La Prestige Cup Endurance de Chantilly a tenu toutes ses promesses

Samedi, soixante-dix-huit cavaliers de quinze nations, ont été au départ des 126 kilomètres depuis le Polo Club de Chantilly. Et c’est sous une chaleur torride qu’ils ont parcouru  les quatre boucles. 



Comme prévu par les organisateurs de la Prestige Cup, l’écoresponsabilité, les règles de la Fédération équestre internationale et l’optimisation des ressources ont été respectées à la lettre. La course dans un terrain varié, parfois difficile, a entrainé des éliminations dès la fin de la première boucle et trente-huit à la fin de la course. 

Après un sprint impressionnant des cavaliers venus des Emirats arabes unis et du Barhein, la victoire s’est finalement jouée après l’ultime contrôle vétérinaire, lors duquel les trois premiers à l’arrivée ont été éliminés pour boiterie. Cela a permis à l’Espagnol Alex Luque, quatrième à l’arrivée, de remporter la victoire avec Ahba Quely, un hongre de douze ans, à une moyenne horaire de 21,7km/h et la dernière boucle à 27,9km/h. “Ce fut une course très difficile, très technique et qui s’est surtout courue très rapidement, avec le train mené par les cavaliers des pays du Golfe. Mon cheval a de l’expérience ; il a déjà gagné beaucoup de courses dont des 160 kms. Mais ce n’est pas avec lui que j’irai à Tryon”, a analysé le cavalier en fin de course.
Les deuxième et troisième sont des cavaliers émiratis, Hassan Al Sabri sur Petit Myliar et Malhoof  Al Kitbi avec Azal de Narthoux, avec une moyenne horaire de 22,3 km/h à 27,4 km/h. La première française, classée quatrième, est Margot Thomas avec Rsik Armor, un hongre de 12 ans. “Je suis très heureuse, car de la quatorzième position après la première boucle, je finis quatrième. Ce cheval est en progression constante. Nous avons couru les trois premières boucles à une moyenne de 21km/h et la dernière à 23,9km/h”,s’est réjouie la Tricolore.

Allan Léon, l’un des trois ambassadeurs du rendez-vous nous a donné ses impressions sur cette nouvelle formule de course, avec une seule assistance assurée par l’équipe du cavalier. “C’est génial, cela responsabilise le cavalier sur la gestion de sa course ; les chevaux sont calmes aux points d’assistance organisation, il n’y a pas le stress des gens qui courent avec les bouteilles, les voitures qui arrivent et repartent dans le bruit. Ce standard de course, c’est l’avenir, c’est une première en France et il va falloir que culturellement, cela s’intègre”.