Les couples qui ont marqué l'histoire de la Coupe du monde de dressage

En 1984, le Néerlandais Joep Bartels, inspiré par l’Allemand Reiner Klimke, a eu l’heureuse idée de créer une compétition internationale de dressage se disputant au son et au rythme de la musique. De cette belle initiative a découlé la naissance d’une Coupe du monde, en 1985, sept ans après celle de saut d’obstacles. Au printemps 1986, la toute première finale, organisée à Bois-le-Duc, a récompensé la Danoise Anne-Grethe Jensen avec Marzog. En tout, la cité du Brabant a accueilli dix des vingt-huit finales disputées. Du 17 au 21 avril à Lyon, la France organise cet événement planétaire pour la deuxième fois, après l’avoir reçu à Paris, en 1991. Si les Pays-Bas dominent largement le palmarès, le circuit indoor a aussi révélé de grands couples allemands. Il a même été remporté par une Française, Margit Otto-Crépin, il y a vingt-cinq ans déjà. Promenade historique à travers les paires qui ont marqué ce grand rendez-vous.



Margit Otto-Crépin et Corlandus, l’honneur de la France

Margit Otto-Crépin et Corlandus. Ces deux noms resteront à jamais gravés dans les annales du dressage français. En 1983, peu avant Noël, Margit Otto-Crépin fait l’acquisition de Corlandus, alors âgé de sept ans. La cavalière attendait cela depuis près de deux ans, et son véritable coup de cœur pour ce grand bai d’1,80m, est intervenu lors d’une compétition organisée à Donaueschingen, en 1981. Le couple prend rapidement ses marques et trouve vite le chemin de la victoire. En 1987, le duo formé par cette cavalière d’origine allemande, née en 1945 à Sarrebruck et naturalisée française en 1971, et par ce hongre Holstein né en 1976 de l’union de deux merveilleuses lignées de sauteurs (Cor de la Bryère x LandgrafI) remporte la médaille d’or aux championnats d’Europe de Goodwood, en Grande-Bretagne. Cette victoire signe le début de la plus impressionnante carrière de l’histoire du dressage français. L’année suivante, ils confirment leurs très bonnes dispositions internationales en remportant la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Séoul, derrière l’Allemande Nicole Uphoff avec Rembrandt. 

En 1989, la finale de laCoupe du monde est organisée pour la première fois sur la fameuse piste ovale de la Scandinavium Arena de Göteborg. Près d’onze mille spectateurs sont venus assister au probable troisième sacre de la Suissesse Christine Stückelberger et de son cheval Suédois Gauguin de Lully. Favorite, cette paire avait remporté sa première finale de Coupe du monde en 1987, à Essen en Allemagne (73,3%), avant de confirmer en 1988, à Bois-le-Duc, avec une moyenne de 75%. C’était sans compter sur le couple fort du moment: Margit Otto-Crépin et Corlandus. À quelques semaines de la grande finale, Margit et Corlandus étaient apparus au CDI-W de Neumünster pour une répétition générale. 

La cavalière avait alors décidé de tester une toute nouvelle chorégraphie, portée par une nouvelle musique, en vue de la finale suédoise. Sans même pouvoir dérouler une seule fois sa nouvelle reprise à la maison, le couple s’était imposé en Allemagne. De bon augure. 

Pour sa première finale de Coupe du monde, la Française ne faillit pas face à la pression. Au contraire, elle produit l’une de ses plus belles performances, sortant de piste avec une moyenne de 77%. Margit et Corlandus dominent largement Christine et Gauguin de Lully (71,8%). Cette victoire reste aujourd’hui le seul succès français dans l’histoire de la Coupe du monde. Quelques mois plus tard, Margit et Corlandus ont décroché la médaille d’argent aux championnats d’Europe de Mondorf-les-Bains au Luxembourg, derrière Nicole Uphoff et Rembrandt. Margit Otto-Crépin reste la seule cavalière française à avoir participé à deux finales de Coupe du monde. En effet, sept ans plus tard, en 1996, elle a terminé deuxième avec son gris Lucky Lord, derrière la reine Anky van Grunsven et Bonfire. Corlandus s’est éteint en 2001 à l’âge de vingt-cinq ans.

