"Pas de faute" après la perte du cadavre d'un cheval



En septembre dernier, Ajayeb, qui participait aux championnats du monde d'endurance de Samorin sous la selle de l'Émirati Rashid Dalmook al-Maktoum, a dû être euthanasiée pour "catastrophic injury". Plus de quatre mois plus tard, la Fédération équestre internationale annonce qu'elle n'a trouvé "aucune preuve de faute professionnelle", malgré quelques "lacunes", après la perte du cadavre de la jument, qui aurait dû subir une autopsie.

En effet, le règlement de la FEI stipule que chaque cheval euthanasié pour "catastrophic injury" doit obligatoirement faire l'objet d'une autopsie. Charge aux organisateurs de mettre en place la logistique nécessaire au transport des corps. Or à Samorin, Ajayeb a d'abord été conservée dans une pièce non réfrigérée pendant trois jours avant qu'un véhicule ne l'emmène vers le lieu d'autopsie, qui devait normalement se tenir en Autriche. Mais, à la suite notamment de problèmes de douanes, le corps n'est jamais arrivé, et c'est finalement grâce au GPS de son cavalier, que la jument avait toujours sur elle, qu'elle avait été retrouvée, au milieu d'un tas de vaches mortes.

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