Les confidences du grand Éric Navet, le portrait de la valeureuse Piggy March et la réussite de l'élevage d'Écaussinnes au sommaire du magazine GRANDPRIX

Ce nouveau numéro du magazine GRANDPRIX s'ouvre avec un long entretien avec le maître Éric Navet. Basé en Californie depuis 2013, le multimédaillé français arrive à un moment charnière de sa carrière, sur laquelle il revient, et se confie sur ses prochains objectifs. Pour le portrait du mois, une autre figure des sports équestres est mise à l’honneur avec la complétiste britannique Piggy March. Focus ensuite sur un poney : le brillant étalon Champagne d’Ar Cus, très en forme depuis l'an dernier sous la selle de Romane Orhant. Pour la technique, quelques conseils sont donnés pour reprendre doucement le travail de son cheval après le confinement, précédant les habituelles pages Style. Côté élevage, partez à la rencontre de Christophe Ammeuw, fondateur de l'affixe d'Écaussinnes. Pour les passionnés de dressage, la production de l’étalon Quaterback et ses qualités de reproducteur seront mises à l'honneur. Enfin, terminez la lecture sur une note culturelle avec un classique de la littérature française, où les chevaux sont bien présents, “Madame Bovary“.



SPORT

“Je garde toujours la même envie de progresser?“, Éric Navet 

Le 9 mai, Éric Navet a fêté ses soixante et un ans confiné et entouré de sa famille, à Rancho Santa Fé, à quelques encablures de San Diego, en Californie. Fin 2020, son second contrat quadriennal d’entraîneur privé et exclusif du cavalier américain Karl Cook arrivera à échéance. Restera-t-il sur la côte Ouest, où il mène une vie paisible et heureuse ? S’installera-t-il sur la côte Est, où sont établis la plupart des meilleurs cavaliers américains ? Rentrera-t-il en France, où il a conservé ses écuries et tant d’amis qui lui manquent ? Ou bien embrassera-t-il une vie de nomade, au risque de passer sa vie dans les avions ? Relancera-t-il sa carrière de cavalier ? Le Normand assure ne pas avoir encore fait son choix. Quoi qu’il en soit, s’entretenir avec le triple champion du monde procure un immense plaisir tant il s’exprime avec générosité, clarté et sincérité, tant il a à transmettre, et tant il semble apprécier cet exercice qui lui était si difficile dans sa jeunesse. 

Piggy March, entre plaisir et ambition 

Nation reine du concours complet, la Grande-Bretagne dispose d’un large vivier de cavaliers compétitifs dans les plus grands rendez-vous. Parmi eux, Piggy March, plus connue sous le nom de Piggy French avant son mariage en 2019, était pressentie pour représenter son pays aux Jeux olympiques de Tokyo cet été, et semble déjà extrêmement motivée pour le rester jusqu’à l’année prochaine. Présente au plus haut niveau depuis le début des années 2000, cette amazone, aussi humble que talentueuse, a connu une longue traversée du désert avant de revenir plus forte que jamais il y a trois ans. 

Champagne d’Ar Cus, un bon élève sur la route du succès 

En fin d’année dernière, à seulement huit ans, Champagne d’Ar Cus s’est offert les deux premiers Grands Prix As Poney Élite auxquels il participait sous la selle de Romane Orhant. Champion de France des mâles PFS de deux et trois ans, puis médaillé d’or à six ans au Sologn’Pony, le brillant étalon affiche déjà un palmarès remarquable et semble suivre un chemin tout tracé vers les plus belles épreuves Poneys. 

Mener une détente optimale pour la reprise 

Après huit semaines de confinement, la reprise d’activité doit être progressive afin que le cheval puisse reconstruire sa musculature, retrouver son souffle et sa souplesse, tout en ménageant son physique et son mental. Le mieux est de repartir sur des bases saines et concentrer ses efforts sur le contrôle de l’allure, de l’attitude, de la rectitude et de la trajectoire. Voici quelques conseils pour mener des détentes optimales.



ÉLEVAGE

À Écaussinnes, Christophe Ameeuw fait aussi naître des cracks 

Avec Utamaro et Venezia comme chefs de file au plus haut niveau du saut d’obstacles international, l’élevage d’Écaussinnes, à l’envergure modeste et à la clientèle haut de gamme, rayonne depuis près de huit ans. Focus sur ce berceau de champions fondé à la fin des années 1990 dans le Hainaut par Christophe Ameeuw, marchand et organisateur de concours hors pair. 

Quaterback, galop présence et caractère 

Avant même Totilas, Quaterback a été l’un des premiers étalons à faire le “buzz“ sur la toile. En 2006, le monde a alors découvert un jeune prodige à la locomotion tout à fait spectaculaire pour l’époque. À dix-sept ans, l’alezan pointe à la cinquième place du classement des meilleurs pères de gagnants internationaux de dressage. Retour sur la carrière et la production d’un DSP de caractère... 

Cher Époux, une histoire de famille 

Après avoir réalisé un doublé historique en remportant le championnat de France des étalons Selle Français à deux puis trois ans, en 2014 et 2015, Cher Époux poursuit une prometteuse carrière en concours complet. Ce Selle Français Originel présente la particularité d’être issu d’un Pur-sang de courses d’obstacles associé à une très bonne souche maternelle.



CULTURE

Bénédicte Gelé, le cheval comme expression 

D'un regard, ils vous transpercent. Perturbants d'expression et rayonnants de vie, c'est tout en légèreté que naissent les chevaux vifs et presque chimériques de Bénédicte Gelé. Graphiste devenue artiste-peintre, cette créatrice a su faire voyager ses superbes œuvres des Hauts-de-Seine jusqu’à Shanghai.

“Madame Bovary“, quand le cheval devient un alibi pour l’amour 

Classique parmi les classiques de la littérature française, “Madame Bovary“ recèle bien des degrés de lecture. Et bien qu’ils n’incarnent pas de rôles particuliers, les chevaux sont bel et bien présents dans cette œuvre. Qu’on ne s’y trompe pas, le coquin Gustave Flaubert leur a même prêté une lourde charge érotique. 

Ce nouveau numéro du magazine GRANDPRIX est disponible en kiosque !