Un vent de nouveauté souffle chez Destrier
Rencontre avec Marine Slove, vétérinaire et nutritionniste chez Destrier
Pourquoi un vétérinaire chez Destrier ?
Parce que la nutrition est indissociable de la santé ! Comme dit l’adage, « il vaut mieux prévenir que guérir » or on sait aujourd’hui qu’une alimentation équilibrée et des pratiques alimentaires adaptées permettent de prévenir l’apparition de nombreuses pathologies. Avant, je soignais les coliques, les ulcères gastriques, les fourbures ou les myosites avec des médicaments aujourd’hui, j’interviens en amont par le biais de l’alimentation pour empêcher que ces maladies ne surviennent, ou au moins pour éviter qu’elles ne récidivent chez des chevaux à risque...
C’est quoi l’expertise et la qualité Destrier ? Des nouveautés de ce côté-là ?
La nutrition équine est un domaine complexe : il faut connaître l’anatomie digestive du cheval, la physiologie de la digestion mais aussi toutes les pathologies liées à l’alimentation. Mais ça ne suffit pas ! En effet, pour garantir la qualité d’un aliment, il faut aussi avoir une connaissance pointue des matières premières utilisées et de leur composition biochimique. Mais ça non plus ne suffit pas ! Car en plus, il faut savoir encadrer des procédés de fabrication, garantir la qualité sanitaire des aliments, assurer leur traçabilité, avoir une approche qualité spécifique pour ce qui est des éventuelles substances dopantes, etc... Notre métier de fabricant d’aliments, c’est d’être capable de mettre toute cette expertise très complexe dans des programmes alimentaires compréhensibles et applicables par tous. Dans les nouveautés, nous avons récemment amorcé un exercice de transparence sur nos ingrédients, et ce afin de renforcer le contrat de confiance qui existe déjà avec nos clients.
En quoi Destrier se distingue aujourd’hui des autres marques ?
Sans hésitation : par notre conviction qu’une bonne alimentation ne repose pas sur un aliment miracle mais sur une approche globale. Autrement dit, on ne vend pas un aliment mais un programme alimentaire complet qui répond aux besoins spécifiques d’un effectif de chevaux ou d’un cheval en particulier. On y inclut tous les conseils en rationnement qui nous semblent nécessaires : gestion des fourrages ou de l’abreuvement, bonnes pratiques de distribution associées, etc. Nos technico-commerciaux disposent d’un logiciel de rationnement performant (Destrier ONE), ils sont formés en nutrition équine et à jour des nouvelles connaissances, ils sont à même d’effectuer des analyses de foin car nous disposons d’un laboratoire d’analyse, etc. Cette démarche de conseil et de nutrition de précision est l’ADN de Destrier.
La marque Destrier apporte-t-elle une contribution à la recherche en nutrition équine ?
Oui, bien sûr ! Comme en nutrition humaine, des recherches sont menées pour affiner nos connaissances de la physiologie digestive du cheval et, in fine, améliorer la nutrition équine. Si nous sommes une toute petite équipe chez Destrier, nous avons la chance de travailler au sein d’une entreprise de nutrition animale qui a une expertise multi-espèces et qui est structurée pour faire ce qu’on appelle de la R&D (Recherche & Développement). Grâce à cela, nous disposons de budgets pour mener des essais terrains. Aujourd’hui et c’est dans l’air du temps, notre R&D est orientée sur le retour aux besoins fondamentaux et naturels du cheval. Je ne peux évidemment pas en dire trop, mais nous travaillons sur deux thématiques passionnantes. La première est une toute nouvelle approche alimentaire pour la prévention des ulcères gastriques. La seconde nous permet de mieux comprendre les relations qui existent entre dépenses énergétiques et besoins nutritionnels, selon le type d’effort et son intensité. Nous travaillons pour cela en collaboration avec la start-up Equisense.
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