Les Tricolores signent une belle course à Fontainebleau
Cinquante-six partants se sont élancés dans un froid hivernal sur cette CEIO 3* de Fontainebleau, qui s’étendait sur une distance de 160km. Un terrain et une distance qui ont réussi aux Tricolores, venus en nombre et surtout ultra-dominateurs, menés par Jean-Philippe Francès.
Treize pays étaient représentés dont la France qui comptait vingt-sept cavaliers. Les deux premières boucles de trente-quatre et vingt-quatre kilomètres au dénivelé raisonnable ont entrainé six éliminations pour boiterie et une chute. La troisième de trente-six kilomètres sous la pluie devenue persistante, au dénivelé de quatre cent quarante-et-un mètres a causé boiteries et abandon. Jean-Philippe Francès a caracolé en tête depuis le départ, à une moyenne de plus de 20km/h. Laetitia Goncalves, tel un métronome, le suit à deux minutes, jusqu’aux cinquième et sixième boucles où Jean-Philippe creuse l’écart à dix-sept minutes sur ses poursuivants, et ce, jusqu’à l’arrivée finale.
Six autres Français sont dans les huit premiers pendant les cinq premières boucles. La première cavalière étrangère est une Espagnole, Silvia Yebra, qui sera classée huitième avec Prim de Bozouls un cheval français. Deux cavaliers du Sultanat d’Oman sont aux onzième et douzième places. Seuls dix-huit cavaliers ont pu repartir sur la dernière boucle, longue de vingt-trois kilomètres. Beaucoup de boiteries sont dues à des crampes provoquées par le froid qui n’a pas faibli de la journée. Christian Léon, président du jury, a annoncé à la remise des prix le détail des éliminés avec le chiffre impressionnant de 42% de boiterie et de 54% d’abandons.
Le podium en individuel est tricolore avec la victoire incontestable de Jean-Philippe Francès avec Tarzibus, un hongre de huit ans par Zadie d’Espiens. La deuxième est Laeticia Gonzalvès avec Theotihuacan des Greys, un hongre de huit ans, par Persicko, et le troisième, Angel Lazès avec Milha de Jalima, une jument de onze ans, par Jormane du Volday. La course fut rapide, avec une moyenne oscillant entre 18 et 20 km/h. La France remporte naturellement la victoire par équipes, suivie des Belges et des Omanais. Un résultat qui a réjoui Bénédicte Emond-Bon, chef de file des Tricolores : ’’Cette Coupe des Nations est pré-qualificative, comme toutes les CEIO, pour le championnat du monde de Dubaï, qui aura lieu l’an prochain. Chaque cavalier a un programme personnalisé et, en 2016, il y aura une nouveauté : chaque cavalier choisira les courses qu’il veut faire après une discussion entre nous. Ce ne sera pas moins de 120 km. Il devra arriver maximum quinze minutes après le premier Français pour être pré-sélectionné. En dehors de cela, j’ai trouvé que le terrain était bon, mais piégeux car difficile, en raison des dénivelés et de chemins avec beaucoup de racines.’’
Jean-Philippe Francès, heureux vainqueur, a rendu hommage à Tarzibus, le qualifiant d’exceptionnel : ’’Il a un cardiaque et une récupération hors norme. Je suis parti très rapidement dès la première boucle, je voulais voir son comportement, et comme tout allait bien, j’ai continué à ce rythme. Je le prépare pour le Championnat du Monde en 2016." Gilles Cabardos, l’organisateur s’est félicité pour le déroulement de cette journée en rappelant : "Cette course n’a été sponsorisée ni par des privés, ni par des institutionnels et sans appui des instances fédérales de l’équitation; je le regrette car il n’y a aucune dotation. Notre détermination, notre énergie ont été les moteurs pour cette course, tout comme pour la Coupe des Nations Juniors de samedi." Et chose rare, aucun pays du Golfe n’était là, ayant choisi d’aller au Chili.
Six autres Français sont dans les huit premiers pendant les cinq premières boucles. La première cavalière étrangère est une Espagnole, Silvia Yebra, qui sera classée huitième avec Prim de Bozouls un cheval français. Deux cavaliers du Sultanat d’Oman sont aux onzième et douzième places. Seuls dix-huit cavaliers ont pu repartir sur la dernière boucle, longue de vingt-trois kilomètres. Beaucoup de boiteries sont dues à des crampes provoquées par le froid qui n’a pas faibli de la journée. Christian Léon, président du jury, a annoncé à la remise des prix le détail des éliminés avec le chiffre impressionnant de 42% de boiterie et de 54% d’abandons.
Le podium en individuel est tricolore avec la victoire incontestable de Jean-Philippe Francès avec Tarzibus, un hongre de huit ans par Zadie d’Espiens. La deuxième est Laeticia Gonzalvès avec Theotihuacan des Greys, un hongre de huit ans, par Persicko, et le troisième, Angel Lazès avec Milha de Jalima, une jument de onze ans, par Jormane du Volday. La course fut rapide, avec une moyenne oscillant entre 18 et 20 km/h. La France remporte naturellement la victoire par équipes, suivie des Belges et des Omanais. Un résultat qui a réjoui Bénédicte Emond-Bon, chef de file des Tricolores : ’’Cette Coupe des Nations est pré-qualificative, comme toutes les CEIO, pour le championnat du monde de Dubaï, qui aura lieu l’an prochain. Chaque cavalier a un programme personnalisé et, en 2016, il y aura une nouveauté : chaque cavalier choisira les courses qu’il veut faire après une discussion entre nous. Ce ne sera pas moins de 120 km. Il devra arriver maximum quinze minutes après le premier Français pour être pré-sélectionné. En dehors de cela, j’ai trouvé que le terrain était bon, mais piégeux car difficile, en raison des dénivelés et de chemins avec beaucoup de racines.’’
Jean-Philippe Francès, heureux vainqueur, a rendu hommage à Tarzibus, le qualifiant d’exceptionnel : ’’Il a un cardiaque et une récupération hors norme. Je suis parti très rapidement dès la première boucle, je voulais voir son comportement, et comme tout allait bien, j’ai continué à ce rythme. Je le prépare pour le Championnat du Monde en 2016." Gilles Cabardos, l’organisateur s’est félicité pour le déroulement de cette journée en rappelant : "Cette course n’a été sponsorisée ni par des privés, ni par des institutionnels et sans appui des instances fédérales de l’équitation; je le regrette car il n’y a aucune dotation. Notre détermination, notre énergie ont été les moteurs pour cette course, tout comme pour la Coupe des Nations Juniors de samedi." Et chose rare, aucun pays du Golfe n’était là, ayant choisi d’aller au Chili.