Le gros coup de l’Arabie Saoudite
Si l’endurance au Moyen-Orient est largement dominée par les Emirats, le petit Poucet saoudien entend marquer cet hiver de son empreinte. C’est un site époustouflant à l’histoire plusieurs fois millénaire qui servira de cadre, samedi prochain, à la course FEI d’Al-Ula (120 km) particulièrement dotée.
Quinze millions de Riyals saoudiens (SAR), soit près de 3,6 millions d’euros de dotations, sont en jeu pour la course de tous les superlatifs. Des gains qui ont été doublés il y a quelques jours, en même temps que l’effectif de couples engagés, initialement limité à 120 partants, qui dépasse désormais les 230 couples.
Le cadre ? Les vestiges préislamiques du Royaume saoudien. Les pistes de sable serpenteront ainsi autour des roches ocre monumentales sculptées par l’homme ou simplement le temps, à proximité de la petite ville de 40000 habitants d’Al-Ula. On pourra notamment y admirer l’impressionnant Elephant Rock. Un décor qui n’est pas sans rappeler la ville troglodyte de Pétra, en Jordanie.
La promesse ? Un véritable tapis de velours pour les pieds des chevaux, le sable ayant été travaillé de façon optimale par l’équipe – en grande partie française – sollicitée pour la tenue de cet événement annoncé grandiose. Quelques changements de direction, des bosses, l’épreuve reste considérée comme “technique”.
Le cadre ? Les vestiges préislamiques du Royaume saoudien. Les pistes de sable serpenteront ainsi autour des roches ocre monumentales sculptées par l’homme ou simplement le temps, à proximité de la petite ville de 40000 habitants d’Al-Ula. On pourra notamment y admirer l’impressionnant Elephant Rock. Un décor qui n’est pas sans rappeler la ville troglodyte de Pétra, en Jordanie.
La promesse ? Un véritable tapis de velours pour les pieds des chevaux, le sable ayant été travaillé de façon optimale par l’équipe – en grande partie française – sollicitée pour la tenue de cet événement annoncé grandiose. Quelques changements de direction, des bosses, l’épreuve reste considérée comme “technique”.
Quinze Tricolores au départ
La course d’Al-Ula dite “Coupe des deux mosquées sacrées”est une première en Arabie Saoudite même si une demi-douzaine de courses FEI y sont organisées chaque année. Les épreuves rassemblent généralement une soixantaine de cavaliers locaux. Ce CEI 2* de 120 kilomètres ouvert cette fois sur l’extérieur sera largement disputé, en particulier par des cavaliers voisins du groupe VII alors même qu’est prévu également ce samedi le championnat des Emirats à Al Wathba (Abou Dabi). Aux côtés de la quarantaine de compétiteurs de Dubai, du Bahrein, de Jordanie ou encore d’Égypte, une vingtaine d’Européens invités pour l’occasion seront en lice, dont les membres de l’équipe de France.Les chevaux tricolores sont arrivés du Vieux-Continent dimanche par avion à Jeddah et doivent gagner le site de la course ce lundi.
Une infrastructure luxueuse, entièrement sortie de terre en une quinzaine de jours, permettra aux équipes et aux officiels d’évoluer, semble-t-il, dans des conditions optimales. On peut simplement regretter qu’il n’y ait pas de femmes en selle sur cette compétition ; les compétitions en Arabie saoudite étant jusque-là réservées aux hommes. Une tradition peut-être pas figée compte tenu des “chantiers”amorcés par le Prince héritier Mohammed Ben Salmane.
Dans ce pays qui compte une vingtaine d’écoles d’équitation, la première course d’endurance a eu lieu en 1990. Parmi ses plus fervents partisans voire pratiquants, se trouvent plusieurs membres de la famille royale. On attend d’ailleurs la venue de MBS Mohammed Ben Salmane samedi prochain.