Serge Lecomte détaille le nouveau protocole sanitaire pour les poneys et chevaux de clubs

Mardi dernier, la délégation interministérielle, rassemblant notamment les ministres de l’Agriculture et des Sports, a validé un protocole sanitaire permettant aux établissements équestres recevant du public, autrement dit les poney-clubs et centres équestres, d’accueillir des cavaliers pour assurer le bien-être, les soins et l’activité physique des équidés. Dans une vidéo publiée samedi, Serge Lecomte, président de la Fédération française d’équitation, a apporté des précisions sur ces nouvelles règles en vigueur au moins jusqu’au 1er décembre.



La Fédération française d’équitation (FFE) avait milité pour, le Gouvernement l’a fait. Et c’est le bien-être des chevaux et poneys de club qui a primé lors des réflexions pour la mise en place de ces mesures dérogatoires validées par le Gouvernement. Contrairement au premier confinement, où les centres équestres étaient restés totalement fermés, au grand dam de leurs dirigeants, les ministres, et notamment celui de l’Agriculture, Julien Denormandie, chaudement salué par Serge Lecomte, ont cette fois-ci entendu les réclamations de la filière pour le bien-être des animaux. Désormais, un à trois cavaliers par jour et par équidé, peuvent venir s’occuper de la cavalerie des établissements recevant du public (ERP).

Liberté est laissée à chaque dirigeant de mettre en place cette initiative ou non, dans la mesure des règles imposées par le nouveau protocole et les précédents, à savoir ceux organisant la distanciation sociale entre chacun ainsi que le port du masque obligatoire à partir de onze ans et la désinfection du matériel commun. Comme l’a précisé Serge Lecomte, les responsables ont aussi le choix de l’organisation et de l’accueil des cavaliers désignés pour venir s’occuper des équidés. Comme tout autre ERP, les centres équestres restent néanmoins fermés, sauf en cas de dérogations comme celles accordées aux sportifs professionnels et de haut niveau, aux cavaliers en formation professionnelle et donc désormais à certains cavaliers de clubs.

Autre condition soulignée par le président de la Fédération, les cavaliers autorisés à venir monter doivent obligatoirement être licenciés à la FFE. Indiquer ses heures de présence sur le registre Covid mis en place sur le site de la FFE permet en effet d’assurer la traçabilité des allées et venues, la rotation des cavaliers et ainsi d’éviter la propagation du virus. En outre, les licenciés sont couverts par le contrat d’assurance fédéral. Concernant les structures elles-mêmes, il appartient aux dirigeants de vérifier auprès de son assureur qu’il est bien couvert par la responsabilité civile professionnelle. Pour Serge Lecomte, il est “inimaginable que les compagnies d’assurance n’assument pas leur contrat en toute situation.” Equi-Générali, assureur historique de la FFE, s’y est d’ailleurs engagé.

Le dernier point détaillé par Serge Lecomte concerne l’encadrement de ces cavaliers. L’autonomie est le maître-mot employé par le président de la FFE. Plutôt que d’organiser des sessions qui favoriseraient la diffusion de la Covid, il conseille aux enseignants d’imaginer de nouveaux moyens pour guider les élèves à distance et leur donner des conseils afin qu’ils fassent ensuite travailler les équidés par eux-mêmes et de façon cohérente. “Cela n’est pas spécialement fait pour les débutants. C’est à vous de rencontrer et d’écouter les cavaliers pour mettre en place une certaine autonomie de leur monte”, a souligné Serge Lecomte à l’adresse des dirigeants. Il a conclu sa déclaration par un appel au sens des responsabilités de chacun pour un retour à la normale le plus rapide possible.



Autre condition soulignée par le président de la Fédération, les cavaliers autorisés à venir monter doivent obligatoirement être licenciés à la FFE. Indiquer ses heures de présence sur le registre Covid mis en place sur le site de la FFE permet en effet d’assurer la traçabilité des allées et venues, la rotation des cavaliers et ainsi d’éviter la propagation du virus. En outre, les licenciés sont couverts par le contrat d’assurance fédéral. Concernant les structures elles-mêmes, il appartient aux dirigeants de vérifier auprès de son assureur qu’il est bien couvert par la responsabilité civile professionnelle. Pour Serge Lecomte, il est “inimaginable que les compagnies d’assurance n’assument pas leur contrat en toute situation.” Equi-Générali, assureur historique de la FFE, s’y est d’ailleurs engagé.

Le dernier point détaillé par Serge Lecomte concerne l’encadrement de ces cavaliers. L’autonomie est le maître-mot employé par le président de la FFE. Plutôt que d’organiser des sessions qui favoriseraient la diffusion de la Covid, il conseille aux enseignants d’imaginer de nouveaux moyens pour guider les élèves à distance et leur donner des conseils afin qu’ils fassent ensuite travailler les équidés par eux-mêmes et de façon cohérente. “Cela n’est pas spécialement fait pour les débutants. C’est à vous de rencontrer et d’écouter les cavaliers pour mettre en place une certaine autonomie de leur monte”, a souligné Serge Lecomte à l’adresse des dirigeants. Il a conclu sa déclaration par un appel au sens des responsabilités de chacun pour un retour à la normale le plus rapide possible.