La Bibliothèque mondiale du cheval publie une étude commentée sur Pierre Jonquères d’Oriola

En 2020, Pierre Jonquères d’Oriola, double champion olympiques de saut d’obstacles, en 1952 à Helsinki, puis en 1964 à Tokyo, également sacré champion du monde en 1966 à Buenos Aires, aurait cent ans. S’il était toujours de ce monde, le défunt Catalan haut en couleur aurait sûrement piaffé d’impatience à l’idée que les Jeux olympiques retournent dans la capitale japonaise. Voici deux bonnes raisons pour la Bibliothèque mondiale du cheval de consacrer une étude commentée au sujet de ce champion au parcours sans égal.



Mais pourquoi donc La Bibliothèque Mondiale du Cheval publie-t-elle, cet été, une étude commentée sur Pierre Jonquères d’Oriola? Pour rafraîchir la mémoire des plus anciens de nos contemporains, enrichir leurs connaissances; pour informer, instruire, éduquer celle des plus jeunes? De qui ce soit, de quoi ce fût, dès lors qu’il s’agit du cheval ou d’hommes l’ayant monté et/ou étudié, disserté, publié à son sujet, de Xénophon à aujourd’hui, La Bibliothèque mondiale du cheval n’est-elle pas dans son rôle?

Pierre Jonquères d’Oriola, cavalier de saut d’obstacles né en 1920 est, à ce jour encore, titulaire d’un palmarès inégalé – de par le monde – en jumping. Au terme d’une carrière de quarante ans, débutant juste après la Seconde Guerre mondiale, il a décroché deux médaille d’or olympique individuelles, à Helsinki en 1952 avec Ali Baba et à Tokyo en 1964 avec Lutteur B, et un titre de champion du monde, à Buenos Aires en 1966 avec Pomone. Décédé en 2011, Pierre Jonquères d’Oriola aurait eu cette année cent ans. N’était-ce pas un premier argument pour revisiter le parcours de ce champion hors norme? Le second est que la deuxième médaille olympique du Catalan fut décrochée, contre toute attente, aux Jeux olympiques de Tokyo, en 1964. Même si la pandémie de Covid-19, qui affecte la planète en ce millésime 2020, a contraint le Comité international olympique et les organisateurs japonais à reporter les JO à l’an prochain, ne pouvait-on trouver, là encore, une occasion de commémorer la mémoire du champion?

La troisième raison, enfin, est qu’en cette période de gel partiel de moult activités sportives, équitation incluse, oser une étude commentée sur un champion toujours vivant dans beaucoup de souvenirs, pour La Bibliothèque mondiale du cheval, ouvrir une page dédiée aux sports équestres en ce drôle d’été, accessible à tous les équitants de France et au-delà, apparaissait comme une opportunité à ne pas manquer. 

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