Dynavena, pour le précieux équilibre digestif équin

Par le biais de sa devise, « santé, bien-être, performance », Dynavena, leader des aliments floconnés haut de gamme pour chevaux, de l’entreprise française Sopral, nourrit les chevaux de particuliers et professionnels jusqu’au plus haut niveau. Pour Xavier Lippens, son directeur, la nutrition équine se doit d’être la mieux comprise possible. Entretien.



Comprendre l’énergie nette

Pour son bien-être et pour permettre à l’organisme du cheval de fonctionner, couvrir ses besoins en énergie est essentiel.
« L’énergie nette contenue dans les aliments est la seule utilisée par l’organisme. Elle est issue de l’énergie brute de l’alimentation moins les pertes fécales, urinaires et caloriques », débute Xavier Lippens, le directeur de Dynavena.

En France, on parle d’unité fourragère cheval (UFC). Cette unité correspond à la valeur énergétique nette d’un kilogramme (kg) d’orge standard à 870 g de matière sèche par kg, soit 2 200 kcal d’énergie nette chez le cheval à l’entretien. Le système américain se réfère quant à lui à l’énergie digestible. « Il est très important de connaître les besoins d’UFC de son cheval, tant pour son entretien que pour son exercice », reprend Xavier Lippens.

« Atteindre ces besoins et ne pas les excéder est la base du bien-être physiologique de l’animal. Cet apport d’énergie se trouve dans trois sources de macronutriments représentés par les protéines, les lipides et les glucides. Les fibres font parties des glucides et le cheval, herbivore, est né pour les valoriser ; les fibres sont une source indispensable pour assurer une bonne biodiversité de son microbiote. Glucide complexe, l’amidon n’est pas à bannir de l’alimentation équine, comme nous pouvons parfois l’entendre. Il représente une source importante de reconstitution du glycogène musculaire, réserve énergétique du cheval athlète. Néanmoins, attention en effet à son absorption en excès. 
Si l’amidon, de par son trop grand apport par repas, n’est pas dégradé avant d’atteindre le gros intestin, sa fermentation va entraîner une concentration en acide lactique et un dysfonctionnement de l’appareil digestif. La limite à ne pas dépasser est d’environ 750g d’amidon par repas, pour un cheval standard de 500 kg. Enfin, les lipides sont une source d’énergie immédiatement utilisable. Notre souhait est bien sûr d’équilibrer ces différentes sources énergétiques et d’élaborer nos rations de manières préventives plutôt qu’en action de post-dysfonctionnement. »



Intégrer la densité d’un aliment

« Le cheval est avant tout un herbivore. Son alimentation doit comporter entre 7 et 10 kg de foin par jour, pour un cheval standard de 500 kg », reprend le directeur de Dynavena, Xavier Lippens.
« Même si ce n’est pas toujours facile à mettre en place, il est important de pouvoir peser la quantité de foin et en connaitre le taux d’UFC… et de connaître également le poids de son cheval, de manière nette ou estimée. Attention, les besoins nutritionnels d’un cheval sont calculés en kilogramme et non par litre, l’unité étalon pourtant souvent utilisée lors du calcul d’une ration. Dès lors, tous nos produits mettent en avant sur leur fiche d’information leur densité contenue dans un litre. Il est important de bien peser l’ensemble des aliments distribués. »




Conseiller ou préparer des formules à la carte

Dynavena propose de réaliser gratuitement pour ses clients une étude globale personnalisée des besoins alimentaires de leurs chevaux. « Nous nous basons sur l’analyse fourragère et la quantité estimée ou réellement consommée par l’animal pour ensuite en compléter les carences », poursuit Xavier Lippens.
« Nous demandons le plus de détails possible sur la vie de l’équidé, les fractionnements de son alimentation, son activité physique, etc. Nous proposons une quarantaine de produits de série qui peuvent ensuite répondre précisément à ces besoins. Il est possible d’aller jusqu’à l’élaboration d’un produit spécifique à une écurie si l’apport fourrager est contrôlé et de qualité constante. Par mois, nous répondons en général à quarante à soixante-dix demandes de conseils faites par mail. »

En outre, Dynavena développe depuis quelques années l’emploi de la phytothérapie pour enrichir ses rations, notamment via le bambou – pour son apport en silicium organique –, la pomme (pour son apport en polyphénols, antioxydants naturels), la spiruline (micro-algue riche en bêta-carotène), ou encore l’échinacée, comme soutien immunitaire.
« Tous ces produits ont une date limite d’utilisation optimale (DLUO) d’un an lorsque le sac n’a pas été ouvert. Nos céréales sont cuites et séchées afin d’éliminer le plus possible d’éléments pathogènes et contiennent un taux bas d’humidité (entre 11 et 12%), ce qui limite l’oxydation et les moisissures. Néanmoins, l’air va finir par oxyder le produit si celui-ci n’est pas soigneusement refermé après chaque utilisation. On ne peut malheureusement pas s’en rendre compte à l’œil nu. Soyons vigilant, le stockage compte aussi dans la qualité du produit donné à votre cheval », conclut le directeur de Dynavena, Xavier Lippens.

Pour plus d’info :
Les aliments Dynavena sont vendus dans plus de six cents magasins en France et dans plus de vingt pays. Consultez ici les points de vente
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