Le nouveau cap d’Olivier Robert, l’ascension de Maxime Collard et les championnats d’élevage en vedettes du dernier numéro du magazine GRANDPRIX

Pour le numéro automnal du magazine GRANDPRIX, découvrez en couverture un long entretien avec Olivier Robert, douzième et meilleur Français des derniers championnats d’Europe Longines de Riesenbeck, qui s’est longuement confié sur son nouveau statut. Retrouvez également une rencontre avec l’inépuisable Andrew Hoy, médaillé de bronze des derniers JO, un portrait de la dresseuse tricolore Maxime Collard, qui s'est imposée en équipe de France en l’espace d’un an, ainsi que le bilan des Jeux paralympiques de Tokyo et des championnats d’Europe d'attelage de Budapest. Ce mois-ci, GRANDPRIX dédie pas moins de vingt pages, à travers des portraits et des interviews, à quelques-uns des championnats d’élevage qui ont rythmé la fin d’été, à savoir les Grandes Semaines de Fontainebleau et de Pompadour, les championnats du monde Jeunes Chevaux de dressage et le Sologn’ Pony. La culture ne sera pas en reste avec un focus sur la sculptrice Valérie Carr-Ortolan et l’habituelle sélection littéraire. Également au programme, les habituelles pages Tendances, ainsi qu'un zoom sur les selles et un article qui aidera les propriétaires à gérer le poil de leurs montures pendant l’hiver.



SPORT

© Scoopdyga

“Des choses ont changé en moi cette année”, Olivier Robert

Alors qu’il répétait à l’envie ne pas se sentir capable d’affronter un grand championnat international, Olivier Robert a prouvé, aux autres comme à lui-même, qu’il était à la hauteur du grand sport lors des championnats d’Europe Longines, début septembre à Riesenbeck, en Allemagne. Quinzième de la finale individuelle, pour laquelle il fut le seul Français qualifié, aux rênes de Vivaldi des Meneaux, le Bordelais semble avoir franchi un cap depuis un an. Souriant, solidaire, bienveillant et résolument optimiste, le quadragénaire n’hésite pas à défendre le bilan de l’équipe de France, malgré l’absence de médailles aux Jeux olympiques de Tokyo et à Riesenbeck.

“Je ferai tout mon possible pour participer aux Jeux olympiques de Paris en 2024”, Andrew Hoy

À soixante-deux ans, et présent au plus haut niveau depuis plus de quarante ans, Andrew Hoy n’a pas fini de faire parler de lui. Pour preuve, il a décroché aux Jeux olympiques de Tokyo - sa huitième olympiade! - la médaille d’argent au sein de l’équipe australienne et le bronze individuel avec son Anglo-Arabe, Vassily de Lassos. Pour GRANDPRIX, le pilote tire le bilan de son expérience japonaise et évoque les années à venir, avec Paris 2024 en ligne de mire.

Maxime Collard, une ascension qui ne doit rien au hasard

Déterminée, travailleuse, compétitive, opiniâtre, passionnée, respectueuse des chevaux et de leur bien-être... Tels sont quelques-uns des adjectifs qui décrivent Maxime Collard. Avec Cupido PB, qu’elle a formé depuis ses débuts, l’amazone de trente-cinq ans a été du voyage aux Jeux olympiques puis aux championnats d’Europe, où les résultats du couple n’ont malheureusement pas été représentatifs de leur ascension fulgurante et des progrès effectués. Portrait de cette cavalière qui a intégré l’équipe de France Seniors cette année, après avoir gravi tous les échelons chez les Jeunes.

La folle épopée des para-dresseurs tricolores à Tokyo

Partie disputer les Jeux olympiques de Tokyo avec l’objectif de se préparer pour ceux de Paris qui se tiendront dans trois ans, l’équipe de France de dressage paralympique n’a pas déçu. Malgré des débuts timides et quelques rebondissements, les Bleus ont confirmé leur impressionnante progression. Retour sur une expérience forte en émotions.

À Sélestat et à Budapest, l'attelage tricolore poursuit un peu plus sa progression

Après deux ans d’accalmie, l’attelage tricolore a été fortement mobilisé en fin d’été, enchaînant les championnats d’Europe Jeunes, à Sélestat, et le rendez-vous continental des Seniors à quatre chevaux, à Budapest. Si les plus jeunes sont parvenus à revenir du Bas-Rhin avec trois belles médailles, les plus âgés ont terminé au pied du podium par équipes en Hongrie. Retour sur deux semaines pendant lesquelles les Bleus ont pu confirmer leur progression.



