La FEI sanctionne un cavalier pour mauvais usage d’une embouchure sévère
Le groupe d’activistes Clean endurance se félicite de la sanction prononcée par le tribunal de la Fédération équestre internationale (FEI) à l’encontre de Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi, un cavalier d’endurance de vingt-deux ans.
Pour mauvais usage d’une embouchure sévère lors de la CEI 3* 160km d’Al Wathba, à Abou Dabi, en février 2019, l’Émirati Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi a été condamné à trois mois de suspension du 13 mars au 12 juin, à une amende de 2000 francs suisses et à 3000 francs suisses de frais de procédure.
Comme le souligne Clean Endurance, il s’agit d’une décision sans précédent pour l’endurance, où “de plus en plus d’embouchures coercitives et de muserolles serrées sont utilisées pour compenser le mauvais niveau d’équitation des cavaliers ou le manque de dressage des chevaux”. Le tribunal a jugé le comportement de Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi “complètement en décalage avec tous les principes de l’équitation”. Sur sa jument 8 minute, Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi avait remporté l’édition 2018 de la même course, avant d’être éliminé l’année suivante à la cinquième boucle pour boiterie.
En douze mois, il s’agit de la sixième sanction du tribunal de la FEI envers les Émirats Arabes Unis en endurance. Quatre des plaintes ont été déposées par Clean Endurance et deux - dont celle-ci- par la journaliste engagée Pippa Cuckson, à qui GRANDPRIX avait consacré un portrait dans son hors-série de l’été 2018. Cette dernière a déploré les agissements de Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi en soutenant qu’il s’était penché très fort en arrière en utilisant son poids du corps pour tenter de contrôler son cheval. Les impacts sur la bouche de ce derniers auraient été exacerbés par l’effet du levier permis par le mors aux longues branches, les rênes à poignées fixes et la muserolle croisée serrée et une gourmette. Par ailleurs, les images montrent que d’autres cavaliers ont rafraichi 8 minutes à la place de son cavalier, ce dernier ne pouvant visiblement lâcher une rêne.
Pippa Cuckson a ajouté que “chaque cavalier peut avoir un comportement disproportionné de façon ponctuelle, mais qu’il ne s’agissait en l’occurence pas d’un ou ou deux moments brefs mais bien d’un comportement continu qui s’est produit pendant de nombreuses heures”. Pour sa défense, le cavalier a expliqué que si sa jument avait ressenti un inconfort ou une douleur trop importante, elle ne se serait pas aussi bien comportée. “À différents moments de la course, lorsque je sentais que 8 Minute tirait trop, j’ai essayé d’utiliser mon poids du corps pour contrôler la vitesse. Comme la plupart des cavaliers vous le diraient, se pencher en arrière […] aide à ralentir les chevaux […]. Cela n’augmente pas la pression appliquée sur la bouche d’un cheval, il s’agit simplement de savoir où se trouve votre centre de gravité sur le cheval”, s’est-il défendu.
À noter que l’usage de l’embouchure que portait 8 Minute durant la course en 2019 a été interdite dans le règlement d’endurance édité par la FEI en 2020.
Comme le souligne Clean Endurance, il s’agit d’une décision sans précédent pour l’endurance, où “de plus en plus d’embouchures coercitives et de muserolles serrées sont utilisées pour compenser le mauvais niveau d’équitation des cavaliers ou le manque de dressage des chevaux”. Le tribunal a jugé le comportement de Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi “complètement en décalage avec tous les principes de l’équitation”. Sur sa jument 8 minute, Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi avait remporté l’édition 2018 de la même course, avant d’être éliminé l’année suivante à la cinquième boucle pour boiterie.
En douze mois, il s’agit de la sixième sanction du tribunal de la FEI envers les Émirats Arabes Unis en endurance. Quatre des plaintes ont été déposées par Clean Endurance et deux - dont celle-ci- par la journaliste engagée Pippa Cuckson, à qui GRANDPRIX avait consacré un portrait dans son hors-série de l’été 2018. Cette dernière a déploré les agissements de Rashed Hamoud Humaid Al Junaibi en soutenant qu’il s’était penché très fort en arrière en utilisant son poids du corps pour tenter de contrôler son cheval. Les impacts sur la bouche de ce derniers auraient été exacerbés par l’effet du levier permis par le mors aux longues branches, les rênes à poignées fixes et la muserolle croisée serrée et une gourmette. Par ailleurs, les images montrent que d’autres cavaliers ont rafraichi 8 minutes à la place de son cavalier, ce dernier ne pouvant visiblement lâcher une rêne.
Pippa Cuckson a ajouté que “chaque cavalier peut avoir un comportement disproportionné de façon ponctuelle, mais qu’il ne s’agissait en l’occurence pas d’un ou ou deux moments brefs mais bien d’un comportement continu qui s’est produit pendant de nombreuses heures”. Pour sa défense, le cavalier a expliqué que si sa jument avait ressenti un inconfort ou une douleur trop importante, elle ne se serait pas aussi bien comportée. “À différents moments de la course, lorsque je sentais que 8 Minute tirait trop, j’ai essayé d’utiliser mon poids du corps pour contrôler la vitesse. Comme la plupart des cavaliers vous le diraient, se pencher en arrière […] aide à ralentir les chevaux […]. Cela n’augmente pas la pression appliquée sur la bouche d’un cheval, il s’agit simplement de savoir où se trouve votre centre de gravité sur le cheval”, s’est-il défendu.
À noter que l’usage de l’embouchure que portait 8 Minute durant la course en 2019 a été interdite dans le règlement d’endurance édité par la FEI en 2020.