Monica Theodorescu et Ganimedes, la révélation 

À dix-huit ans, alors qu’elle s’était déjà fait un nom sur le circuit Jeunes Cavaliers, Monica Theodorescu croise le chemin de Ganimedes. Son père, le Roumain George Theodorescu, remarque le jeune cheval noir de trois ans, pas encore débourré, chez le marchand de renom Hof Kasselmann. Alors que ce fils de Grunhorn III et d’une mère par le Pur-sang Fidalgo était initialement destiné à des clients, George décide de l’acheter pour Monica. Un choix qu’il n’a certainement pas regretté! Ce Westphalien marque à jamais la carrière de la cavalière allemande, lui permettant de faire ses premiers pas en équipe nationale Seniors, mais aussi de décrocher ses premières médailles au plus haut niveau international. Doté d’un équilibre naturel idéal, Ganimedes poursuit tout naturellement son ascension vers le Grand Prix. 

Le couple se lance dans son premier concours international à Paris, en 1986. En 1988, à Séoul, Monica Theodorescu et Ganimedes décrochent l’or olympique par équipes avant de remporter deux médailles d’or aux championnats d’Europe de Mondorf-les-Bains, en 1989. L’année suivante, le duo remporte l’or par équipes et le bronze individuel aux premiers Jeux équestres mondiaux, à Stockholm. En 1991, une blessure de Ganimedes éloigne le couple des carrés de dressage. L’année suivante, Monica découvre le circuit Coupe du monde avec Grunox, dans le but d’économiser Ganimedes en vue des Jeux olympiques. Le couple formé par Monica et Grunox est si compétitif que c’est avec ce Hanovrien par Grunewald que l’Allemande remporte la médaille d’or par équipes à Barcelone. 

Après une troisième place à Göteborg pour sa première finale, Monica retrouve le plus haut niveau avec Ganimedes, se qualifiant pour la finale de Bois-le-Duc, en 1993. Une véritable révélation, puisque le couple l’emporte avec une moyenne de 81,6%, devant deux autres illustres couples allemands, Sven Rothenberger avec Ideaal et Isabell Werth avec Fabienne. En tant que tenante du titre, Monica ne présentera Ganimedes qu’une seule fois avant la finale de 1994. À Göteborg, le couple semble toujours aussi intouchable, et conserve logiquement sa couronne grâce à une moyenne de 77,3%. Cette fois encore, Monica devance deux compatriotes, Klaus Balkenhol avec Goldstern et Nicole Uphoff avec Hermann’s Grand Gilbert. 

En 1995, Monica et Ganimedes atterrissent à Los Angeles pour leur troisième finale d’affilée avec le statut de favoris. La première finale américaine marque alors deux tournants majeurs: l’émergence d’Anky van Grunsven et Bonfire, et le début du règne néerlandais. Avec une moyenne de 77,99%, Monica et Ganimedes ne peuvent rivaliser avec la future reine de la Libre, qui l’emporte avec plus de 83%. Après cette très belle deuxième place, Monica décide de retirer de la compétition son partenaire de longue date, alors âgé de dix-sept ans. En 2006, Ganimedes s’est éteint à vingt-huit ans. Monica, elle, est devenue sélectionneuse nationale de la Mannschaft après l’intérim de Jonny Hilberath consécutif au décès d’Holger Schmezer.



Anky van Grunsven et Bonfire, incontestables rois de la Libre

Avec Bonfire, la Néerlandaise Anky van Grunsven a révolutionné l’exercice de la Reprise Libre en Musique. Acheté à l’âge de deux ans et demi, le hongre Oldenbourg bai par Welt As et une mère par Praefectus a surpris sa cavalière, qui ne se doutait pas du potentiel de son compagnon. Le couple marquera à jamais les esprits et l’histoire du dressage. Neuf fois champion des Pays-Bas, il a remporté sa plus belle victoire à Sydney, en 2000, à l’occasion des Jeux olympiques. Incontestable roi de la Kür, Bonfire a dominé tous ses concurrents dans cette épreuve qui lui correspondait si bien. C’est naturellement en Coupe du monde, véritable championnat du monde indoor de la RLM, qu’Anky et Bonfire ont écrit les plus belles pages de leur histoire et de celle du dressage. Avec cinq victoires au compteur, le couple multi médaillé européen et mondial y a trouvé son terrain de jeu idéal. Entre 1995 et 2000, Anky et Bonfire se sont imposés cinq fois en six saisons. 

