Le maire de Courmemin se mobilise pour son centre équestre

Hier soir, le dynamique comité régional d’équitation du Centre-Val-de-Loire a fait part d’une belle initiative de solidarité de la commune de Courmemin, dans le Loir-et-Cher, où le maire, Gilles Chantier, est venu à l’aide d’Equinature en ouvrant des prés aux équidés de cette structure de tourisme équestre.



La crise sanitaire liée au Covid-19 frappe actuellement de plein fouet les centres équestres de la région. Contraints à fermeture administrative par décret gouvernemental au moins jusqu’au 15 avril, ces derniers voient leur chiffre d’affaires s’effondrer alors même que les charges de fonctionnement liées à l’entretien des chevaux restent constantes. Les conséquences sont d’autant plus dramatiques pour les centres qui vivent du tourisme équestre. “L’activité des agences de voyage est au point mort et les cavaliers français et étrangers sont dans l’impossibilité de se déplacer ou de prévoir leurs voyages, ce qui induit l’annulation des randonnées et un effondrement du nombre de commandes, à une période où nous réalisons habituellement notre plus gros chiffre d’affaires”, précise Sophie Gauthier, gérante d’Equinature, structure installée depuis 2011 à Courmemin, entre Blois et Romorantin-Lanthenay dans le Loir-et-Cher.

Dans ce contexte, le comité régional d’équitation du Centre-Val-de-Loire tente d’apporter toute l’aide possible à ses adhérents qui chercher à réduire leurs charges durant la période de confinement. Il a notamment incité les communes à proposer les terres dites “de réserve” aux centres équestres concernés afin de pouvoir y faire pâturer les chevaux désormais “au chômage technique”.

Gilles Chantier, maire de Courmemin, a immédiatement répondu à cet appel “J’ai tout de suite pensé à Sophie Gauthier et Equinature. Ce centre équestre, le seul sur notre territoire, développe une activité d’enseignement et de pension pour chevaux, mais surtout et principalement de tourisme […] Il est de notre devoir d’élus de veiller au respect du confinement, mais surtout de nous mobiliser pour apporter des solutions concrètes aux entreprises impactées et les accompagner dans les semaines qui viennent pour soutenir l’économie du territoire, dont en particulier toutes ces structures qui n’ont plus aucune rentrée d’argent alors que les charges continuent, avec principalement l’entretien des animaux.

Une belle initiative dont pourraient peut-être s’inspirer d’autres communes partout en France.