Les défis de la transmission du patrimoine génétique, foncier et culturel (partie 2)

Lorsque vient l’heure de la retraite, comme tant d’autres agriculteurs, les éleveurs de chevaux se trouvent confrontés à la problématique de la transmission de leur exploitation et du patrimoine génétique de leur cheptel, qui représente souvent toute une vie de labeur et de sélection. Certains élevages sont “naturellement” repris par les enfants, d’autres par une tierce personne, mais nombre d’hommes de cheval ne parviennent pas à trouver de successeur et doivent se résoudre à disséminer leur patrimoine au plus offrant, au risque de voir de belles souches françaises s’étioler, s’éteindre ou enrichir la concurrence étrangère...



DES TRANSMISSIONS EXTRA-FAMILIALES

Jean-Luc Dufour, successeur de Georges Brohier. Faisant naître sous l’affixe d’Argouges, à Vicq-sur-Mer, dans la Manche, Jean-Luc Dufour est heureux d’avoir pu récupérer le patrimoine génétique de Georges Brohier, l’homme de Pierreville. Âgé de quarante-neuf ans, il est encore loin de la retraite, mais il peut d’ores et déjà compter sur son fils Alexandre pour l’épauler. “J’ai  commencé par prendre des chevaux de Georges Brohier au travail. Quand sa femme est décédée, alors qu’il n’avait pas d’enfants pour reprendre, il ne se sentait plus capable de gérer son élevage tout seul. Dans un premier temps,...

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