Allan Léon et Spirit de Crouz remportent pour la première fois la mythique course de Florac
Samedi pour la course de 160km de Florac, le très beau plateau et la météo qui s’annonçait optimale, sans pluie ni chaleur excessive, promettaient le meilleur et le spectacle a dépassé les espérances...
Pour les cinquante-quatre concurrents, le départ à 4h30 et les deux heures de course dans la nuit sur les chemins escarpés ralliant Barre-des-Cévennes représentent les premières difficultés à affronter. Les habitués savent que les chevaux y sont bien plus à l’aise que les cavaliers et qu’il faut leur faire confiance.
Denis Pesce, qui connaît ce parcours comme le fond de sa poche a été le premier arrivé à Barre-des-Cévennes avec Manderley Boréal, suivi de l’Omanais, Hisham Saleh Mahmood Al Farsi sur Veinard Secondo. Alors que le vet-gate a relégué le Français en septième position, son principal concurrent repart en tête, talonné par un groupe de sérieux prétendants aux places d’honneur : Allan Léon avec Spirit de Crouz, Omar Blanco Rodrigo associé à Tonik de Becherel, Robert Diez Noguera sur Sunit du Colombier, deux fois vainqueur de l’épreuve, ainsi que Roman Lafaure avec Valdez Cabirat.
La seconde étape est longue, 40 km, et comporte une difficulté de taille : 12 km de montée pour atteindre l’Aigoual à près de 1600 m d’altitude. La piste est bonne mais le dénivelé important. La météo au sommet est souvent capricieuse, voire affreuse, mais elle est plutôt favorable ce samedi avec un vent à 100 km/h, une température de 4° mais pas de pluie.
Robert Diez Noguera et Sunit du Colombier passent en tête au sommet, les quatre autres sont sur leurs talons. Funeste présage, parait-il car il est rare d’être en tête à l’Aigoual et à l’arrivée, sauf peut-être lorsque l’on s’appelle Sunit du Colombier ou que le cavalier s’appelle Robert.
Après avoir traversé la Vallée du Bonheur, les concurrents rejoignent le second vet-gate à Camprieu. Le soleil réchauffe déjà agréablement concurrents, assistance et public venu nombreux. L’Omanais repart à nouveau en tête. La course s’arrête là pour Denis Pesce et Virginie Atger, pourtant candidate sérieuse à une place d’honneur.
Lors de la troisième boucle, l’Omanais est distancé et la cavalière des Pays-Bas, Marijke Visser qui intègre le Top 3 avec l’excellent Rouchka de Luc, derrière Omar Blanco et Alan Léon. Elle est suivie par Diez Noguera, Sunit du Colombier ayant mis un peu plus de temps à récupérer. Roman Lafaure, victime d’une poignée cardio mal étalonnée est refoulé indûment pour un second passage mais le jury rétablit son heure de passage initiale. Largement distancé, Hisham Al Farsi abandonne malgré une récupération très rapide de Veinard Secondo.
Rouchka de Luc franchit l’arrivée de la quatrième boucle en première position mais avec 2“49 de temps de récupération, Spirit de Crouz, visiblement très en forme se présente en tête au vet-gate.
Sunit du Colombier arrive un peu en retrait et met 5“00 à récupérer, ce qui le place à onze minutes de la tête de course. Tonik de Becherel passe le contrôle, de même que Bako de Traclin, Tiouk, Suryah d’Aurabelle, Taïga d’Argane et la surprise du jour Alaska de Rivoiron. Valdez Cabirat reparti en 5èmeposition de Chanet a perdu du temps dans la descente et met 10 ‘ à récupérer.
Le réexamen est favorable pour Spirit et Rouchka de Luc mais élimine Tonik de Becherel et Tiouk pour boiterie. Robert Diez Noguera abandonne malgré un réexamen favorable pour Sunit, de même que Roman Lafaure.
