Les Fédérations française et européenne se mobilisent pour le futur de l’endurance

Après une fin d’année 2018 où plusieurs fédérations européennes, dont la Fédération française d’équitation, s’étaient élevées face aux difficultés d’organisation dont a été victime la course d’endurance des derniers Jeux équestres mondiaux de Tryon, de nombreux acteurs se rassemblent pour peser sur les futures orientations de la Fédération équestre internationale (FEI).



À la demande de plusieurs fédérations nationales dont la FFE, la Fédération équestre européenne (EEF) a créé un groupe de travail spécifique afin de réfléchir à l’avenir de l’endurance. Son objectif est de trouver des solutions visant à renforcer la discipline en Europe, les faire remonter à la FEI sous forme d’une position européenne forte et assurer la crédibilité de la discipline dans le monde entier.
Ce groupe de travail est constitué de représentants désignés par des fédérations nationales européennes. La France y est représentée par Jean-Philippe Francès, cavalier et entraîneur. Le groupe est coordonné par Quentin Simonet, conseiller technique national en charge des relations internationales concernant les sujets « sport ».
 
Une première réunion a été organisée à Paris le 18 décembre dernier. À cette occasion, il a été rappelé que l’endurance, pratiquée dans les règles comme s’attachent à le faire la grande majorité de ses acteurs en France et dans de nombreux autres pays, est une discipline sportive respectueuse du bien-être du cheval et une activité physique de pleine nature épanouissante, pour lui comme pour son cavalier. Les échanges ont abouti à des positions communes, quels que soient les statuts des personnes présentes et pays représentés, ce qui renforce d’autant plus la prise de position européenne.
 
Tous les groupes continentaux ont ensuite été reçus le 21 février par la commission temporaire d’endurance de la FEI. «Jean Philippe Frances et Quentin Simonet faisaient partie des cinq représentants européens et ont pu défendre les intérêts de l’endurance. Ils ont ainsi pu rappeler qu’il est fondamental que les règles en place soient strictement appliquées afin d’éviter les dérives et que les sanctions envers tous les acteurs impliqués ainsi que les contrôles antidopage soient strictement renforcés», explique le communiqué fédéral. À noter également l’engagement constant depuis plusieurs années de Stéphane Chazel au sein de la commission FEI. Même si cet organe FEI a été mis en sommeil en raison de l’implication de son ex-président dans un dossier disciplinaire concernant les derniers JEM, l’expertise du Français est très régulièrement sollicitée par la FEI.
 
La prochaine étape importante se déroulera les 15 et 16 avril à Lausanne à l’occasion du Forum des sports de FEI, où GRANDPRIX sera présent et au cours duquel la FEI devrait soumettre des projets réglementaires ayant pour but de permettre à l’endurance de se développer durablement partout dans le monde, dans le respect du sport et donc du cheval. 
 
Le compte-rendu de la réunion de l’EEF du 18 décembre