« Comprendre la métabolisation du cheval de sport pour mieux accompagner sa nutrition »

L’inaction puis la (timide) reprise des concours professionnels et amateurs ont apporté des variations dans les besoins énergétiques du cheval athlète. Comment les évaluer et surtout comment les comprendre ? Zoom sur le concept d’énergie par le biais de Dynavena, leader des aliments floconnés haut de gamme pour chevaux, de l’entreprise française Sopral.



Trois sources d’apports

L’énergie nette contenue dans les aliments est la seule forme efficace pour l’organisme. Elle est issue de l’énergie brute de l’alimentation, moins les pertes fécales, urinaires et caloriques. En France, on parle d’unité fourragère cheval (UFC). Cette unité correspond à la valeur énergétique nette d’1kg d’orge standard à 870g de matière sèche par kg, soit 2 200 kcal d’énergie nette chez le cheval à l’entretien. 

« Le besoin énergétique cumule le besoin d’entretien (le métabolisme de base) et le besoin de productions, lié à l’élaboration des tissus et des produits (croissance, gestation, lactation) et/ou au travail musculaire. Le besoin énergétique constitue l’apport journalier recommandé en UFC », commente Xavier Lippens, directeur de Dynavena. « Une alimentation équilibrée est possible si les apports sont variés. Trois sources d’énergie sont possibles : les fibres, les matières grasses, et l’amidon. De par son statut d’herbivore, le cheval assimile le plus facilement les fibres solubles, qu’il va transformer en acides gras volatils. Nous pouvons retrouver ces fibres solubles dans la pulpe de betterave, la pectine de pomme, ou encore le foin. L’équidé ne peut néanmoins pas synthétiser tous les acides gras et a notamment besoin dans sa ration d’un apport d’acides gras essentiels comme les Oméga3 et les Oméga6. Enfin, le fameux amidon, indispensable dans la fabrication du glycogène, qui structure la musculature. Néanmoins, son apport doit être mesuré compte tenu de la faible capacité du cheval à le digérer. »




Comprendre la métabolisation

« L’énergie est produite de deux manières, aérobie et anaérobie (en absence d’oxygène, ndlr) », poursuit Aurélie Hubert, responsable recherche et développement au sein de Dynavena. « La production aérobique va couvrir les efforts modérés et lents. Elle se tourne pour cela vers les apports de fibres et de matières grasses. La production anaérobique, utilisée pour couvrir des efforts intenses et brefs, se divisent en alactique et lactique, c’est-à-dire que soit elle produit de l’acide lactique, soit elle n’en produit pas. Spontanément, le cheval va puiser dans ses réserves d’amidon face à un effort soutenu et produire dès lors de l’acide lactique. Si l’entraînement permet au cheval de reculer la limite de l’utilisation de la métabolisation de l’acide lactique – et donc d’être moins fatigué, moins courbaturé, etc. –, c’est l’alimentation variée qui va l’aider à se tourner également vers ses autres voies métaboliques. En résumé, c’est une alimentation très équilibrée et diversifiée en énergie qui va habituer le cheval à moins utiliser ses sources productrices de déchets (lactiques, ndlr) au cours de son travail. »



Optimiser le microbiote

« On en revient toujours au sain équilibre du microbiote et à sa diversité », conclut Xavier Lippens. « Si une trop grande quantité d’amidon est fournie en un repas, la capacité de l’intestin grêle à digérer l’amidon est dépassée. Il arrive au gros intestin et libère de l’acide lactique, ce qui acidifie le milieu et déséquilibre le microbiote. Gare alors aux coliques, fourbures, ou ulcères. Il ne faut pas dépasser 1,5g d’amidon par repas et par kg de poids de cheval ! »

Pour en savoir plus :
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