Nadja Peter Steiner lavée de tout soupçon de dopage

La Fédération suisse des sports équestres (FSSE) vient d'adresser un communiqué en annonçant la levée de suspension de la cavalière suisse Nadja Peter Steiner par le Tribunal arbitral du sport TAS.



La cavalière Nadja Peter Steiner est officiellement lavée de tout soupçon de dopage. En effet, le Tribunal arbitral du sport TAS (Court of Arbitration for Sport) a innocenté l'amazone suisse d'une accusation de dopage sur son cheval, annulant ainsi la décision du Tribunal de la FEI. Nadja Peter Steiner peut donc dès à présent participer à des compétitions, tant au niveau national qu’international.

Pour rappel, la Suissesse avait été soupçonnée de dopage lors du CSI 3*-W de Tétouan en 2017, où sa monture Saura de Faucombe avait été contrôlée positive à l’O­-desmethyltramadol, principal métabolite actif du Tramadol, un antalgique utilisé exclusivement en médecine humaine et interdite pour les chevaux. Lors du concours international de Tétouan, Nadja Peter Steiner avait été contrainte de confier sa jument de tête à un membre du personnel du concours marocain. D’après plusieurs témoignages, et des preuves photographiques, la Selle Français de quatorze ans aurait léché la main de la personne en question, qui aurait été contaminée par la suite. Après une première levée de suspension en 2018 à la suite d'un recours prouvant ces faits, l'amazone avait pu renfiler ses bottes et retrouver progressivement le plus haut niveau, avant que la FEI ne la suspende à nouveau de toute compétition internationale pendant quinze mois à partir du 24 février 2020.

“La FEI a enfin reconnu que je n’avais pas utilisé de médicament non-autorisé”, a réagi, soulagée, Nadja Peter Steiner. “Après avoir recouru devant le TAS, nous avons examiné à la loupe tout le déroulement d’octobre 2017, depuis le départ de Bois-le-Roi près de Paris où se trouvait mon cheval jusqu’au contrôle de dopage à la fin du concours de Tétouan. Et si nous n’avons toujours pas de preuve irréfutable sur la source des traces de Tramadol dans le sang de Saura de Fondcombe, il existe cependant diverses hypothèses sur la manière dont cela aurait pu se produire. L’une d’entre-elles était le contact avéré avec un employé de l’organisateur alors qu’une autre tendait à tabler sur l’ingestion de foin contaminé par l’urine d’une personne de notre équipe ayant auparavant pris du Tramadol. Dans le cadre de la procédure de recours, et après avoir passé le déroulement en revue avec ses propres experts, la FEI a désormais considéré que la deuxième hypothèse était la plus vraisemblable. Cette personne avait et a toujours ma totale confiance.”