Le tribunal de la FEI sanctionne un cavalier dans un nouveau cas de maltraitance
Clean endurance, un collectif d’activistes ambitionnant de “restaurer les valeurs traditionnelles de son sport”, se félicite d’une nouvelle sanction prononcée par le tribunal de la FEI à l’encontre d’un cavalier Émirati. Ce dernier sera suspendu pour une durée de douze mois.
Pour la quatrième plainte déposée cette année par le collectif Clean Endurance, le tribunal de la FEI a décidé de sanctionner M. al Marzouqi, le 6 décembre, pour un cas d’abus, relevé un an plus tôt, le 8 décembre 2018, sur la CEI 1* 100lm d’Al Wathba. En selle sur Romeo, M. al Marzouqi a été vu talonnant violemment sa monture. Se basant sur une preuve vidéo fournie par Clean Endurance, le Tribunal a noté que cette dernière montrait “M. al Marzouqi talonnant son cheval aussi fort qu’il le pouvait, tellement que ses jambes étaient décollées de la selle de plusieurs centimètres, sur toute leur longueur. Il a frappé de façon répétée le cheval avec ses rênes, et a menacé de lui imposer des coups avec son bras gauche. Le cheval était visiblement épuisé et incapable d’accélérer son galop, malgré les actions de M. al Marzouqi”. La FEI a annoncé avoir dénombré 27 coups de talons excessifs et 19 coups de rênes.
Pour sa défense, M. al Marzouqi a assuré au Tribunal avoir pris soin de son cheval pendant toute la course. D’après lui, du fait de sa grande taille, ses actions peuvent paraître plus graves et pénibles pour sa monture, alors qu’il l’a simplement encouragée à aller de l’avant, sans la maltraiter ou la battre. Il a également ajouté qu’aucun membre du jury, présents lors de la course, n’avait ni relevé de maltraitance, ni ne l’avait sanctionné. M. al Marzougi aurait même été félicité pour sa cinquième place dans l’épreuve par les commissaires.
“Quelqu’un doit prendre parole pour notre noble partenaire qu’est le cheval. Nous savons de preuves anecdotiques que ce comportement n’est que la partie visible de l’iceberg et que nous sommes seulement capable d’imposer des procès et obtenir des sanctions grâce à la surveillance vidéo assidue fournie par les compagnies de diffusion officielles de ces compétitions. J’espère que le cavalier en question apprendra des sanctions imposées pour son comportement brutal envers un des chevaux laissé à ses soins”, s’est exprimée Mme Rosemary Sloan, à l’origine de la plainte déposée par Clean Endurance.
Le Tribunal a, par ailleurs, indiqué, comme il l’avait déjà fait lors des trois autres plaintes déposées par Clean Endurance cette année, qu’il encourageait la FEI à investiguer et ouvrir des procédures disciplinaires à l’encontre des officiels présents qui n’avaient pas agi face au présent cas de maltraitance. D’après Clean Endurance, la FEI n’a pas encore agi face à cette recommandation.
En plus de sa suspension de douze mois, qui courra donc jusqu’au 5/12/2020, M. al Marzouqi a été disqualifié de la course lors de laquelle le cas de maltraitance a été relevé, lui retirant ses gains, et condamné à une amende de 4 000 francs suisses ainsi qu’à une participation de 1 000 francs suisses aux frais de procédure.
Pour sa défense, M. al Marzouqi a assuré au Tribunal avoir pris soin de son cheval pendant toute la course. D’après lui, du fait de sa grande taille, ses actions peuvent paraître plus graves et pénibles pour sa monture, alors qu’il l’a simplement encouragée à aller de l’avant, sans la maltraiter ou la battre. Il a également ajouté qu’aucun membre du jury, présents lors de la course, n’avait ni relevé de maltraitance, ni ne l’avait sanctionné. M. al Marzougi aurait même été félicité pour sa cinquième place dans l’épreuve par les commissaires.
“Quelqu’un doit prendre parole pour notre noble partenaire qu’est le cheval. Nous savons de preuves anecdotiques que ce comportement n’est que la partie visible de l’iceberg et que nous sommes seulement capable d’imposer des procès et obtenir des sanctions grâce à la surveillance vidéo assidue fournie par les compagnies de diffusion officielles de ces compétitions. J’espère que le cavalier en question apprendra des sanctions imposées pour son comportement brutal envers un des chevaux laissé à ses soins”, s’est exprimée Mme Rosemary Sloan, à l’origine de la plainte déposée par Clean Endurance.
Le Tribunal a, par ailleurs, indiqué, comme il l’avait déjà fait lors des trois autres plaintes déposées par Clean Endurance cette année, qu’il encourageait la FEI à investiguer et ouvrir des procédures disciplinaires à l’encontre des officiels présents qui n’avaient pas agi face au présent cas de maltraitance. D’après Clean Endurance, la FEI n’a pas encore agi face à cette recommandation.
En plus de sa suspension de douze mois, qui courra donc jusqu’au 5/12/2020, M. al Marzouqi a été disqualifié de la course lors de laquelle le cas de maltraitance a été relevé, lui retirant ses gains, et condamné à une amende de 4 000 francs suisses ainsi qu’à une participation de 1 000 francs suisses aux frais de procédure.