La Fédération émiratie se félicite de pouvoir à nouveau organiser des épreuves dès janvier 2021

Si, dans sa décision rendue le mois dernier, le Tribunal arbitral du sport a confirmé la suspension de la Fédération d’équitation et de course des Émirats arabes unis imposée par la Fédération équestre internationale , il n’a en revanche pas retenu l’interdiction, également souhaitée par la FEI, d’étendre cette suspension jusqu’au 31 mars 2021 concernant les épreuves, chevaux, cavaliers et officiels d’endurance. Dans un communiqué, l’autorité émiratie se félicite naturellement de la clémence, qui lui permettra de reprendre l’ensemble de ses activités dès le 1er janvier 2021.



La Fédération d’équitation et de course des Émirats arabes unis (UAEERF) se félicite que la décision initiale du conseil d’administration de la Fédération équestre internationale (FEI), datée du 24 septembre, ait été partiellement annulée par le Tribunal arbitral du sport (TAS). La suspension initialement imposée par la FEI interdisait la tenue d’épreuves d’endurance aux Émirats jusqu’au 31 mars 2021. Cette suspension a été réduite, de sorte que toutes les disciplines équestres peuvent désormais reprendre la compétition à partir du 1er janvier 2021. Cette décision du TAS a d’ailleurs été ratifiée le 23 novembre 2020 par l’assemblée générale de la FEI.

“Le TAS a également souligné que le reste de la suspension ne devrait en aucun cas interférer avec l’organisation d’événements devant se tenir aux Émirats arabes unis à partir du 1er janvier 2021, autorisant explicitement toute activité administrative préparatoire à avoir lieu maintenant pour les activités à partir du 1er janvier 2021. Notamment , les amendes initialement imposées par la FEI ont également été réduites de moitié par le TAS, tandis qu’une ordonnance de la FEI demandant à l’UAEERF de payer les frais juridiques de la FEI a été complètement annulée par le TAS”, se réjouit l’UAEERF dans son communiqué de presse. “Nous notons la réduction significative des sanctions par le TAS. Nous avons considéré que les sanctions initiales étaient totalement disproportionnées. Nous examinerons la décision dans son intégralité une fois que nous l’aurons reçue avant d’envisager toute autre mesure juridique. Pour l’instant, nous travaillons dur pour remettre les cavaliers, propriétaires et organisateurs sur les rails à partir du 1er janvier”, commente pour sa part Ghanem al-Hajri, secrétaire général de l’UAEERF.



Le 24 septembre 2020, l’UAEERF a été suspendu par le conseil d’administration de la FEI à la suite d’une enquête sur des allégations selon lesquelles lors de deux compétitions nationales d’endurance, la Sheikh Mohammed Cup, disputée le 4 janvier 2020, et la President’s Cup, disputée le 10 février 2020, le nombre de cavaliers étrangers autorisés en vertu des règles de la FEI avait été dépassé. D’habitude, ces deux épreuves se disputent sous l’égide de la FEI, ce qui n’a pas été le cas, l’UAEERF refusant les nouveau règlement international de la discipline. “La suspension était fondée exclusivement sur le dépassement du quota de cavaliers étrangers pour les événements nationaux et n’alléguait aucune violation du bien-être ou de l’intégrité du cheval”, a beau jeu de rappeler l’UAEERF, même si bien des problèmes en la matière sont continuellement révélés de saison en saison.

L’UAEERF avait logiquement interjeté appel de la décision de la FEI devant le TAS. À la suite d’une audition les 12 et 13 novembre, le 17 novembre, le TAS a rendu une décision dans laquelle il a partiellement annulé la sanction de la FEI, et partiellement fait droit à l’appel de l’UAEERF, réduisant les peines imposées. Le TAS a décidé que la période de suspension prendrait fin pour toutes les disciplines, y compris l’endurance, le 31 décembre 2020. Dix-huit épreuves sont déjà programmées entre le 5 janvier et le 21 mars, dont trois CEI 3*, sur les sites de Bou Thib et Diubaï.