“Hormis la situation sanitaire liée au Covid-19, tous les feux sont au vert”, Sophie Dubourg

Qualifiées pour les Jeux olympiques de Tokyo 2021, les équipes de France de saut d’obstacles, de concours complet, de dressage et de para-dressage sont d’ores et déjà au travail afin d’être préparées au mieux pour le plus grand rendez-vous sportif de la planète. Dans un communiqué de la Fédération française d’équitation (FFE), la directrice technique nationale Sophie Dubourg fait le point à moins de deux cents jours de l’échéance majeure de la saison. 



“Hormis la situation sanitaire liée au Covid-19, tous les feux sont au vert”, confirme Sophie Dubourg, la directrice technique nationale de la Fédération française d’équitation (FFE). “Le fait d’être qualifiés nous permet d’attaquer la préparation sereinement, même si tout encore est flou et incertain concernant les Jeux de Tokyo. On vit au jour le jour, on travaille, on prépare et si jamais il n’y a pas Tokyo, tout ce travail ne sera pas perdu, car il y a des championnats d’Europe et du monde à venir et surtout les Jeux olympiques de Paris dans trois ans !”

Le report d’un an des Jeux olympiques de Tokyo a, évidemment, perturbé le tableau de marche de la FFE. “Côté logistique, notamment pour les logements, nous avons reporté les réservations d’un an. Sur le plan sportif, nous avons aussi fait le tour des propriétaires et des cavaliers et toutes les réactions ont été positives. Nous avons mis en place un accompagnement des couples par le biais de stages afin de compenser le manque de concours. Le para-dressage a aussi mis en place des master-class qui fonctionnent très bien ; c’est même la discipline qui a le plus travaillé depuis l’année dernière !”, explique Sophie Dubourg. 

Outre les regroupements, le staff fédéral va bien sûr s’appuyer sur les compétitions pour affiner ses choix, puis les sélections en vue des Jeux. “Nous n’avons jamais eu un calendrier aussi étoffé et il faut vraiment saluer tous les organisateurs de leur investissement ! Nous avons le devoir de maintenir les engagements de nos couples”, poursuit Sophie Dubourg. ”-“Notre programme va bien sûr s’appuyer sur les étapes du Grand National de dressage, de saut d’obstacles et de concours complet mais aussi sur des concours internationaux en France ou à l’étranger lors des tournées d’hiver.”

 

Ce début d’année a permis aux troupes de se retrouver et de constater que “le moral est bon. Nous avons la chance de pratiquer un sport où le respect des gestes barrières n’est pas un problème. Et puis, soit nous sommes en extérieur, soit dans des manèges qui ont des volumes et une ventilation suffisante pour respecter les consignes sanitaires”

Ces retrouvailles ont été joyeuses – “Tout le monde était vraiment content de se retrouver !” - et fructueuses : “Nous avons fait les premiers regroupements en jumping et en complet. Les cavaliers ont bien travaillé pendant l’hiver et nous allons pouvoir commencer à dérouler le programme mis en place, notamment la mise en condition des chevaux par rapport aux conditions climatiques qui nous attendent au Japon. Cela demande un gros travail de lecture vétérinaire pour chaque cheval ; on travaille sur la récupération, les lactates, la température, les textiles… C’est passionnant !” Les cavaliers ne seront pas en reste : “Nous allons utiliser la chambre thermique de l’Insep afin qu’eux aussi soient préparés au mieux pour supporter les conditions climatiques qui peuvent être assez rudes l’été au Japon”. “Le programme est fait, tout le monde est au travail, c’est parti !”, conclut Sophie Dubourg.