'LA VITESSE COMPTERA PLUS QUE D?HABITUDE', BÉNÉDICTE ÉMOND-BON
Ce week-end, Fontainebleau a accueilli le premier grand rendez-vous de l’endurance européenne, lors d’une CEI 3*. Un rendez-vous également premier support des qualifications en vue des championnats d’Europe, qui auront lieu à Samorin, en septembre. À Fontainebleau, les Français se sont bien comportés en occupant l’intégralité du podium (lire ici). Une belle occasion pour Bénédicte Émond-Bon, sélectionneuse nationale, de tirer un premier bilan et de planifier les objectifs tricolores pour 2015.
Grand Prix-Replay : Les Français se sont bien battus à Fontainebleau, qu'avez-vous pu tirer de cette première étape de présélection ?
Bénédicte Émond-Bon : Fontainebleau a été fidèle à ses habitudes. La course a été très bien organisée, avec une dimension internationale certaine. Pour moi, c’est une référence en matière de format international et c’est toujours très bien réalisé. En plus, il n’y a pas spécialement eu d’ombre au tableau, ce qui est appréciable. Je suis satisfaite des performances françaises. C’était une course difficile, qui a été très disputée et qui a ménagé beaucoup de suspense tout au long de la journée.
G.P-R. : Quel est le programme de l’équipe de France, en vue des championnats d’Europe ?
B.É.-B. : Nous avons quatre courses pour les présélections. Celle de Fontainebleau, qui vient d’avoir lieu, puis Rambouillet, Lignières et la course de répétition slovaque à Samorin. Ce sont sur ces courses que le réservoir des sélectionnables sera constitué. Nous effectuerons ensuite deux stages au mois d’août, afin de déterminer les couples les plus performants.
G.P-R. : Aujourd’hui, avez-vous déjà des couples en vue pour cette échéance ?
B.E-B. : Je n’ai personne en vue, je n’ai que les couples qui rentrent dans les critères que j’ai donné sur les courses. C’est-à-dire qu’à leur arrivée aux stages, ils sont tous sur un pied d’égalité. Je n’ai pas d’à priori, car nous avons toujours des surprises sur les méformes des uns et des autres en fin de préparation. Avec les chevaux, il peut se passer énormément de choses d’ici là et je ne peux donc pas augurer de qui sera sélectionné à l’arrivée. Cette année, je vais devoir tenir compte de la vitesse, puisque la course de Samorin se courra relativement rapidement. Les critères habituels seront toujours de rigueur, mais la vitesse comptera un peu plus que d’habitude.
G.P-R. : La France est-elle dans d’aussi bonnes dispositions que d’habitude à l’approche d’une grande échéance ?
B.E-B. : Oui, je pense qu’il n’y a pas de raison qu’elle ne le soit pas. Nous avons des couples performants, un élevage prolifique et qualiteux, ainsi que de bons cavaliers. Nous sommes toujours à la pointe de la discipline et gardons donc toutes nos chances. Malgré tout, il faut toujours tenir compte des autres et ne pas sous-estimer nos adversaires.
G.P-R. : Est-ce que la tradition de médaille tricolore en championnats vous met un peu la pression ?
B.E-B. : Oui bien sûr, toujours. J’essaie de choisir en mon âme et conscience les couples les plus performants. Évidemment, je n’ai pas la science infuse et je peux me tromper, mais la pression que je peux avoir sur les épaules est diminuée par le fait que je fais sincèrement du mieux que je peux. Si je me trompe, tant pis, je ne pourrais pas regretter puisque j’aurais réellement choisi ce que je pensais être le mieux pour l’équipe, au moment de choisir. Je demande d’ailleurs la même chose aux cavaliers. S’ils font du mieux qu’ils peuvent et que ça ne marche pas, c’est qu’il y en avait de meilleurs. Mais c’est le jeu et je ne veux pas qu’ils aient de regrets.
Propos recueillis par Alicia de Bastos
Grand Prix-Replay : Les Français se sont bien battus à Fontainebleau, qu'avez-vous pu tirer de cette première étape de présélection ?
Bénédicte Émond-Bon : Fontainebleau a été fidèle à ses habitudes. La course a été très bien organisée, avec une dimension internationale certaine. Pour moi, c’est une référence en matière de format international et c’est toujours très bien réalisé. En plus, il n’y a pas spécialement eu d’ombre au tableau, ce qui est appréciable. Je suis satisfaite des performances françaises. C’était une course difficile, qui a été très disputée et qui a ménagé beaucoup de suspense tout au long de la journée.
G.P-R. : Quel est le programme de l’équipe de France, en vue des championnats d’Europe ?
B.É.-B. : Nous avons quatre courses pour les présélections. Celle de Fontainebleau, qui vient d’avoir lieu, puis Rambouillet, Lignières et la course de répétition slovaque à Samorin. Ce sont sur ces courses que le réservoir des sélectionnables sera constitué. Nous effectuerons ensuite deux stages au mois d’août, afin de déterminer les couples les plus performants.
G.P-R. : Aujourd’hui, avez-vous déjà des couples en vue pour cette échéance ?
B.E-B. : Je n’ai personne en vue, je n’ai que les couples qui rentrent dans les critères que j’ai donné sur les courses. C’est-à-dire qu’à leur arrivée aux stages, ils sont tous sur un pied d’égalité. Je n’ai pas d’à priori, car nous avons toujours des surprises sur les méformes des uns et des autres en fin de préparation. Avec les chevaux, il peut se passer énormément de choses d’ici là et je ne peux donc pas augurer de qui sera sélectionné à l’arrivée. Cette année, je vais devoir tenir compte de la vitesse, puisque la course de Samorin se courra relativement rapidement. Les critères habituels seront toujours de rigueur, mais la vitesse comptera un peu plus que d’habitude.
G.P-R. : La France est-elle dans d’aussi bonnes dispositions que d’habitude à l’approche d’une grande échéance ?
B.E-B. : Oui, je pense qu’il n’y a pas de raison qu’elle ne le soit pas. Nous avons des couples performants, un élevage prolifique et qualiteux, ainsi que de bons cavaliers. Nous sommes toujours à la pointe de la discipline et gardons donc toutes nos chances. Malgré tout, il faut toujours tenir compte des autres et ne pas sous-estimer nos adversaires.
G.P-R. : Est-ce que la tradition de médaille tricolore en championnats vous met un peu la pression ?
B.E-B. : Oui bien sûr, toujours. J’essaie de choisir en mon âme et conscience les couples les plus performants. Évidemment, je n’ai pas la science infuse et je peux me tromper, mais la pression que je peux avoir sur les épaules est diminuée par le fait que je fais sincèrement du mieux que je peux. Si je me trompe, tant pis, je ne pourrais pas regretter puisque j’aurais réellement choisi ce que je pensais être le mieux pour l’équipe, au moment de choisir. Je demande d’ailleurs la même chose aux cavaliers. S’ils font du mieux qu’ils peuvent et que ça ne marche pas, c’est qu’il y en avait de meilleurs. Mais c’est le jeu et je ne veux pas qu’ils aient de regrets.
Propos recueillis par Alicia de Bastos