Contender, une génétique immortelle

Fort d’une lignée maternelle exploitée depuis cent quarante ans, qui a produit de grands champions dans les trois disciplines olympiques, Contender a su séduire les plus grands éleveurs du monde. Ce beau bai aux aptitudes naturelles extraordinaires, qui s’est éteint il y a six ans déjà, continue ainsi de briller à travers sa descendance. Adriana van Tilburg, qui a vécu onze années auprès de lui, raconte son incroyable destinée.



Testé et approuvé dès ses deux ans, Contender n’a jamais évolué sur les terrains de sport, une singularité dans l’élevage actuel de chevaux de sport.

Testé et approuvé dès ses deux ans, Contender n’a jamais évolué sur les terrains de sport, une singularité dans l’élevage actuel de chevaux de sport.

© Janne Bugtrup

Je n’oublierai jamais le 13 juillet 2014. C’est le jour où Contender (Holst, Calypso II x Ramiro) a été euthanasié. Son grand âge lui a soudainement causé de nombreux problèmes de santé. Deux semaines plus tôt, je m’étais encore assise auprès de lui dans son box pour célébrer ses trente ans. J’ai des souvenirs incroyables des onze années passées avec lui. Il y a huit ans, j’avais même déménagé pour me rapprocher de lui. Je m’en occupais régulièrement de lui, le gâtant avec des pommes et des carottes. Il reconnaissait mes pas quand j’arrivais. J’ai apprivoisé de nombreux champions comme Corrado I (Holst, Cor de la Bryère x Capitol I), Cumano (Holst, Cassini I x Landgraf I) ou encore Cassini I (Holst, Capitol I x Caletto II) et Diamant de Semilly (Le Tot de Semilly x Elf III). Je les connaissais tous personnellement, ayant notamment travaillé pour Jos Lansink. Pour autant, Contender avait pour moi un petit quelque chose de plus que ces autres chefs de race.

Gofine (Holst, Ramiro x Ladykiller, Ps), la mère de Contender, est la source de son succès. Souhaitant acquérir une fille de Ramiro, Niko Detlef avait demandé conseil auprès du Holsteiner Verband, le syndicat des éleveurs du Holstein. Gofine est la première qui lui avait été présentée. Pour Detlef, “ce fut le coup de foudre”. La jeune pouliche avait trois ans quand il l’a achetée. Elle n’était pas très grande, mais présentait un physique très moderne. “Elle se déplaçait magnifiquement bien et tous ses produits ont hérité de ses allures fantastiques. Elle avait également un caractère en or, elle était très proche de nous”, se souvient Gisela, l’épouse de Niko. “Gofine est devenue la souche de notre élevage et l’origine de notre succès. Elle nous a donné dix-sept poulains, dont Contender”, précise son heureux propriétaire.

La lignée maternelle de Contenter remonte à 1877. Cette année-là est née Ahne 5066 (Fritz), la première jument connue de son arbre généalogique, élevée par Peter Moller dans le village de Haseldorf, à seulement quatre kilomètres de l’écurie où Contender a passé la plus grande partie de sa vie. Durant près d’un siècle, sa lignée maternelle est restée dans le district de Körbezirk Pinneberg, dans le land du Schleswig-Holstein, entre Hambourg et le Danemark. La plupart des étalons croisés à cette lignée, comme Loretto, Heidekrug et le Pur-sang Ladykiller, étaient stationnés à Haselau, tout près de là. Depuis, ce même village est devenu mondialement connu grâce à Contender. Son grand-père, Ramiro (Holst, Raimond x Cottage Son, Ps), est resté une année à Siethwende, station d’étalonnage qui n’existe plus aujourd’hui. En 1969, la grand-mère maternelle de Contender, Cita (Holst, Ladykiller, Ps x Heidekrug) a été inséminée par Ramiro, ce qui a donné Gofine. Le père de Contender, Calypso II (Holst, Cor de la Bruyère x Heissporn) vient lui aussi du même district. Tabelle, la mère de ce dernier, était la propre sœur de Salmei, elle-même mère de Granat (Consul), star de dressage médaillée d’or des Jeux olympiques de Montréal en 1976 puis des championnats du monde de Goodwood en 1978 avec la Suissesse Christine Stückelberger.

