“Je garde toujours la même envie de progresser“, Éric Navet (partie 1)
Le 9 mai, Éric Navet a fêté ses soixante et un ans confiné et entouré de sa famille, à Rancho Santa Fé, à quelques encablures de San Diego, en Californie. Fin 2020, son second contrat quadriennal d’entraîneur privé et exclusif du cavalier américain Karl Cook arrivera à échéance. Restera-t-il sur la côte Ouest, où il mène une vie paisible et heureuse? S’installera-t-il sur la côte Est, où sont établis la plupart des meilleurs cavaliers américains? Rentrera-t-il en France, où il a conservé ses écuries et tant d’amis qui lui manquent? Ou bien embrassera-t-il une vie de nomade, au risque de passer sa vie dans les avions? Relancera-t-il sa carrière de cavalier? Le Normand assure ne pas avoir encore fait son choix. Quoi qu’il en soit, s’entretenir avec le triple champion du monde procure un immense plaisir tant il s’exprime avec générosité, clarté et sincérité, tant il a à transmettre, et tant il semble apprécier cet exercice qui lui était si difficile dans sa jeunesse.