Les chevaux de Napoléon

Si la célébration du bicentenaire de la disparition de Napoléon Bonaparte (1769-1821) a suscité de vifs débats entre les historiens français ces derniers mois, les uns encensant un héritier de la Révolution et les autres insistant sur l’impardonnable facette du souverain, instigateur du fameux Code noir de 1802, GRANDPRIX a poussé la porte des écuries de l’empereur pour rendre hommage à ses nombreuses montures. Connu pour être un assez mauvais cavalier, le chef de guerre a néanmoins passé une bonne partie de sa vie à cheval, sur les champs de bataille, les routes, ou lors des défilés, parades et revues militaires. L’animal, compagnon de victoires et de défaites, a aussi grandement favorisé l’image de héros de Napoléon...



 “Longtemps, la fortune et la puissance ont été jugées à l’aune du nombre de chevaux, de la magnificence des écuries ou des attelages, de l’élégance du dressage ou de la race des bêtes”, peut-on lire sur la quatrième de couverture de l’ouvrage de Daniel Roche, “La Gloire et la puissance”, deuxième tome de son “Histoire de la culture équestre, XVIe - XIXe siècle”. Force est de constater que Napoléon, dont on célèbre aujourd’hui le bicentenaire de la disparition, s’inscrit pleinement dans cette continuité, même si l’Empire a remplacé la Monarchie. “Premier Consul et empereur, Napolé...

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