En endurance, le pire est peut-être à venir selon Clean Endurance
À la suite de la polémique liée aux soupçons de dissimulations de décès de chevaux en endurance, le groupe Clean Endurance qui – comme son nom l’indique – veille à la conservation d’une discipline propre, a annoncé que le pire était peut-être à venir…
Comme cela arrive assez régulièrement ces dernières années, un jeune Pur-Sang Arabe a perdu la vie au début du mois dans une course qui se déroulait au Moyen-Orient. Inlassablement, les bénévoles de Clean Endurance gardent un œil sur la base de données de la FEI, qui doit en principe tenir à jour les informations relatives à chaque cheval et les résultats de compétitions. Or, quelques yeux avisés ont remarqué que plusieurs décès n’avaient pas été déclarés sur le site de l’entité régissant les sports équestres. Selon les estimations de Clean Endurance, “au moins vingt-six chevaux ayant trouvé la mort pendant une course n’ont pas été déclarés comme tel depuis 2014. Nous pensons que nous allons découvrir encore beaucoup de choses”, a indiqué un porte-parole de Clean Endurance à horse-canada.com. “Nous n’avons pas encore balayé toute la base de données de la Fédération équestre internationale. Jusqu’alors, nous n’avons suivi que les cas de chevaux n’ayant pas réussi à conclure la course (failed to complete) suspects, ou vérifié ce qui était arrivé aux chevaux dont l’état nous inquiétait en visionnant le livestream”, poursuit-il.
En principe, lorsqu’un cheval est victime d’un accident mortel en plein effort (catastrophic injury), cela doit apparaître dans la feuille de résultats de la course. Or, dans les vingt-six cas cités, tous les chevaux ont été déclarés comme “non finissant” (failed to compete) ou éliminés sans raison, alors même que la date de leur mort et celle de la course coïncident. Entre 2009 et 2013, plus de cinquante autres décès camouflés auraient également été identifiés sans que la FEI ne se penche sur le phénomène.
Le mois dernier, la FEI a par ailleurs prolongé son partenariat avec l’Université de Glasgow, avec pour but de diminuer les blessures et les décès de chevaux en endurance grâce à la recherche. Dans le cadre de cette initiative, la FEI devrait ainsi mettre en place un système dans lequel les décès non signalés lors de courses feront l’objet d’une enquête.
En principe, lorsqu’un cheval est victime d’un accident mortel en plein effort (catastrophic injury), cela doit apparaître dans la feuille de résultats de la course. Or, dans les vingt-six cas cités, tous les chevaux ont été déclarés comme “non finissant” (failed to compete) ou éliminés sans raison, alors même que la date de leur mort et celle de la course coïncident. Entre 2009 et 2013, plus de cinquante autres décès camouflés auraient également été identifiés sans que la FEI ne se penche sur le phénomène.
Le mois dernier, la FEI a par ailleurs prolongé son partenariat avec l’Université de Glasgow, avec pour but de diminuer les blessures et les décès de chevaux en endurance grâce à la recherche. Dans le cadre de cette initiative, la FEI devrait ainsi mettre en place un système dans lequel les décès non signalés lors de courses feront l’objet d’une enquête.