Humans of Or-Vet, Nicolas Deseuzes se dévoile

Depuis 2015, Or-Vet a acquis une renommée dans le paysage équestre. Spécialiste de la santé et de la performance du cheval, l’entreprise a réussi à séduire quelques-uns des plus grands noms du sport, formant désormais une grande famille. Après Guillaume Foutrier et Benoît Cernin, s’inspirant du phénomène Humans of New York, Or-Vet présente un nouvel ambassadeur. Membre de l’équipe de France de saut d’obstacles, Nicolas Deseuzes a accepté de se raconter.



© Sportfot

" Enfant, j’étais franchement hyperactif, donc pas très attentif, notamment à l’école ! J’étais très bon en sport, mais beaucoup moins en dictée… J’étais distrait et fainéant, je ne pensais qu’à crapahuter dehors, jouer au ballon ou passer du temps avec les chevaux. En tout cas, pas à rester assis sur les bancs de l’école ! J’ai pratiqué pas mal de sports. Après le lycée, j’ai suivi une formation en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS), en parallèle du monitorat d’équitation. De fait, je jouais à tous les sports possibles. Je faisais régulièrement des matches de rugby avec mon club. À l’époque, j’hésitais encore sur ce que j’allais faire de ma vie, même si le sport occupait déjà la majeure partie de mon temps. Adolescent, je devais constamment choisir entre les concours au centre équestre et les matches de rugby… Je ne sais pas vraiment pourquoi, ni comment, mais j’ai finalement opté pour le saut d’obstacles ! J’aimais profondément la relation avec les chevaux. C’est ce qui me passionnait le plus. Les week-ends, je croisais pas mal de cavaliers professionnels et je les admirais énormément. Je voulais devenir comme eux !


« Mon rêve de gosse était de pouvoir emmener mes enfants dans des compétitions »

Le plus beau jour de ma vie, ou plutôt les plus beaux jours de ma vie, sont ceux où sont nés mes deux enfants : Juliette, sept ans, et Arthur, onze ans. Le pire jour de ma vie, même si j’en ai connu bien d’autres, remonte au mois de mars, quand je suis tombé au paddock du Saut Hermès alors que je me préparais pour le Grand Prix… À cause du nouveau règlement de la Fédération équestre internationale, je n’ai même pas pu prendre le départ de l’épreuve, alors que je me sentais très bien ! J’ai été très déçu de cette élimination… Selon moi, ma qualité principale est d’être persévérant. Et mon défaut… c’est d’être têtu. Les deux vont bien ensemble !
Mon rêve de gosse était de pouvoir emmener mes propres enfants dans des compétitions de saut d’obstacles à mes côtés, leur faire découvrir mon sport et en profiter ensemble. Juliette commence à monter à cheval et à s’y intéresser, ce qui me laisse une chance sur deux ! (rires) Il paraît que cela vient plus tard chez les garçons… "

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