Depuis 2015, Or-Vet, spécialiste de la santé et de la performance du cheval, a réussi à séduire quelques-uns des plus grands noms du haut niveau. En s’inspirant du phénomène Humans of New York, galerie de portraits de New-Yorkais pris sur le vif et dévoilant des anecdotes sur leur vie, la marque a présenté nombre de ses ambassadeurs, comme Guillaume Foutrier, Benoit Cernin, Nicolas Deseuzes, Roger-Yves Bost et Mathieu Billot. Ce mois-ci, c’est sa co-fondatrice et présidente Sophie de Stoutz qui s’est prêtée au jeu des confidences.
« Enfant, j’étais plutôt timide et réservée. J’adorais déjà les animaux, et en particulier les chevaux. J’ai travaillé trente ans au sein de Limatec, entreprise du secteur du bâtiment spécialisée dans l’acier inoxydable créée par mes parents en 1978. Là-bas, à Évian-les-Bains, en Haute-Savoie, j’ai occupé à peu près tous les postes, jusqu’à finir par me trouver à la tête du service commercial, qui était composé de quinze personnes. Ensuite, j’ai rencontré Bertrand Franquet, vétérinaire équin établi dans l’Eure-et-Loir, et ensemble, en conjuguant nos compétences, nous avons fondé Or-Vet : lui disposait des connaissances techniques nécessaires pour élaborer des formules de produits non dopantsà destination des chevaux de sport, tandis que je me suis occupée de la commercialisation, du marketing, du site internet, des brochures et de la publicité. Nous essayons de promouvoir notre marque au mieux, et sommes fiers car elle a prisun essor considérable. Je suis aujourd’hui très satisfaite de ma vie professionnelle, j’en tire beaucoup de mérite car je viens de loin : j’étais cavalière amateur et j’ai réussi à embrasser en peu de temps un secteur que je ne connaissais pas. Les trente ans que j'ai passés dans le secteur du bâtiment, un milieu très masculin où peu de femmes parviennent à se faire une place, m’ont énormément servi : j’étais chargée d’assurer des rendez-vous de négociation très importants avec de grands groupes. Quand nos clients voyaient une femme arriver, ils étaient bizarrement plus détendus ! Tout était finalement beaucoup plus facile en tant que femme, contrairement au milieu du cheval, qui compte pourtant 80 % de cavalières, mais ou les hommes sont souvent plus “macho”.
Petite, mon rêve était d’enseigner, car j’aime énormément les enfants et j’aurais adoré travailler auprès d’eux. J’en ai d’ailleurs trois moi-même ! Un enfant représente l’avenir, l’amour inconditionnel, la curiosité, ce pour quoi on se lève le matin et on travaille tous les jours. Mes enfants sont sans aucun doute ce dont je suis la plus fière. Quelle que soit la réussite que l’on atteint ou la richesse que l’on accumule, les enfants restent la chose la plus importante de l’existence. Ensuite, adolescente, j’aurai aimé rentrer dans la Police. J’ai un sens aigu de la justice, je me sens vite révoltée de la manière dont certaines personnes se comportent : je me serais bien vue commissaire, avec un pistolet pour dégommer tous les criminels ! (Rires) J’apprécie énormément de travailler en équipe, car c’est dans l’échange avec les autres que l’on progresse. Chez Or-Vet, nous discutons constamment entre nous, avec nos clients, nos cavaliers et nos partenaires. Comme on dit, “Tout seul on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin !“ »