Allan Léon dispose donc de 1’ 17’’ d’avance sur Marijke Visser pour la dernière étape. Le suspens est à son comble lorsque Alan et Spirit s’élancent sur cette redoutable dernière boucle, où tous les scenarii, y compris le plus dramatique, ont déjà été observés.
Les deux cavaliers sont très expérimentés et les chevaux semblent frais. Au premier pointage, Marijke Visser est remontée à moins d’une minute de Allan. Lors de l’interview de la victoire, il expliquera comment, en voyant sa poursuivante se rapprocher, il a demandé, et obtenu, de Spirit de prendre le galop, ce qui fera fortement monter ses paramètres cardiaques et respiratoires mais clouera sur place la poursuivante.
Une fois la distance creusée, ce sont les capacités physiques d’Alan qui font la différence car c’est en courant qu’il fait la dernière partie de l’ascension. C’est aussi à pied qu’il passe le col de Montmirat avec plus de dix minutes d’avance pour attaquer la descente, quasi assuré de la victoire.
Au col, les assistances ont la surprise de voir arriver ensemble en seconde position, Rouchka de Luc mais également Alaska de Rivoiron qui vient de lui reprendre pas moins de seize minutes, doublant ainsi Taïga d’Argane, Bako de Traclin et Suriah d’Aurabelle.
Seuls et avec dix-neuf minutes d’avance, Spirit de Crouz et Alan Léon franchissent la ligne d’arrivée à 16H50 après une dernière boucle à 16,53 Km/h et une moyenne générale de 16,67km/h.
Le sprint pour la deuxième place donne l’avantage à Marijke Visser, plus rompue à cet exercice qu’Annie Marchand qui a parcouru les 23 km à 16,11 km/h.
Marion Wasilewski prend la quatrième place à 15“00, suivie d’Amandine Gourdon et d’Erwan Serrand à 10“00.
Denis Pesce, qui connaît ce parcours comme le fond de sa poche a été le premier arrivé à Barre-des-Cévennes avec Manderley Boréal, suivi de l’Omanais, Hisham Saleh Mahmood Al Farsi sur Veinard Secondo. Alors que le vet-gate a relégué le Français en septième position, son principal concurrent repart en tête, talonné par un groupe de sérieux prétendants aux places d’honneur : Allan Léon avec Spirit de Crouz, Omar Blanco Rodrigo associé à Tonik de Becherel, Robert Diez Noguera sur Sunit du Colombier, deux fois vainqueur de l’épreuve, ainsi que Roman Lafaure avec Valdez Cabirat.
La seconde étape est longue, 40 km, et comporte une difficulté de taille : 12 km de montée pour atteindre l’Aigoual à près de 1600 m d’altitude. La piste est bonne mais le dénivelé important. La météo au sommet est souvent capricieuse, voire affreuse, mais elle est plutôt favorable ce samedi avec un vent à 100 km/h, une température de 4° mais pas de pluie.
Robert Diez Noguera et Sunit du Colombier passent en tête au sommet, les quatre autres sont sur leurs talons. Funeste présage, parait-il car il est rare d’être en tête à l’Aigoual et à l’arrivée, sauf peut-être lorsque l’on s’appelle Sunit du Colombier ou que le cavalier s’appelle Robert.
Après avoir traversé la Vallée du Bonheur, les concurrents rejoignent le second vet-gate à Camprieu. Le soleil réchauffe déjà agréablement concurrents, assistance et public venu nombreux. L’Omanais repart à nouveau en tête. La course s’arrête là pour Denis Pesce et Virginie Atger, pourtant candidate sérieuse à une place d’honneur.