La paire magique remporte sa première finale à Los Angeles, avec une moyenne de 83,11%, devançant les mythiques Monica Theodorescu et Ganimedes (77,99%). Ce titre annonce le début d’une longue série se poursuivant dès l’année suivante à Göteborg. En Suède, Anky et Bonfire obtiennent une moyenne de 79,94%, devançant la Française Margit Otto-Crépin et Lucky Lord (77,69%). En 1997 à Bois-le-Duc, chez eux aux Pays-Bas, Anky et Bonfire sont de nouveau déclarés vainqueurs de la Coupe du monde. Devant son public, le couple obtient une moyenne de 82,09% et domine le duo allemand formé par Sven Rothenberger et Jonggor’s Weyden (79,01%). En 1998, la terre tremble à Göteborg lorsque les indétrônables sont battus (80,61%) par la Suédoise Louise Nathhorst en selle sur LRF Walk on Top (82,76%). Anky et Bonfire s’en relèvent et récupèrent leur couronne dès l’année suivante à Dortmund (82,69%), aux dépens d’Isabell Werth, en selle sur Nissan Anthony FRH (80,31%). Ils s’empareront même d’un ultime titre en 2000, à Bois-le-Duc, avec un record personnel à la clé (83,12%). 

Capables de détrôner les intouchables Allemands, Anky et Bonfire restent pour beaucoup un couple légendaire. Ensemble, ils ont élevé le niveau artistique et spectaculaire de cette épreuve souvent boudée par d’autres. À vrai dire, la Reprise Libre en Musique a vraiment pris toute sa dimension à la fin des années 90. Bonfire s’est éteint en octobre 2013 à l’âge de trente ans. Il restera sans doute à jamais le compagnon préféré de sa cavalière.

Ulla Salzgeber et Rusty, l’année de trop 

En juillet 2013, l’Allemande Ulla Salzgeber a, à son tour, perdu son plus fidèle partenaire, Rusty. À vingt-cinq ans, après sept années de retraite paisible, ce Letton fils de Rebus et d’une mère par le Trakehner Akzent a quitté sa cavalière au terme d’une vie remplie de succès. Ce puissant bai croise la route d’Ulla alors qu’il était encore tout jeune et placé en dépôt-vente dans les écuries d’Alexander Moksel, un cavalier de saut d’obstacles. Le couple intègre la Mannschaft en 1997, lors des championnats d’Europe de Verden. Des débuts gratifiés d’une médaille d’or par équipes et d’une sixième place individuelle. Rapidement, le duo devient le pilier de cette équipe allemande. Rusty et Ulla ont côtoyé les paires les plus légendaires de la discipline tels qu’Anky van Grunsven et Bonfire ou Isabell Werth et Gigolo. Malgré cette concurrence très relevée, il est parvenu à se hisser au sommet, remportant une médaille d’argent individuelle aux championnats d’Europe d’Arnhem, en 1999, avant de décrocher le bronze aux Jeux olympiques de Sydney. 

Après le départ en retraite du phénoménal Gigolo, Ulla et Rusty deviennent rapidement les nouveaux leaders de l’équipe allemande. Grâce à leur célèbre Reprise Libre en Musique sur le thème enivrant de “Carmina Burana”, ils explosent sur le circuit Coupe du monde. En 2001, à Arhus au Danemark, ils l’emportent largement avec une moyenne de 81,24%. Isabell Werth, rivale de toujours d’Ulla, termine deuxième avec Anthony FRH. L’année suivante, Ulla Salzgeber et Rusty arrivent à Bois-le-Duc avec le statut de grandissimes favoris. Ulla est alors âgée de quarante-trois ans, et Rusty, quatorze. Le couple est à son zénith, ce que vont apprécier le public et les juges, puisque la paire remporte sa deuxième finale de Coupe du monde devant le Danois Lars Petersen sur Blue Hors Cava. Malgré quelques petits imprévus, l’Allemande reste imbattable avec une moyenne de 81,57%. 

