A Fontainebleau, Grégory Cottard remporte la Régate

Pour le dernier week-end du Grand Prix Classic Summer Tour, des CSI 2 et 3* sont au programme. Maëlle Martin, Camille Condé-Ferrera, Adeline Hécart, mais également Grégory Cottard, Raphaël Goehrs, Abdelkebir Ouaddar ou Cameron Hanley sont présents pour aguerrir leurs chevaux et les confronter au fameux Terrain d’Honneur du Grand Parquet. Dans l'épreuve majeure du jour, cotée à 1,50m, la victoire est revenue au vice-champion de France avec Régate d'Aure.



A 16 h 30 a débuté la plus belle épreuve de la journée, une Vitesse CSI 3* à 1,50 m comptant pour le classement mondial, mais également qualificative pour le Grand Prix de dimanche. Après la journée de vendredi avec une première épreuve qualificative pour le Grand Prix, trente-neuf couples se sont élancés ce samedi sur la piste.

Dans la chaleur orageuse de la fin d’après-midi, entourés par leur famille, dans une ambiance conviviale et animée, les cavaliers se sont succédés sur le Terrain d'Honneur. Guillaume Batillat a ouvert les hostilités, en selle sur une jument de neuf ans, Denitha. Très vite, les premières difficultés ont obéré le sans-faute et sur le dernier obstacle, un large oxer en descente, le cheval et son cavalier ont subi une chute sans gravité. Puis, Raphaël Goehrs a abandonné et les fautes se sont enchaînées pour les autres couples. La combinaison placée en numéro 6 (un vertical, une foulée, suivi d’un oxer) a été très fautive.

En bord de piste, Marcel Rozier, Thierry Pomel et Abdelkebir Ouaddar étaient confortablement installés et commentaient les difficultés du parcours. Il a fallu attendre le passage du vingt-deuxième couple, le Britannique Daniel Nelson et Major Delacour, pour le premier sans-faute en 77’’94. Puis, rapidement, les Français Bruno Jazédé et Yannick Gaillot ainsi que le Belge José Thiry ont réalisé un parcours sans la moindre pénalité.

Cependant, Grégory Cottard et sa jument Régate d’Aure, âgée de douze ans, l’ont emporté en signant un chrono très rapide de 71’’81. « C’était un parcours délicat, il y a eu peu de sans faute. Ma jument avait déjà beaucoup d’expérience sur ce terrain-là puisqu’elle a été vice-championne de France il y a un mois et demi. […] C’était le type d’épreuve sur laquelle elle pouvait être à l’aise », a précisé le cavalier. « C’est une jument respectueuse, courageuse, elle a toujours envie de bien faire. Eelle a un côté très jument et c’est sans doute cet aspect qui est le plus difficile à gérer. […] Je me suis senti plutôt à l’aise sur cette épreuve mais j’avais la chance de connaître déjà pas mal le terrain du Grand Parquet, ce qui n’est pas forcément le cas des cavaliers étrangers. »
 


https://youtu.be/emT_7LjmP8I