 



Un début de carrière dans l’Oldenbourg

À l’exception de Goldküste I (Lord)… et de Contender, tous les produits de Gofine ont évolué en compétition. Ainsi, Ulina I (Chicago) a remporté les championnats d’Allemagne en 1992 sous la selle de Susanne Behring. Sa petite-fille, VDL Groep Think Twice II (Holst, Corrado I), s’est montrée performante jusqu’à 1,60 m avec le Néerlandais Leopold van Asten. En effet, les filles de Gofine ont également été d’excellentes reproductrices. On peut également citer Fine Kiss (Caletto I), qui a participé aux Jeux équestres mondiaux de Jerez de la Frontera en 2002 et à deux championnats d’Europe avec l’Autrichienne Tatiana Freytag von Loringhoven. Son propre frère, Caliskan, a quant à lui été monté au plus haut niveau par l’Américaine Candice King. Akelei III (Landgraf I), une autre fille de Gofine, a produit Cassandro I (Caletto I), vainqueur de l’approbation du Holstein puis du Grand Prix de Bois-le-Duc avec l’Italien Jerry Smit, en 2000. En 1988, Niko Detlef a croisé Gofine et Caletto I pour produire l’étalon Cornetto, qui a obtenu de beaux succès sur la scène internationale avec le Danois Lars Pedersen. Malgré cette superbe production, c’est bien Contender qui a rendu cette famille si célèbre.

Poulain, Contender est rapidement vendu au Holsteiner Verband. Approuvé au stud-book Holsteiner à deux ans, il y laisse un très fort souvenir aux spectateurs. Il y séduit notamment Werner Schockemöhle, le frère des légendaires Paul et Alwin. L’étalonnier est si impressionné qu’il parvient, avec l’aide d’un peu d’alcool, à convaincre quelques membres du bureau du syndicat de laisser le bai repartir avec lui à Mühlen, dans l’Oldenbourg. C’est donc là que Contender débutera sa carrière de reproducteur. Il réussit avec brio le test des cent jours de l’Oldenbourg à Adelheidsdorf. Dès lors, il ne sera plus jamais sellé. Contender reste l’un des seuls étalons de sa génération à ne pas avoir concouru, contrairement à Corrado I, Caretino ou Cassini I, par exemple.

Vu la qualité de sa jeune production, Hans-Jürgen Köhncke, le naisseur de Chin Chin, est persuadé qu’il doit rentrer au Holstein, ce dont il tente de convaincre le Verband. Il faut dire que durant les trois années passées chez Werner Schockemöhle, il a produit un nombre incroyable de gagnants internationaux. On peut citer Niko (Old, mère par Furioso II), monté par le Britannique Geoff Billington, Copa d’Oro 2 (Han, Prinz Gaylord), sous la selle du Néerlandais Yves Houtackers, ainsi que Maria Callas (Bad-Wü, mère par Furioso II), avec son compatriote Ben Schröder, sans oublier Chicoletto 3 (Old, mère par Barsoi, Ps), qui s’est illustré en concours complet avec l’Allemand Herbert Blöcker.

De 1990 à 1993, Contender a donc enfin officié dans le Holstein, sa région d’origine, au haras de Hans-Jürgen Köhncke, à Badendorf. Durant cette période sont notamment nés Collin 7 (Holst, mère par Landgraf I), triple vainqueur du prestigieux Derby de Hambourg (2004, 2005 et 2006) avec l’Allemand Toni Hassmann, mais aussi l’excellent Checkmate 4 (Han, mère par Pik Bube II), grand gagnant en CSI 5* et sacré champion du monde par équipes en 2010 à Lexington avec l’Allemande Meredith Michaels-Beerbaum.

