Gio, petit talent devenu grand

Si les Jeux olympiques de dressage ont été marqués par les deux belles médailles d’or de Jessica von Bredow-Werndl et TSF Dalera BB puis l’annonce du départ à la retraite de la numéro une mondiale Bella Rose 2, la multimédaillée d’Isabell Werth, le public retiendra avant tout le pari réussi de la star Charlotte Dujardin, médaillée de bronze en individuel avec son petit Gio, qu’elle avait préféré, à la surprise quasi-générale, à la géniale Mount St John Freestyle, avec laquelle elle avait déjà disputé les Jeux équestres mondiaux de Tryon en 2018 puis les Européens de Rotterdam en 2019. Il n’aura fallu que quatre concours internationaux et trois épreuves olympiques pour que le KWPN de la Britannique séduise le monde du dressage ; le premier aboutissement d’une rencontre tout sauf banale.



Charlotte Dujardin et Gio (KWPN, Apache x Tango) n’auraient presque jamais dû se rencontrer. L’histoire de ce petit alezan débute le 4 juillet 2011 aux Pays-Bas, à Arkel, à une quarantaine de kilomètres à l’est de Rotterdam, chez Henk de Hong. Quatrième poulain de Zenzi (KWPN, d’une mère par Fair Play), une fille de Glock’s Tango (KWPN, Jazz x Contango), avec lequel Hans Peter Minderhoud avait terminé sixième de la finale de la Coupe du monde de Bois-le-Duc en 2012, Gio a déjà trois frères utérins quand il vient au monde : Denzel STH (KWPN, par Tuschinski), qui a été monté jusqu’au Medium Tour par le Marocain Yessin Rahmouni, Enzos Armani...

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