Pierre Le Goupil et Benjamin Aillaud intègrent les comités techniques de la FEI

Voilà une excellente nouvelle pour la France. À partir de la semaine prochaine, la France comptera au moins un représentant de plus dans les instances dirigeantes de la Fédération équestres internationale. Hier, son conseil d’administration a désigné Pierre Le Goupil et Benjamin Aillaud membres respectivement des comités de concours complet et d’attelage. Ils rejoindront Constance Popineau, membre du tribunal. Lundi, un autre Tricolore pourrait être élu président du comité d’endurance, qui doit être intégralement renouvelé.



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Deux nouveaux Français vont intégrer les hautes instances de la Fédération équestre internationale. Le conseil d’administration de la FEI en a décidé ainsi à l’occasion de sa réunion tenue hier en visioconférence, cinq jours avant l’assemblée générale. Après       Constance Popineau (tribunal), Pierre Le Goupil et Benjamin Aillaud vont rejoindre les comité de concours complet et d’attelage. Deux très bonnes nouvelles pour la France, premier organisateur de concours au monde, dont l’influence restait trop limitée à la FEI, par rapport à celle de la Grande-Bretagne, des États-Unis ou de l’Allemagne. Une belle consécration pour le grand chef de piste normand ainsi que pour le meneur occitan, deux hommes qui ont toujours réfléchi de façon ouverte à l’avenir de leur sport. Leur mandat court de fin 2020 à fin 2024. Ils succèdent respectivement au Suédois Lars Christensson, cavalier, commissaire au paddock et chef de piste, et à l’Australien Boyd Exell, meneur le plus titré de l’histoire de l’attelage. Soutenu par la Fédération française d’équitation, Pierre Le Goupil était en concurrence avec le chef de piste et délégué technique australien Wayne Copping, le chef de piste, steward et délégué technique polonais Marcin Konarski, le chef de piste, steward et délégué technique britannique Alec Lochore, le chef de piste, steward, juge et délégué technique uruguayen Juan Carlos Núñez Araújo et enfin l’Irlandais David O’Meara. Benjamin Aillaud, lui, n’était opposé qu’au meneur américain James Fairclough.

La présidente du comité des nominations de la FEI, la Suissesse Nayla Stössel, organisatrice du CSIO 5* de Saint-Gall, a donné un aperçu des candidatures reçues pour les dix-huit postes vacants dans ces comités. Trente-six candidatures ont été reçues pour les dix devant faire l’objet de nominations par le conseil d’administration, tandis que treize candidats au total ont postulé pour les huit postes vacants soumis au vote de l’assemblée générale. Outre les deux Français, ont été nommés la juge et steward sud-africaine Diane Baxter au comité de saut d’obstacles, en remplacement du juge japonais Kazuya Hirayama, l’entraîneur et sélectionneuse allemande Monica Theodorescu au comité de dressage, en remplacement de George Williams, ancien président de la sous-fédération américaine de la discipline, le juge et ancien athlète allemand Dietmar Otto au comité de voltige, en remplacement du champion allemand Kai Vorberg, et la Néerlandaise Joyce Heuitink, cavalière en CDI et chef de l’équipe des Pays-Bas, au comité de para-équestre, en remplacement de juge néerlandaise Hanneke Gerritsen.



Christian Lozano serait favori pour la présidence du comité d’endurance

Ajoutons que le mandat de membre du comité d’endurance (mis en sommeil fin 2018) de Stéphane Chazel, cavalier, éleveur, marchand et président de l’Association du cheval Arabe, prend fin cette année. La composition du nouveau comité sera connu mardi lors de la seconde réunion du conseil d’administration. Dans cette discipline, qui a connu et connaît encore des remous et scandales, ils sont pas moins de dix-sept (!) à briguer les quatre places en jeu : le Belge Pierre Arnould, suspendu depuis le 2 octobre pour des raisons si obscures que la FEI n’a même pas jugé nécessaire de les préciser, le vétérinaire et chef de piste iranien Ahmadreza Cheraghi, la vétérinaire britannique Sarah Coombs, présidente du comité temporaire chargé de refonder le règlement d’endurance, le juge et délégué technique espagnol Daniel Fenaux, le cavalier et sélectionneur national français Jean-Michel Grimal, la cavalière et entraîneur argentine Cecilia Hynes, la double championne du monde américaine Valerie Kanavy, membre du comité temporaire, le juge et steward chilien Antonio Llompart, le cavalier et entraîneur portugais Vasco Lopes Avó, le juge, steward et directeur de cours français Christian Lozano, la juge et steward botswanaise Sharon du Plessis, le cavalier uruguayen Luis Puig, la cavalière et entraîneur néo-zélandaise Susan Reid, la cavalière et entraîneur néerlandaise Iris van der Horst, la juge et steward brésilienne Elisabeth van Schelle, la cavalière et entraîneur allemande Anne Wegner et enfin le juge, steward et délégué technique malais Mou Soon Yap.

Concernant la présidence du comité, sont candidats le Qatarien Mr Dhafi Rashid Almarri, Pierre Arnould, Daniel Fenaux et Christian Lozano. Ce dernier serait favori pour l’élection, prévue lundi. Pour la présidence du comité de voltige, l’assemblée générale devra choisir entre le longeur britannique John Eccles, déjà en poste depuis fin 2015, et la juge et déléguée technique slovaque Pavla Krauspe. Deux candidats également au comité dit d’audit et conformité, en charge des questions comptables: la Zambienne Theola Barclay et le Chypriote Polyvios Polyviou. À noter que le Canadien le Canadien Mark Samuel, premier vice-président de la FEI, la Barbadine Monique Archer, le Taïwanais Jack Huang, le Japonais Kimihiro Okubo, la Namibienne Brigitte Mathias et la Kenyane Mary P. Binks sont les seuls candidats aux postes respectifs de président et vice-présidente du groupe régional IV, président et vice-président du groupe VIII, et présidente et vice-présidente du groupe IX. Idem pour la Hong-Kongaise Amanda Bond, à la présidence du comité de para-dressage, l’Américain Mark Hart, à la présidence du comité médical, et la Britannique Janice Shardlow, à la présidence du comité d’audit et conformité.