L’Allemand Marco Kutscher doit quelques-uns de ses plus grands succès à Montender (KWPN, mère par Burggraaf), un autre fils de Contender. En 2004, le couple remporte un Grand Prix au Sunshine Tour de Vejer de la Frontera, puis prend part aux victoires de l’Allemagne dans les Coupes des nations de La Baule et Aix-la-Chapelle avant de décrocher le bronze par équipes et en individuel aux Jeux olympiques d’Athènes. L’année suivante, Marco et Montender sont sacrés champions d’Europe par équipes et en individuel à San Patrignano. À l’élevage, Montender a notamment produit Monte Bellini (Westph, mère par Ramiro), vainqueur du Grand Prix CSIO 5* de Rotterdam en 2013 avec l’Allemand avec Philipp Weishaupt, ainsi que Strides Hilanasterne (BWP, mère par Feinschnitt I van de Richter), performante en CSI 3* avec le Britannique Jonathon Buxton, ou encore l’étalon Messenger (Han, mère par Baloubet du Rouet), deuxième cette année du Grand Prix CSI 4* de Wiesbaden avec l’Allemand Philip Rüping… Fin 2013, Montender a été acquis par le haras normand du Bois Margot. “Il est le meilleur fils de Contender. Il apporte un bon mental, une bonne bouche et une belle amplitude. Contender est une valeur sûre dans l’élevage, partout dans le monde. Montender était complémentaire des autres étalons que nous distribuons. Quand nous l’avons acheté, il était déjà le père du champion Monte Bellini. En 2017, Montender a encore prouvé ses qualités de père, puisque ses fils Messenger et Tokyo du Soleil (SF, mère par Papillon Rouge) ont gagné en CSI 5*”, s’enorgueillit Laetitia Viollet.

L’un des plus célèbres fils de Contender n’est autre que Contendro I (Holst, mère par Reichsgraf), stationné en France depuis son acquisition par le Groupe France élevage (GFE). Comme son père, Contendro a réussi le test des cent jours d’Adelheidsdorf. Pour Arnaud Évain, président du GFE, “il y a une longue histoire d’amour entre nos éleveurs et Contender. Il y a près de vingt-cinq ans, nous avions échangé des doses d’I Love You contre quelques-unes de Contender avec le Holsteiner Verband. Malheureusement, à cette époque, sa semence congelée n’était pas assez bonne pour produire des poulains en France. Nous aimons beaucoup Contender, qui transmet non seulement un beau modèle et de vraies aptitudes à l’obstacle, mais aussi un certain caractère qui rend sa descendance plus performante que la moyenne. C’est pourquoi nous avons également acquis Mr. Blue, Calvaro, Corofino, Kannan et plus récemment Contendro. Ils lèguent à leurs produits un mental de performeur! Contendro I est vingt et unième au classement WBFSH des meilleurs pères de gagnants en saut d’obstacles, numéro un en complet et il compte aussi des chevaux de niveau Grand Prix en dressage. Comme Kannan, il a produit beaucoup de gagnants au niveau international, mais aussi en Amateurs, et ce dans les trois disciplines olympiques. Il est tout aussi recommandé pour faire naître des chevaux de sport que de bons étalons et poulinières. Aujourd’hui, nous ne pensons plus pouvoir améliorer la performance de nos poulains en nous concentrant uniquement sur leur modèle, leurs allures et leurs aptitudes naturelles à l’obstacle, mais en offrant aux éleveurs des étalons qui transmettent un mental d’acier. Contendro I combine modèle, allures, aptitudes naturelles et mentales. Et il a déjà prouvé qu’il transmettait toutes ces caractéristiques à sa descendance. C’est pourquoi nous sommes heureux de l’avoir acheté pour le proposer aux éleveurs français.”

Autre fils étalon de Contender, Con Air (Holst, mère par Carolus I) a remporté les championnats Jeunes Chevaux de Warendorf à cinq et six ans. En 2006 et 2007, il a gagné plusieurs Coupes des nations et s’est classé dans de nombreux Grands Prix partout en Europe, sous la selle du Danois Lars Bak Andersen, alors cavalier du Holsteiner Verband. En 2008, avec l’Allemand Otto Becker, il a remporté le Grand Prix de Hachenburg et la finale de la Coupe des nations de Barcelone. À partir de 2009, Con Air a concouru sous la selle de l’Argentin José Larocca, participant notamment aux Jeux équestres mondiaux de Lexington.

