Quand et comment les activités équestres pourront-elles reprendre?
Si le confinement n’a pas encore atteint son terme, fixé au lundi 11 mai par le Président de la République, le Gouvernement continue de préparer l’après, en programment un déconfinement progressif. La semaine dernière, un premier compte-rendu a été édité, avant que ne se poursuivent les réunions, à partir d’aujourd’hui.
La ministre des sports, Roxana Maracineanu, cherche à élaborer un plan de déconfinement progressif pour les sportifs. S’il va de soi que la reprise des activités physiques sera progressive, le Gouvernement tente déjà de donner quelques grandes lignes. Le vendredi 17 avril, plusieurs représentants du ministère des Sports, de la direction des Sports, de l’Association des directeurs techniques nationaux, de l’Institut national du sport de l’expertise et de la performance (INSEP) ainsi que de l’Agence nationale des sports (ANS) se sont réunis afin de proposer de premières mesures. Hier, la Fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM) a rendu le public le compte-rendu de cette réunion.
“Le ministère des Sports va proposer la mise en place du plan de continuité sportive préparé pendant le confinement avec possibilité pour les athlètes de rejoindre les équipements sportifs et une pratique dans un format encore à affiner”, précise le document. Il s’agirait là de permettre aux professionnels de reprendre un entraînement normal. Dans le cas des cavaliers professionnels, qui s’entraînent bien souvent au sein même de leurs écuries, cela ne devrait pas modifier énormément de choses. S’il a été proposé de mettre en place une reprise des championnats à huis-clos pour divers sports, il n’est pas certain que cela concerne les sports équestres, en tout cas à partir d’un certain niveau, au vu des dernières annulations d’événements. Pour autant, les courses, considérées comme une activité commerciale au même titre que le sport automobile, devraient reprendre à partir du 11 mai, avec pour objectif de “tout rouvrir à partir du 15 juin” dû à la “forte valeur ajoutée [sur le] plan économique, touristique et sanitaire” du secteur.
Alors qu’il est indiqué que “les Français devraient pouvoir «courir, marcher et rouler» en extérieur dans des conditions «normales» à partir du 11 mai”, quid des équitants pratiquant leur sport au niveau amateur, dans des écuries de propriétaires, centres équestres ou poney-clubs? Le document préconise une reprise des activités associatives et fédérales progressives, en trois étapes. Du 11 mai au 15 juin, le sport scolaire pourrait reprendre, notamment par l’intermédiaire des associations sportives. À partir du 15 juin, viendrait la reprise des activités sportives “en petits groupes”. La limite serait fixée à trente personnes. Enfin, un retour à la normale serait envisagé à partir de septembre. Tout cela en respectant, bien sûr, les mesures de distanciation sociale et les gestes barrières.