Rétro 2015 : février, la FEI débarque les Émirats arabes unis
Pendant deux semaines, GrandPrix-Replay se retourne sur l'année écoulée et revient sur les événements les plus marquants. Ce mercredi 23 décembre, GrandPrix-Replay revient sur le fort message envoyé par la Fédération équestre internationale le jour où elle a décidé de suspendre les Emirats arabes unis.
L'histoire est sans doute l'une de celles qui ont le plus fait parler d'elles en 2015. Tout commence début février, lorsqu'une source anonyme affirme sur les réseaux sociaux que trois chevaux sont décédés durant l'Al-Reef Cup, une course nationale de 120km qui a lieu à Abu Dhabi. Des abus subsiteraient donc toujours au Moyen-Orient alors que la Fédération équestre internationale a durci ses règles en août 2014, afin d'assurer un peu plus le respect du bien-être des chevaux. Mais rien n'est prouvé. Jusqu'à la publication de captures d'écran du Dubaï Racing TV Live Stream, qui permettait de suivre la course en direct sur internet, qui montre un cheval bai les canons fracturés s'effondrer dans le sable, poussé négligemment sur le côté par son cavalier. Le couple est rapidement identifié. Le cavalier est Humaid Matar Eid Juma al-Falasi, un jeune Émirati de seulement seize ans, déjà condamné plusieurs fois pour manquement aux règlements de la Fédération équestre internationale. Le cheval, lui, s'appelle Splitters Creek Bundy. D'abord sous selle australienne, il avait été vendu aux Emirats arabes unis un mois plus tôt. Lors des trois dernières courses auxquelles il avait participé, Bundy avait été éliminé pour boiterie... La planète sport est en émoi et, tandis que la fédération émiratie se refuse à tout commentaire et à toute sanction, la FEI affirme ne rien pouvoir faire, l'Al-Reef Cup étant une course nationale, malgré sa trentaine de partants étrangers.
Mais, un mois plus tard, la FEI prend une décision ferme et radicale. Elle suspend pour une durée indéterminée la fédération émiratie, également impliquée, depuis l'affaire Bundy, dans l'ajout au calendrier international de courses factices qualificatives pour les championnats du monde. Désormais, s'il elle veut être réintégrée, la fédération émiratie doit impérativement signer un accord avec la FEI dans lequel elle s'engage à prendre les mesures nécessaires assurant le respect du bien-être des chevaux et des règlements de la FEI.
Mais, dans un premier temps, les Emirats arabes unis décident de faire appel de cette décision plutôt que de faire le nécessaire. Mais, devant le refus catégorique de l'instance internationale, le pays du Golfe, dont aucun cavalier, officiel ou cheval ne peut plus participer à aucune compétition internationale, prend les mesures nécessaires. Après plusieurs réunions impliquant notamment le président du Comité olympique émirati, la Fédération équestre internationale accepte, le 26 juillet, de réintégrer les Emirats arabes unis à l'issue de la signature d'un accord entre les deux instances, dans lequel la fédération émiratie s'engage à adopter diverses mesures, parmi lesquelles l'interdiction d'engager un cheval en période de repos ou celle d'engager un cheval ou un cavalier suspendu. La bonne mise en place de ces mesures sera surveillée par la FEI, à laquelle la fédération émiratie devra remettre des rapports mensuels.
Une chose est sûre, la suspension des Emirats arabes unis a envoyé un message fort de la part de la FEI, applaudi par le monde entier, alors que les pays du Moyen-Orient semblaient ne plus avoir de limites. Espérons maintenant que cet épisode aura servi de leçon aux Emirats arabes unis. Qui vivra, verra.
Mais, un mois plus tard, la FEI prend une décision ferme et radicale. Elle suspend pour une durée indéterminée la fédération émiratie, également impliquée, depuis l'affaire Bundy, dans l'ajout au calendrier international de courses factices qualificatives pour les championnats du monde. Désormais, s'il elle veut être réintégrée, la fédération émiratie doit impérativement signer un accord avec la FEI dans lequel elle s'engage à prendre les mesures nécessaires assurant le respect du bien-être des chevaux et des règlements de la FEI.
Mais, dans un premier temps, les Emirats arabes unis décident de faire appel de cette décision plutôt que de faire le nécessaire. Mais, devant le refus catégorique de l'instance internationale, le pays du Golfe, dont aucun cavalier, officiel ou cheval ne peut plus participer à aucune compétition internationale, prend les mesures nécessaires. Après plusieurs réunions impliquant notamment le président du Comité olympique émirati, la Fédération équestre internationale accepte, le 26 juillet, de réintégrer les Emirats arabes unis à l'issue de la signature d'un accord entre les deux instances, dans lequel la fédération émiratie s'engage à adopter diverses mesures, parmi lesquelles l'interdiction d'engager un cheval en période de repos ou celle d'engager un cheval ou un cavalier suspendu. La bonne mise en place de ces mesures sera surveillée par la FEI, à laquelle la fédération émiratie devra remettre des rapports mensuels.
Une chose est sûre, la suspension des Emirats arabes unis a envoyé un message fort de la part de la FEI, applaudi par le monde entier, alors que les pays du Moyen-Orient semblaient ne plus avoir de limites. Espérons maintenant que cet épisode aura servi de leçon aux Emirats arabes unis. Qui vivra, verra.