Sa carrière de reproducteur en France a démarré en 2013, lorsqu’il a été acquis par Béligneux le Haras. “Comme la semence de Contender n’était pas disponible à l’export (car positive à l’artérite équine virale, ndlr), nous avons essayé de trouver un de ses excellents fils pour proposer sa génétique aux éleveurs français”, se souvient Frédéric Neyrat, son actuel propriétaire. “J’ai vu Con Air pour la première fois quand il avait cinq ans. Sören von Rönne, célèbre cavalier et étalonnier, nous a dit qu’il était le meilleur fils de Contender. J’ai gardé cette phrase dans un coin de ma tête. Plus tard, il a réussi d’excellents JEM en donnant vraiment l’impression d’être simple à monter et très généreux. C’est tout ce dont un étalonnier a besoin: un cheval fabuleux capable d’emmener un amateur au plus haut niveau. Auparavant, nous vendions beaucoup de semence de For Pleasure, Cornet Obolensky et Baloubet du Rouet. Ce sont de très bons pères, mais qui lèguent un tempérament difficile pour les amateurs. Les éleveurs en sont souvent déçus. En 2010, nous avons compris que nous devions proposer une génétique permettant aux amateurs, qui représentent 90 % de la clientèle du cheval de sport, de participer à de belles épreuves. C’est pourquoi nous avons acheté Con Air à la fin de la carrière sportive. C’était un défi car son prix était très élevé. Malheureusement, ce merveilleux étalon est mort trop jeune (d’une crise cardiaque, ndlr). Il a donné entière satisfaction aux éleveurs, produisant des chevaux magnifiques qui ont bon caractère et se montrent facile à exploiter sur le circuit Jeunes Chevaux… donc vendables à de nombreux cavaliers. De notre côté, nous avons utilisé trois fois Con Air avec notre fantastique mais complétement folle La Toya III (BWP, Fortuin x Notaris), ancienne crack du Suisse Markus Fuchs. Elle a produit par transferts d’embryons deux pouliches et un étalon qui combinent parfaitement la facilité et l’amplitude du père avec le sang de la mère. Nous espérons que les éleveurs français vont produire un super fils de Con Air pour poursuivre sa lignée.”

Con Air est devenu mondialement célèbre en 2015 lorsque son fils Conrad (Holst, mère par Locato) a décroché l’argent individuel aux championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle, sous la selle du Belge Grégory Wathelet. Il avait déjà fait parler de lui l’année précédente en signant un spectaculaire sans-faute lors du Longines Global Champions Tour de Paris après avoir perdu son filet... Son cavalier n’avait alors plus qu’un léger contact avec lui grâce à une rêne. Racheté en 2016 par Hunter Harrison, le crack évolue désormais sous la selle de l’Américain Quentin Judge.



Une descendance sportive extraordinaire

La récurrence de Contender dans le pedigree des chevaux gagnant à haut niveau est exceptionnelle. Outre ses fils étalons, parmi ses plus célèbres descendants ayant brillé cette décennie, on peut citer le génial Carlo 273 (Holst, mère par Cascavelle), vainqueur des Grands Prix de Saint-Gall, La Baule, Wellington et Washington avec le Britannique Nick Skelton, puis de La Corogne et Zurich avec l’Espagnol Sergio Álvarez Moya. Mentionnons aussi la grande Chiara 222 (Holst, mère par Coronado), lauréate des Grands Prix de Donetsk, Doha, Mannheim et Chantilly ainsi que des Coupes des nations de Rotterdam et Hickstead avec l’Allemand Ludger Beerbaum, également deuxième avec elle de la finale de la Coupe du monde en 2014 à Lyon et médaillé d’argent par équipes des championnats d’Europe de 2013 et 2015.

Contender s’avère aussi être un excellent père de mères. Ainsi, Rosalia La Silla (Holst, Cassini I) s’était classée cinquième des Jeux olympiques de Londres en 2012 avec le Mexicain Alberto Michán Halbinger après avoir décroché l’argent en individuel et par équipes aux Jeux d’Amérique centrale en 2010, puis le bronze par équipes aux Jeux panaméricains de 2011. “C’était un privilège de la monter. Sa plus grande force était son intelligence. Elle n’était pas très démonstrative, mais savait exactement ce qu’elle faisait. En championnats, elle sautait de mieux en mieux jour après jour et se montrait encore meilleure sous la pression. C’est ce qui fait la différence avec les autres chevaux. Elle avait une bonne technique et beaucoup d’amplitude. En outre, elle était très gentille que j’avais même assis mes enfants sur son dos. Elle restera toujours très spéciale pour moi”, se souvient son ancien cavalier. Vendue en 2012 aux Forces armées du Qatar, elle a continué à briller avec Bassem Hassan Mohammed.