En 2003, tout va basculer à Göteborg. Encore une fois, Ulla et Rusty sont annoncés comme les favoris à leur propre succession. Sur le carré, le couple tient parfaitement son rang, produisant l’une de ses meilleures prestations pour décrocher un troisième titre avec une moyenne de 82,19%. Cependant, l’Allemande ne pourra pas savourer cette troisième couronne très longtemps. En effet, Rusty est contrôlé positif à la testostérone propionate. Le couple est suspendu deux mois par la Fédération allemande et se voit contraint de rendre sa médaille d’or, réattribué au couple américain formé de Debbie McDonald et Brentina. Rusty a quitté la scène internationale après une ultime médaille olympique, obtenue en 2004 à Athènes.



Anky van Grunsven et Salinero, l’histoire continue

Après avoir largement dominé le circuit avec son fidèle Bonfire, Anky van Grunsven entend prouver qu’elle n’est la femme d’un seul cheval. La Néerlandais était, forcément, très attendue par la concurrence, les juges et le public avec sa nouvelle monture, le grand noir Salinero. Ce fils de Salieri et d’une mère par Lungau a la lourde responsabilité de porter à nouveau sa cavalière vers les sommets du dressage international, et surtout de lui faire tenir son rang de reine de la Reprise Libre en Musique. De fait, le grand Hanovrien ne va pas la décevoir, et Anky va de nouveau survoler cet exercice. 

Initialement destiné à une carrière en saut d’obstacles - il est le propre frère de l’olympique Seven Up - Salinero voit son destin chamboulé lorsque le mari et entraîneur d’Anky, Sjef Janssen, lui décèle un véritable potentiel pour le dressage. Salinero doit normalement évoluer dans sa nouvelle discipline de prédilection sous la selle de l’Américaine Tess Guilder, mais la vente ne se fait pas. Anky décide alors de conserver le hongre. En 2004, alors qu’il n’a que huit ans, Salinero remporte sa première finale de Coupe du monde à Düsseldorf! Avec une moyenne de 83,45%, la star du dressage s’impose devant son compatriote Edward Gal, à l’époque en selle sur Gestion Lingh (80,63%). Quelques mois plus tard, Salinero offre à Anky van Grunsven son deuxième sacre olympique à Athènes, en Grèce. Pour la première fois de l’histoire, une cavalière de dressage remporte deux fois les Jeux olympiques avec deux chevaux différents. 

En 2005, la paire fait le voyage jusqu’aux États-Unis, et plus précisément à Las Vegas, pour une finale à l’américaine. Anky et Salinero atteignent une toute autre dimension en s’imposant avec une moyenne de 86,73%, une nouvelle fois devant Edward Gal et Lingh (85,23%). Ce dernier avait pourtant remporté le Grand Prix, accroissant la pression sur les épaules de la tenante du titre. En 2006, à Amsterdam, Anky et Salinero décrochent leur troisième couronne consécutive en améliorant encore leur précédent score grâce à une moyenne de 87,75%. Isabell Werth et Warum Nicht FRH doivent se contenter de la deuxième place (81,15%). Absents de l’édition 2007, Anky et Salinero signent leur grand retour gagnant sur leur circuit de prédilection, en 2008 à Den Bosch. Leur quatrième victoire, obtenue avec une moyenne de 85,2%, aux dépens d’Isabell Werth et Warum Nicht (82,6%), sera le dernier succès du couple, mais aussi de la Néerlandaise en Coupe du monde. Quelques mois plus tard, Anky et Salinero conserveront leur titre olympique, faisant d’Anky la seule cavalière à avoir remporté trois fois les Jeux olympiques. Salinero contribuera à une dernière médaille de bronze néerlandaise, aux Jeux olympiques de Londres, à dix-huit ans!