Lors de la troisième boucle, l’Omanais est distancé et la cavalière des Pays-Bas, Marijke Visser qui intègre le Top 3 avec l’excellent Rouchka de Luc, derrière Omar Blanco et Alan Léon. Elle est suivie par Diez Noguera, Sunit du Colombier ayant mis un peu plus de temps à récupérer. Roman Lafaure, victime d’une poignée cardio mal étalonnée est refoulé indûment pour un second passage mais le jury rétablit son heure de passage initiale. Largement distancé, Hisham Al Farsi abandonne malgré une récupération très rapide de Veinard Secondo.
Rouchka de Luc franchit l’arrivée de la quatrième boucle en première position mais avec 2“49 de temps de récupération, Spirit de Crouz, visiblement très en forme se présente en tête au vet-gate.
Sunit du Colombier arrive un peu en retrait et met 5“00 à récupérer, ce qui le place à onze minutes de la tête de course. Tonik de Becherel passe le contrôle, de même que Bako de Traclin, Tiouk, Suryah d’Aurabelle, Taïga d’Argane et la surprise du jour Alaska de Rivoiron. Valdez Cabirat reparti en 5èmeposition de Chanet a perdu du temps dans la descente et met 10 ‘ à récupérer.
Le réexamen est favorable pour Spirit et Rouchka de Luc mais élimine Tonik de Becherel et Tiouk pour boiterie. Robert Diez Noguera abandonne malgré un réexamen favorable pour Sunit, de même que Roman Lafaure.
Allan Léon dispose donc de 1’ 17’’ d’avance sur Marijke Visser pour la dernière étape. Le suspens est à son comble lorsque Alan et Spirit s’élancent sur cette redoutable dernière boucle, où tous les scenarii, y compris le plus dramatique, ont déjà été observés.
Les deux cavaliers sont très expérimentés et les chevaux semblent frais. Au premier pointage, Marijke Visser est remontée à moins d’une minute de Allan. Lors de l’interview de la victoire, il expliquera comment, en voyant sa poursuivante se rapprocher, il a demandé, et obtenu, de Spirit de prendre le galop, ce qui fera fortement monter ses paramètres cardiaques et respiratoires mais clouera sur place la poursuivante.
Une fois la distance creusée, ce sont les capacités physiques d’Alan qui font la différence car c’est en courant qu’il fait la dernière partie de l’ascension. C’est aussi à pied qu’il passe le col de Montmirat avec plus de dix minutes d’avance pour attaquer la descente, quasi assuré de la victoire.
Au col, les assistances ont la surprise de voir arriver ensemble en seconde position, Rouchka de Luc mais également Alaska de Rivoiron qui vient de lui reprendre pas moins de seize minutes, doublant ainsi Taïga d’Argane, Bako de Traclin et Suriah d’Aurabelle.
Seuls et avec dix-neuf minutes d’avance, Spirit de Crouz et Alan Léon franchissent la ligne d’arrivée à 16H50 après une dernière boucle à 16,53 Km/h et une moyenne générale de 16,67km/h.
Le sprint pour la deuxième place donne l’avantage à Marijke Visser, plus rompue à cet exercice qu’Annie Marchand qui a parcouru les 23 km à 16,11 km/h.
Marion Wasilewski prend la quatrième place à 15“00, suivie d’Amandine Gourdon et d’Erwan Serrand à 10“00.
Allan Léon et Spirit de Crouz : un couple de champions
Complices et complémentaires, Allan Léon et son Shagya Spirit de Crouz ont un palmarès exceptionnel mais à l’exception d’une victoire sur 80 km à Ermelo cette année, la première marche du podium leur avait échappé jusqu’à présent.À Florac, Spirit et Allan se sont classés troisième en 2015 et Spirit a gagné sur 160 km à Castelsagrat en 2015 également sous la selle de Pierre-Marie Morvan.
Après deux sélections en équipe de France (Tryon et Samorin), une blessure de Spirit les prive du circuit de sélection cette année. Nullement blasé par le succès, c’est avec beaucoup d’émotion dans la voix qu’il a commenté sa victoire à Florac dont il attribue le mérite à un cheval d’exception.
Les résultats ici