Contender n’a pas produit que des cracks de saut d’obstacles. Il a aussi engendré des champions de dressage, à l’image de l’étalon Contango (Old, mère par Kronprinz, Ps), qui a concouru au plus haut niveau avec l’Américaine Mary Alice Malone. Encore meilleur que lui, son fils Ravel (KWPN, mère par Democraat) a remporté la finale de la Coupe du monde en 2009 à Las Vegas et décroché trois médailles de bronze individuelles lors des JO de 2008 et des JEM de 2010 avec l’Américaine Steffen Peters. Contender a même donné des cracks d’attelage, dont Capone II (Holst, mère par Ladalco), double champion du monde au sein du Team de l’Australien Boyd Exell. Son propre frère, Capone I, s’est illustré jusqu’en CSI 5* avec l’Américain Kyle King.

Bref, le défunt Holsteiner doit bien être considéré comme un chef de race. “Il reste une référence en matière d’élevage de chevaux de sport, particulièrement en saut d’obstacles. Il a également eu de l’importance en dressage, notamment grâce à son fils Conteur (Holst, mère par Rasputin). Il est l’un des étalons qui a eu le plus influencé les courants de sang allemands”, confirme Paul Schockemöhle. “Contender est un exemple révélateur de l’influence très importante des héritiers de l’élevage Holsteiner. Par son modèle irréprochable, ses aptitudes naturelles et une incroyable lignée maternelle, il s’inscrit parmi les chefs de race, au même titre que Landgraf I, Lord, Cor de la Bruyère, Capitol I, Caretino, Cassini I, Corrado I et aujourd’hui Casall. Grâce à des fils tels que Concerto II, Con Air ou Contendro I, il a prouvé son potentiel de transmission génétique. L’héritage de Contender dans le Holstein se perçoit en premier lieu à travers l’excellence des lignées maternelles. Il réussit parfaitement aux filles de Landgraf I. En outre, il n’a pas seulement atteint la postérité dans ce stud-book, puisqu’il a aussi excellemment bien produit dans l’Oldenbourg durant ses jeunes années, puis dans la Hanovre à travers Contendro I. Rares sont les sires présentant un tel patrimoine génétique”, conclut fièrement le Dr Thomas Nissen, directeur général du Holsteiner Verband.

Les cracks issus de la souche de Gofine

Ulina I (Holst, Chicago x Ramiro) & Susanne Behring (ALL) 

Cornetto (Holst, Caletto I x Ramiro) & Lars Pedersen (DAN) 

Cassandro I (Holst, Caletto I x Landgraf I) & Jerry Smit (ITA) 

Caliskan (Holst, Caletto I x Leander) & Candice King (É-U) 

Fine Kiss (Holst, Caletto I x Leander) & Gilbert Böckmann (ALL) 

VDL Groep Quatro (SCSL, Quaprice Bois Margot*Quincy x Caletto) & Maikel van der Vleuten (P-B) 

VDL Groep Think Twice II (Holst, Corrado I x Fier de Lui) & Leopold van Asten (P-B) 

ABC Loreen (Holst, Ramiro x Corrado I) & Samantha McIntosh (N-Z) 

Quelques célèbres descendants de Contender

Checkmate 4 (Han) & Meredith Michaels-Beerbaum (ALL) 

Collin (Holst) & Toni Hassmann (ALL) 

Carlo 273 (Holst) & Nick Skelton (G-B), Sergio Álvarez Moya (ESP) 

Capone (Holst) & Kyle King (É-U) 

Chiara 222 (Holst) & Ludger Beerbaum (ALL) 

Colore (Holst) & Hans Dieter Dreher (ALL) 

Chellano (Holst) & Jos Lansink (BEL) 

Canabis (Holst) & Jos Lansink (BEL) 

Controe (Holst) & Marco Kutscher (ALL) 

Conterno Grande (Old) & Marco Kutscher (ALL) 

Montender (KWPN) & Marco Kutscher (ALL) 

Contango (Old) & Mary Alice Malone (É-U), Dressage

Cet article d’archive est paru dans le magazine GRANDPRIX Heroes n°103 en décembre 2017