Adelinde Cornelissen et Parzival, la relève néerlandaise 

Jusqu’alors, les Pays-Bas n’avaient pas trouvé de successeur aux couples qu’Anky van Grunsven avait formés avec Bonfire puis Salinero en Coupe du monde. Le duo Edward Gal/Totilas aurait parfaitement pu prendre cette place vacante de roi de la Reprise Libre en Musique, mais le destin et l’argent de Paul Schockemöhle en ont décidé autrement - ils ont tout de même remporté une belle et grande victoire, en 2010 à Bois-le-Duc, avec une moyenne de 89,8%. Le flambeau est repris en main par Adelinde Cornelissen et Jerich Parzival, un autre couple qui a marqué l’histoire du circuit hivernal. 

Malgré des débuts très compliqués en raison de son caractère très regardant et inquiet en piste, Adelinde Cornelissen n’a jamais douté du potentiel de son fils de Jazz et d’une mère par Ulft. L’alezan d’1,75m a véritablement lancé la carrière internationale de sa cavalière, lui offrant ses plus belles médailles internationales. Le couple éclot en 2008, année où il est nommé remplaçant pour les Jeux olympiques de Hong Kong. La suivante marque le début d’une impressionnante moisson de médailles. Adelinde et Parzival réalisent l’impensable en décrochant la médaille d’or individuelle dans le Grand Prix Spécial des championnats d’Europe de Windsor, surclassant les imbattables Edward Gal et Totilas. Le couple est aussi sacré champion d’Europe par équipes. 

L’année suivante, la paire participe à sa première finale de Coupe du monde. Devant son public, à Bois-le-Duc, elle remporte le Grand Prix devant Edward Gal et Totilas, mais ne réitère pas cette performance dans la Libre (82,850%), dont elle prend la deuxième place. Ce n’est que partie remise! En 2011, Totilas n’évoluant plus sous la selle de son cavalier, Adelinde et Parzival deviennent les leaders de l’équipe Oranje. Au terme d’une saison parfaite, voyant le couple s’imposer à Stockholm, Londres, Amsterdam, Göteborg et Bois-le-Duc, Adelinde et Parzival dominent sans partage la finale de Leipzig. Avec une moyenne de 84,804%, la Néerlandaise devance largement la Danoise Nathalie zu Sayn Wittgenstein, deuxième avec Digby (80,036%). Quelques mois plus tard, le couple conserve son titre de champion d’Europe dans le Grand Prix Spécial à Rotterdam, avant de s’emparer de la médaille d’or dans la Libre. 

Plus rien ne semble les arrêter, et la Kür devient leur terrain de jeu préféré. Adelinde prépare sa deuxième finale lors des étapes de Malines et Amsterdam, qu’elle remporte très largement. Elle aborde ainsi la finale de Den Bosch, en 2012, avec le statut de nouvelle reine de la Reprise Libre en Musique. Avec un Parzival toujours aussi disponible et impressionnant au galop, au passage et au piaffer, le couple l’emporte à nouveau, mais avec une marge plus réduite. Avec 86,250%, Adelinde et Parzival repoussent ainsi les premiers assauts de l’Allemande Helen Langehanenberg et Damon Hill NRW (85,143%). 

Après avoir décroché sa première médaille d’argent individuelle aux Jeux olympiques de Londres, alors qu’elle espérait plus que jamais l’or, Adelinde devra se contenter une nouvelle de la deuxième marche du podium, à Göteborg, pour sa troisième finale avec Parzival. L’édition 2013 marque l’arrivée de couples plus jeunes sur le devant de la scène. Comme pour marquer un peu plus son territoire, Helen Langehanenberg s’impose avec Damon Hill à Amsterdam devant Adelinde, avant de remporter sa première finale de Coupe du monde, trois mois plus tard en Suède. Avec une moyenne de 88,286%, le couple allemand scelle sans doute définitivement le destin d’Adelinde et Parzival.