“À mon arrivée sur la scène internationale, j'ai été tenue très à l'écart”, Dani G. Waldman
Dans un paddock de concours, on ne voit presque qu’elle. Arborant dans les cheveux plusieurs centaines de plumes aux teintes toujours plus explosives, Dani G. Waldman détonne. Sous cette chevelure volatile se cachent un immense sourire qui ne se fait jamais prier, des yeux rieurs et une voix affirmée. Originaire de New York, l’amazone de trente-six ans est originale, l’assume, et encourage qui veut bien l’entendre à s’accepter tel qu’il est. Représentante d’Israël pour la septième année consécutive après quelques années sous la bannière du Stars and Stripes, celle qui a tout juste annoncé le retrait de sa plus grande jument Lizziemary s’est livrée à l’ombre d’un banc, à quelques dizaines mètres de la Dame de fer. Avec un entrain communicatif, Dani G. Waldman raconte ses ambitions, son équitation qu’elle définit elle-même d’“agressive”, ses passions pour la cuisine et la mode, son style singulier qui n’a pas toujours fait l’unanimité, son numéro un mondial de père, ou encore l’égalité des genres dans l’équitation. Une rencontre à son image : haute en couleurs.