De Tokyo à Londres, Peder Fredricson fait toujours la loi
Il fait définitivement partie des Hommes en forme du moment. Peder Fredricson a remporté hier le Longines Global Champions de Londres avec Catch Me Not S, s’offrant le luxe de devancer le local de l’étape et doyen John Whitaker avec un cheval français, Unick du Francport.
On n’arrête plus Peder Fredricson ! Mercredi 4 août, il décrochait une nouvelle fois l’argent individuel avec l’incomparable H&M All In, cinq ans après avoir réalisé la même performance à Rio de Janeiro. Samedi 7 août, le Suédois était sacré champion olympique par équipes aux côtés de Malin Baryard-Johnsson et Henrik von Eckermann, respectivement sur H&M Indiana et King Edward. Et comme si cela ne suffisait pas, Peder Fredricson a remporté hier l’étape du Longines Global Champions Tour de Londres, dont le tracé a été imaginé par l’Italien Uliano Vezzani, et au terme d’un barrage à six.
Avec seulement quatorze centièmes de moins que John Whitaker, Peder Fredricson a enlevé sa deuxième victoire de la saison sur le circuit du Longines Global Champions Tour, à nouveau grâce à Catch Me Not S, sur qui il misera pour les championnats d’Europe de Riesenbeck début septembre. Face à l’Hôpital royal de Chelsea, John Whitaker s’est donc offert une place pour le Super Grand Prix de Prague, Peder Fredricson ayant déjà composté son ticket en s’imposant à Ramatuelle. Le Britannique âgé de soixante-six ans avait misé hier sur Unick du Francport, un Selle Français né chez Laurent Baillet, dans l’Oise.
Peder Fredricson a ainsi pris la pole position du classement général du circuit avec 189 points, devançant l’Australienne Edwina Tops-Alexander avec 179 points ainsi que l’Espagnol Sergio Álvarez Moya qui compte 175 points.
“Je me sens incroyablement bien et je suis vraiment très heureux de cette victoire aujourd'hui - c'était du grand sport. Quand vous savez qu’un Whitaker s’élance derrière vous, vous ne pensez jamais être allé assez vite. Au final, c’était vraiment très serré, donc je suis heureux de l’avoir emporté aujourd'hui”, s’est réjoui Peder Fredricson.
Premier à s’élancer au barrage avec Faut-Il Des 7 Vallons, qui courait son premier Grand Prix CSI 5*, le Belge Grégory Wathelet, paré de bronze par équipes la semaine passée, a commis une faute. Avec Katanga vh Dingeshof, son compatriote Nicola Philippaerts a laissé deux barres à terre sur ce test de vitesse. Un score identique à l’Allemand Christian Ahlmann, associé au gris Clintrexo Z, qui a conclu l’épreuve au cinquième rang.
Le premier double sans faute a été réalisé par Niels Bruynseels et Ilusionata van’t Meulenhof, finalement troisièmes.
Côté français, Olivier Robert et Roger-Yves Bost avaient engagé leurs meilleures cartouches Vivaldi des Meneaux et Sangria du Coty. L’Aquitain a écopé de huit points tandis que le Barbizonnais est sorti de piste avec douze points. Dans la qualificative pour le Grand Prix, Olivier Robert était sixième tandis que Roger-Yves Bost avait écopé de quatre points. Kevin Staut n’a pu s’aligner dans le Grand Prix pour avoir mis deux barres à terre dans la qualificative avec Iliade KDW Z.