“Les jeux olympiques de 2024 ne sont pas seulement un rêve, mais un objectif”, Clarance Gendron
En ce début d’année 2019, Clarance Gendron ouvre un nouveau chapitre de sa jeune carrière. L’amazone française de vingt et un ans s’est en effet récemment installée au haras de la Forge, auprès de Jump Five, dans les installations d’Armand et Emmanuèle Perron-Pette, près de Deauville.
Tout en maintenant sa collaboration avec son coach Jean-Louis Roudaut, elle côtoie des cavaliers parmi les plus médaillés au monde comme Patrice Delaveau. Entre entraînement, compétition et enseignement, c’est le très haut niveau que Clarance vise avec en point de mire, les JO de Paris.
Oui bien sûr ! Mais tout d’abord je voudrais remercier infiniment Armand et Emmanuèle Perron-Pette, qui m’ont accordé leur confiance en m’accueillant dans leur prestigieux haras à Vauville, et je sais qu’ils seront de très bon conseil quant à mon avenir et celui de mes chevaux. Le principal objectif était de trouver un environnement de travail qui me permette d’évoluer vers le très haut niveau. Le haras de la Forge est l’endroit idoine pour la sérénité des chevaux et il est indéniable que côtoyer au quotidien des cavaliers de CSI 5* tels que Patrice Delaveau et Kevin Staut est une chance fantastique.
Vous vous êtes installée avec quatre chevaux. Pouvez-vous nous les présenter brièvement ?
Avec grand plaisir. En effet, seules mes quatre meilleures montures m’accompagnent car je souhaitais en m’installant au haras de la Forge me focaliser uniquement sur le très haut niveau. Je suis donc venue avec Azura Z (Air Jordan x Skippy II) et Gigant B (BWP, Chatman x Darco), qui sont mes deux chevaux de tête, pour concourir dans des épreuves Pro 1 et Pro Élite. Mes deux autres complices sont Rodrigo (Holst, Calato x Limbus) et Canelle de Launay (SF, Jumpy des Fontaines x Flipper d’Elle). Le premier est un cheval important pour moi, très régulièrement classé dans des épreuves Pro 2 à 1,35 m, et la seconde est une jument de sept ans en qui je fonde beaucoup d’espoir. Toutefois, j’ai bien conscience que cette base n’est pas suffisante pour atteindre tous mes objectifs. C’est pourquoi je tends la main à des investisseurs qui croient en mon projet et m’aideront à renforcer mon piquet de chevaux, qui bénéficient de conditions de travail exceptionnelles.
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos objectifs cette saison et dans les années à venir ?
Dans un premier temps, mon principal objectif en 2019 est de bien figurer en CSI 2* et 3* ainsi que dans le Grand National, avec mon écurie Cheval-Energy et mon équipier Hugo Breul. J’espère ainsi rééditer de belles performances, à l’instar de ma sixième place lors du Grand Prix Pro Élite à 1,50 m d’Equita Longines, à Lyon. Cette année, je souhaite également pouvoir participer à un CSI 4*. Dans un deuxième temps, l’objectif principal de 2020 est de réussir à intégrer le Groupe 2 de l’équipe de France, ce qui passe par des résultats en CSI 3* et 4*selon les critères de la Fédération française d’équitation (FFE). Pour les réaliser, l’idéal serait de trouver un cheval de grande expérience qui puisse m’amener au niveau CSI 5*.
Toutefois c’est loin d’être ma seule ambition : pour moi, les Jeux olympiques de Paris 2024 ne sont pas seulement un rêve mais aussi un objectif ! Cela fait plusieurs années que je mets tout en place pour me préparer aux plus grandes échéances. Mon coach Jean-Louis Roudaut est présent quotidiennement à mes côtés, non seulement en tant que technicien de saut d’obstacles, mais aussi pour me conseiller dans le management de mes chevaux. Je travaille également avec un dresseur, un préparateur physique ainsi qu’une préparatrice mentale, et je pense que la FFE est un très bon appui pour franchir ces étapes. Tous ces facteurs de performance sont à mon avis essentiels pour évoluer vers le très haut niveau, et c’est en ce sens qu’un partenariat devra être possible pour obtenir de grands résultats.
Vous avez récemment passé votre DE JEPS.
Effectivement, je l’ai obtenu au Haras du Pin fin 2018 afin de pouvoir coacher à la maison, autour de Deauville ou en concours. Je suis particulièrement intéressée par l’enseignement et la transmission. C’est pour moi un réel plaisir de suivre des élèves et de les faire évoluer en compétition. Sous forme de stages ou de cours hebdomadaires, je m’adapte à la demande. Toutes les informations sont mentionnées sur mon site internet.
Que pouvons-nous vous souhaiter pour l’avenir ?
Clairement, à court terme, que des investisseurs me fassent confiance et croient en mon projet, à ma rigueur, mon exigence et mes ambitions, le tout dans un environnement de travail fantastique. À moyen terme, je dirais obtenir des résultats significatifs à très haut niveau et figurer au plus haut du classement mondial Longines. À long terme, devenir une femme de cheval reconnue serait pour moi un réel accomplissement. Du moins, je mets tout en œuvre pour le devenir.
Visitez le site internet et la page Facebook de Clarance Gendron ici.
Et découvrez ci-dessous un aperçu vidéo de ses performances et de son piquet de chevaux.