HorseCom, restez connectés même à cheval !

Jeudi 30 juin, 10h30. La planète cheval réunie à la Société d’Equitation de Paris n’en revient pas. Vu de loin, ce cheval au fond de la carrière semble porter un bonnet. Rien de bien original vous dîtes-vous. Puis son cavalier, un certain Kevin Staut, semble parler tout seul, ou plutôt dans une oreillette fixée à son casque, certainement l’appel d’un client ou d’un propriétaire. Soudain, le couple passe tout près de vous et là…stupeur ! Cheval et cavalier communiquent ! Rien d’étonnant, vous êtes face à un utilisateur conquis du tout nouveau dispositif HorseCom, la première technologie de casques audio qui permet par la musique et la voix d’améliorer le comportement et le bien-être du cheval. Petite présentation d’un outil qui va révolutionner notre approche de la relation homme-cheval.



Communiquer avec son cheval
Le RCom fixé au casque du cavalier est relié par Bluetooth à un dispositif appelé HCom (H pour…Horse !). Ce petit boîtier ultra léger se glisse dans une poche située dans le bonnet, entre les deux oreilles. « Deux petites poches placées devant les oreilles permettent de glisser des écouteurs et une plus large entre les oreilles accueille le boîtier qui communique avec l’application mobile » explique Hugo Kajdas, Président de HorseCom. Car cheval et cavalier sont tous deux reliés grâce à une appli HorseCom intelligente offrant de multiples possibilités. « L’oreillette du cavalier lui permet d’écouter de la musique, et grâce à son micro de parler à son cheval, à son coach et même de converser tranquillement au téléphone » précise-t-il. Les utilisations sont nombreuses et apportent un confort inédit dans la pratique de l’équitation.

Le bien-être du cheval avant tout
Il s’agit en réalité de l’origine même du concept HorseCom. Un jour, alors que sa sœur lui expliquait tout le mal qu’elle avait à calmer sa jument très sensible aux bruits lors de ses sorties en carrière, le fondateur de HorseCom Hugo Kajdas eut l’idée de fabriquer un prototype de casque adapté au cheval. Son hypothèse : en diffusant de la musique dans les oreilles de la jument, il allait l’isoler de ce qui la rendait nerveuse, autrement dit le monde extérieur. Face au succès de son essai, il décida d’en faire une innovation. « Très vite, nous nous sommes entourés d’un comité scientifique afin de mener des études poussées » raconte Géraldine Chevignon. Celles-ci ont montré que l’utilisation du dispositif HorseCom apportait un bénéfice supplémentaire comparé à de simples bouchons d’oreille.