Christian Kukuk remporte le Grand Prix Coupe du monde de Riyhad

Deux Français en deuxième manche

Le Grand Prix Coupe du monde Longines de Riyhad, en Arabie Saoudite, comptait vingt-cinq engagés, avec un mélange de cavaliers « locaux » confrontés à quelques-uns des meilleurs cavaliers mondiaux.
C’est Roger-Yves Bost qui ouvrait ce Grand Prix avec Castelforbes Vladimir (Vivaldo van het Costersveld), qui sortait avec une faute commise sur le vertical numéro dix. Juste après lui, les trois couples suivants, Ludger Beerbaum/Mila (Monte Bellini), Julien Epaillard/Alibi de la Roque (Mylord Carthago) et Jos Verlooy/Varoune (Verdi TN), sortiront de piste sans encombre. Jeanne Sadran ne parviendra pas à les imiter, Vannan fautant sur la palanque placée en numéro sept.
Dixième à prendre le départ, l’Allemand Philip Weishaut réalisera le quatrième parcours sans pénalité avec le Selle Français Asathir (Diamant de Semilly), ex-Tecla d’Auge, né chez Susana et Julien Epaillard. Il sera imité par Daniel Deusser/Scuderia 1913*Tobago Z (Tangelo vd Zuuthoeve) et Christian Kukuk/Mumbai (Diamant de Semilly), portant à six le nombre de couples sans-faute. Kevin Staut et Tolede de Mescam*Harcour fautent, comme Bosty, sur le vertical numéro dix, mais sont qualifiés in extremis pour la deuxième manche grâce au chronomètre le plus rapide de l’épreuve.

Christian Kukuk le plus rapide

Kevin s’élançait donc en premier dans cette deuxième manche, sans grand espoir de victoire, puisqu’il était le seul cavalier à quatre points, mais avec pour objectif de réaliser un sans-faute rapide et d’essayer de grapiller quelques places. Un objectif réussi, ce qui lui vaudra la sixième place finale.
 Christian Kukuk, qui suivait le Français, se montrait encore plus rapide, sans faire tomber aucune barre, mettant la pression sur les concurrents à suivre. Le Belge Jos Verlooy, également sans-faute, reste cependant à près de deux secondes du chrono du leader, alors que Ludger Beerbaum ne joue pas franchement le chrono, mais reste sans-faute malgré un gros sursis en sortie de double. 

Scuderia 1918*Tobago Z est souvent très rapide, mais cette fois il ne peut rien face à Christian Kukuk et Mumbai, échouant à près d’une seconde. Philip Weishaupt joue le jeu, mais un désaccord avec Asathir après un virage serré sur l’antépénultième obstacle engendre une chute (sans gravité) de Philip et son élimination. Dernier à prendre le départ, Julien Epaillard joue la victoire comme à son habitude. Tout se déroule bien jusqu’au vertical placé en avant-dernier, qu’Alibi de la Roque renverse. Julien n’aurait pas été loin de la victoire, puisqu’il est trois dixièmes plus lent que le vainqueur Christian Kukuk, mais en ayant probablement ralenti pour aborder le dernier. Le Normand doit se contenter de la cinquième place juste devant son compatriote et presque voisin Kevin Staut. 

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