de remplacer à chaque fois qu’il manquait un voltigeur, dans l’équipe 1 comme dans les petites équipes. Cette année, on a un peu changé notre stratégie en les impliquant beaucoup plus dans le travail du programme Libre pour qu’ils fassent vraiment partie du collectif et que leur remplacement ne soit pas du dernier moment. C’est pour cela qu’on a voulu officialiser un peu les choses.
A.P. : Vincent Haennel nous rejoint effectivement en tant que remplaçant. Si quelqu’un nous fait défaut pendant l’année, il pourra prendre sa place, en tant que porteur comme dans un rôle secondaire, et il pourra apporter sa maîtrise des Imposés. Il va s’entraîner avec nous de manière ponctuelle.
Vincent Haennel : Cédric m’a demandé si j’acceptais d’être remplaçant, mais je l’ai toujours plus ou moins été. J’ai toujours dit que s’il y avait besoin d’aide, j’étais là : en 2016, j’avais remplacé au pied levé après une blessure la veille des championnats de France, par exemple. Ça ne change absolument rien à ma carrière en individuelle, je vais juste m’entraîner un peu avec eux, pour connaître le programme Libre et pour toucher un peu le cheval, qui n’est pas ma monture habituelle.
- Comment envisagez-vous la saison 2018 ?
C.C.H. : En individuel, bien sûr, on espère une sélection pour les Jeux équestres mondiaux de Tryon pour Clément et Vincent. En équipe, notre objectif est de continuer à progresser pour commencer à rivaliser avec les meilleurs mondiaux. Le collectif sortira en 3* pour essayer de coller au paquet de tête, tandis que notre Libre va évoluer tout au long de la saison, on y ajoutera petit à petit des difficultés. On ne peut pas sortir de but en blanc un Libre de championnat du monde ! Nous avons aussi un nouveau partenaire : Lencare, qui va nous suivre au niveau compléments nutritionnels pour nos chevaux.
A.P. : On veut montrer qu’on est toujours au niveau, qu’on n’est pas là pour jouer le second rôle. Pour l’instant, notre Libre est encore un programme d’apprentissage, mais on veut aller chercher les meilleurs. On ne va pas les laisser se reposer sur leurs lauriers !
V.H. : Après ma mauvaise prestation au Salon du cheval de Paris, j’ai continué à travailler. Si bien que j’ai un peu d’avance par rapport aux saisons précédentes : au tonneau, tout est ficelé, je me sens bien sur mes programmes. Maintenant, il faut que ça tourne à cheval. J’ai gardé mon Technique, mais changé mon Libre pour un thème un peu plus léger.
- Quelles sont les prochaines échéances ?
C.C.H. : Avec les individuels, on part les 2 et 3 février à Offenburg pour la deuxième étape Coupe du monde. On va avoir un mois de mars très chargé avec le concours national d’Epinal, la finale de la Coupe du monde à Dortmund puis le CVI de Saumur qui vont s’enchaîner sur trois semaines. On aurait préféré une reprise un peu plus douce, mais on va être obligé de carburer. C’est pour cela qui ne faut pas s’endormir cet hiver : on n’aura pas le temps entre les compétitions pour peaufiner. La fin de saison sera plus cool, avec trois internationaux : Ermelo, Bern et Aix-la-Chapelle ; et deux régionaux, à Strasbourg et Bischwiller.
V.H. : À Offenburg, je vais essayer d’engranger le maximum de points en vue de la finale de la Coupe du monde, mais si je n’ai pas de qualification au bout, ce n’est pas grave. L’objectif, c’est Tryon. Avant, j’aurais les concours d’Ermelo, Bern et Saumur.