Le COJO met en garde contre les “fausses informations”
Alors qu’une tribune s’élevant contre le maintien des Jeux olympiques de 2024 à Paris a été publiée mardi 15 septembre dans Le Monde, le comité d’organisation (COJO) présidé par le triple champion olympique de canoë Tony Estanguet, a tenu à réagir, mettant notamment en garde contre les “fausses informations” relayées par les trente signataires.
“Nous respectons les points de vue, les inquiétudes et les oppositions qui peuvent parfois s’exprimer. Depuis la phase de candidature nous sommes ouverts au dialogue et au débat. C’est aussi ce qui a permis de renforcer et de faire grandir notre projet. Il est toutefois important vis-à-vis des Français de ne pas relayer de fausses informations”, rappelle un porte-parole du COJO.
Alors que les opposants au projet de Paris 2024 fustigent le COJO de “dilapider l’argent public dans une opération de prestige pharaonique”, ce dernier précise que “le budget d’organisation des Jeux?est porté à 97% par des investisseurs privés et non par de l’argent public.?Paris 2024 s’est engagé à proposer un nouveau modèle. 95% des sites qui accueilleront les Jeux existent déjà. Seuls 5% seront construits dans la perspective des Jeux et répondent à des besoins pour les territoires et populations : des logements, des crèches, de l’aménagement urbain…”
Pour rappel, des voix s’élèvent actuellement dans le milieu équestre pour accueillir les Jeux olympiques et paralympiques de la discipline sur un autre site que celui de Versailles. Pascal Bouliac, maire de Lamotte-Beuvron, commune du parc équestre fédéral, a ainsi promis “100 millions d’économies au Comité d’organisation des Jeux olympiques” si le site de la Fédération française d’équitation accueille les épreuves. Fontainebleau et Chantilly sont également en lice en cas d’un hypothétique retrait du site des Yvelines.