Philippe Le Jeune, un préretraité qui porte bien son nom

Depuis qu’il a réalisé son rêve ultime en devenant champion du monde, le 1er octobre 2010 à l’occasion des Jeux équestres mondiaux de Lexington avec son légendaire Vigo d’Arsouilles, tristement disparu le 27 juillet 2019, Philippe Le Jeune est un homme accompli. Avec la franchise, l’humour et la sensibilité qui le caractérisent, le Belge de soixante et un ans, retiré du haut niveau mais toujours présent en compétition, a accepté de se livrer et d’ouvrir les portes de ses écuries d’Alveringem, à quelques encablures de Dunkerque. 



“Dernièrement, j’ai lu des livres sur ce que le cheval a accompli pour l’homme”, confie Philippe Le Jeune, assis à la table de sa salle à manger, l’œil pétillant. “Par exemple, pendant la Première Guerre mondiale, les États-Unis en ont envoyé plus d’un million au front. Seuls deux cent mille ont survécu. Ils se sont fait tuer et ont subi des massacres terribles aussi pour les hommes. Du reste, si ces derniers savaient pourquoi ils se battaient, les chevaux, eux, ont simplement suivi les ordres! Aucun autre animal n’a fait ça pour l’être humain. Sans le cheval, l’homme n’en serait pas là.” Et Philippe Le Jeune aurait dû emprunte...

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