Pour l’IJRC, six cavaliers évoquent les problématiques du saut d'obstacles

À l’occasion du CSIO 5* de Rome, le Club international des cavaliers (IJRC) a donné la parole à plusieurs cavaliers internationaux afin qu’ils puissent exposer quels sont selon eux les problématiques majeures de leur discipline. Voici ce qu’ils avaient à dire. 



Le Club international des cavaliers (IJRC) a interrogé quelques-uns des meilleurs cavaliers au monde sur les problématiques qu’ils estiment les plus importantes dans le monde équestre, et plus particulièrement dans leur discipline. Après quelques recommandations de l’IJRC, la contamination des chevaux a été évoquée par nombre d’entre eux, dont le champion d’Europe en titre Peder Fredricson : “Il s’agit de notre quotidien mais aussi de notre travail, nous ne voulons évidemment pas être accusés de quelque chose à propos duquel nous n’avons aucun contrôle. C’est une problématique actuelle très importante”. Un avis partagé par l’ancien numéro un mondial Scott Brash : “Concernant le problème de la contamination, beaucoup de choses doivent être regardées de près : la sécurité des écuries, la propreté des boxes, analyser l’eau et le foin qui sont fournis par les concours”

De l'avis du champion olympique par équipes de Londres Ben Maher, la contamination des chevaux est aussi la problématique actuelle majeure, au même titre que les Coupes des nations Longines. “Ce sont deux sujets qui font beaucoup parler et auxquels il est difficile de s’attaquer. Les chevaux sont des athlètes, mais ne sont pas comparables aux coureurs. Ce sont des animaux qui voyagent à travers le monde, et les cavaliers ne peuvent pas contrôler chacun de leur mouvement, que ce soit dans les écuries, lorsqu’ils voyagent, ou lorsqu’ils broutent de l’herbe afin de vivre une vie la plus naturelle possible. […] Les nouvelles règles qui émergent constamment rendent cela de plus en plus compliqué pour que les cavaliers gardent le contrôle et qu’ils garantissent le bien-être de leurs chevaux”, a-t-il notamment expliqué avant d’évoquer le circuit par équipes de la Fédération équestre internationale. “Le circuit des Coupes des nations a du mal à se moderniser. Ici à Rome, le sport a été incroyable hier et les gens ont beaucoup apprécié l’épreuve, mais pour un public de non initié, il est difficile de comprendre pourquoi la Grande-Bretagne n’a pu avoir une équipe présente alors que nous avons accès à d’autres étapes. Avec les dotations qui existent dans le monde désormais, il est également difficile d’attirer les meilleurs chevaux, cavaliers et propriétaires sur ces compétitions”

La vidéo complète ci-dessous