Une enquête officiellement ouverte dans l’affaire Kocher

Quatre jours après la publication par GRANDPRIX d’un article révélant l’utilisation présumée d’éperons électriques en compétition par Andrew Kocher, la Fédération équestre internationale (FEI) a informé hier le cavalier américain qu’une enquête avait été ouverte à ce sujet. L’entité régissant les sports équestres vient de s’exprimer à nouveau au sujet de cette affaire.



“Le département juridique de la FEI a officiellement informé l’athlète américain Andy Kocher le 29 juin 2020 qu’une enquête avait été ouverte à la suite d’accusations selon lesquelles il utiliserait des éperons électriques, signalées à l’Unité d’intégrité de la communauté équestre (ECIU) (une entité indépendante créée pour protéger les principes d’intégrité dans la communauté équestre, ndlr). L’athlète a eu la possibilité de répondre aux allégations.

La FEI condamne fermement toute forme de maltraitance des chevaux, et légifère spécifiquement contre l’utilisation de tout appareil électrique avec un courant électrique sous tension sur un cheval. Le règlement général de la FEI stipule que soumettre un cheval à tout type d’appareil à décharge électrique est considéré comme un abus de cheval. L’article 142 du règlement général stipule que «Nul ne peut abuser d’un cheval pendant une épreuve ou à tout autre moment. Un abus désigne une action ou une omission qui cause ou est susceptible de causer de la douleur ou un inconfort inutile à un cheval, y compris, mais sans s’y limiter, soumettre un cheval à tout type d’appareil à décharge électrique.»

La FEI a le droit d’ouvrir une action disciplinaire à l’encontre d’une ou de personnes pour toute infraction présumée aux règles et règlements de la FEI et/ou à l’une des infractions énumérées à l’article 164.12, y compris la maltraitance des chevaux. Les sanctions pour maltraitance des chevaux vont d’une suspension de trois mois et d’une amende de 1.000 francs suisses à une suspension à vie et une amende de 15.000 francs suisses.

Nous comprenons que dans certains milieux, il peut être perçu que les choses vont trop lentement, mais le processus judiciaire est quelque chose qui ne peut pas être précipité, car une procédure en bonne et due forme – y compris le droit d’être entendu – doit être respectée. La FEI mène une enquête approfondie sur ces accusations et poursuivra toujours une affaire dans la mesure du possible, à condition que des preuves irréfutables suffisantes soient fournies.”



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