“À cette étape de ma vie, le haut niveau n’est plus ma seule priorité” Grégory Wathelet (partie 1)

Il y a un âge pour se raconter sans trop de mensonges: la quarantaine. Avant, on enjolive; après, on radote”, à en croire Jean-Claude Andro, écrivain et romancier breton du XXe siècle. Ayant célébré ses quarante printemps le 10 septembre dernier, Grégory Wathelet apparaît plus épanoui, franc, lucide et accompli que jamais. S’il ne lésine pas davantage sur le travail et la compétition qu’avant, ayant brillamment hissé la Belgique sur le toit de l’Europe en 2019 et décroché l’un des dix Grands Prix CSI 5* de l’année 2020 aux rênes de Nevados S, ce grand gaillard, fier et heureux fils d’agriculteurs, dit avoir atteint sa maturité. Jouissant d’une vie familiale, sentimentale et sociale inestimable, avouant l’envie d’être père, le pilier des Diables Rouges se livre sans détour sur sa vie, ses coups durs, sa carrière et les sujets qui agitent la petite planète du saut d’obstacles.



Comment allez-vous? Dans quel état d’esprit êtes-vous en ce moment? Je vais très bien! J’ai vécu calmement les premiers jours de 2021, repris le travail quotidien une fois les fêtes passées, et je m’apprête à ouvrir ma saison à Vilamoura. Comment va votre épaule après votre lourde chute en début d’année dernière? Elle va mieux, même si je dois encore faire du renforcement musculaire régulièrement. Je n’ai pas été opéré et ma chute m’a quand même causé une rupture des ligaments, une fracture de la clavicule et une déchirure musculaire... En plus, ma rééducation n’a ...

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