ÉLEVAGE

© Marie Sapin/SHF

Une Grande Semaine de Fontaine sous le soleil

Un grand soleil, beaucoup de monde, de nombreux engagés, une qualité de sols irréprochable sur le Petit Parquet et la Carrière des Princes, une bonne activité commerciale... Cette Grande Semaine 2021 aura été une très belle réussite! Pour son premier championnat d’élevage à la tête de la Société hippique française, Michel Guiot s’est montré très satisfait, restant tout de même conscient des points à améliorer.

Alexis Bouillot, une réussite exceptionnelle

Lors de la Grande Semaine de Fontainebleau, Alexis Bouillot portait une triple casquette: celle de cavalier, d’éleveur et de propriétaire. Au Grand Parquet, le Saône-et-Loirien a monté quatre chevaux issus de son élevage d’Albain, dont deux, Haschich et Flambusard, qui ont obtenu la mention Élite. Son étalon Canabis d’Albain s’est également distingué avec quatre produits engagés dans la finale des quatre ans, dont trois ont signé un double sans-faute.

Les étalons en vue à la Grande Semaine de Fontainebleau

La Grande Semaine de Fontainebleau est chaque année l’occasion de comparer la production des étalons: analyser lesquels sont les plus représentés ou ont le plus grand nombre de produits classés dans les championnats. La rédaction de GRANDPRIX a établi le classement des étalons les plus représentés avec le nombre de produits engagés comparé au nombre de naissances de 2015 à 2017 (chevaux âgés de quatre à six ans). Dans le deuxième tableau, les étalons sont classifiés selon leur nombre de produits ayant réussi un double sans-faute dans la finale des quatre ans ou étant classés dans les championnats des cinq et six ans.

Pour Game Over, la partie n'est pas finie

Comme chaque année lors de la Grande Semaine de concours complet de Pompadour, tenue du 9 au 12 septembre, la finale de saut d’obstacles des chevaux âgés de cinq ans a bouleversé le classement. Treizièmes à l’issue des deux premiers tests de dressage et de fond, Game Over et son cavalier, Frédéric Vergé, se sont hissés sur la troisième marche du podium grâce à un ultime parcours maîtrisé de bout en bout. Derrière Ginger de Béliard et Genesis Du Barrois*Mili, l’alezan aux trois balzanes, né chez Vincent Leroyer et propriété de la Garde républicaine, a obtenu la mention Élite, récompensant une saison de concours quasi parfaite. Portrait.

Eye Catcher de Lourcq, le gendre idéal

Le 21 août dernier, Eye Catcher de Lourcq a été sacré champion de France des poneys de sept ans à l’occasion du Sologn’Pony, au Parc équestre fédéral de Lamotte-Beuvron. Associé à la talentueuse Lou Morali, le Poney Français de Selle a réalisé quatre parcours sans faute, survolant toutes les difficultés du championnat. Au terme d’un barrage à trois, le fils d’Aron N*SL a ajouté une nouvelle ligne à son palmarès déjà bien fourni. Élevé par Romain Labarre, puis acquis à son plus jeune âge par Audrey Poezevara, Eye Catcher de Lourcq a un bel avenir devant lui.

Le Danemark a fait main basse sur Verden

Annulés l’an dernier en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19, les championnats du monde Jeunes Chevaux de dressage ont retrouvé Verden, capitale du stud-book hanovrien et lieu d’accueil historique de l’événement, fin août. Entre les Jeux olympiques de Tokyo et les championnats d’Europe de Hagen, l’édition 2021 des Mondiaux d’élevage ont confirmé l’accélération de la domination de plus en plus marquée des éleveurs, cavaliers et marchands danois, déjà ressentie depuis quelques années ; le signe d’une évolution de la filière, sous l’impulsion d’un certain Andreas Helgstrand.



CULTURE ET STYLE

© Collection privée

Val Carr-Ortolan, l'illusionniste de la matière

Faits de papier et de fils de fer, ils incarnent à la fois une ferme solidité et une légèreté inconditionnelle. Une singularité qui a permis à Valérie Carr-Ortolan, de son nom d’artiste Val Carr-Ortolan, d’accéder à la notoriété grâce aux chevaux qu’elle crée de ses propres mains. Véritable illusionniste de la matière, l’artiste n’est pourtant pas cavalière...

Retrouvez également la sélection littéraire de la rédaction de GRANDPRIX ainsi que les pages Tendances.



AUTRES

© Delgrange

La selle, le confort du cheval entre tradition et modernité

Si l’équitation est un sport millénaire, la prise en compte plus fine du confort du cheval et l’intégration de nouveaux matériaux performants restent encore relativement récentes. Plusieurs acteurs du secteur ont accepté de revenir sur l’assimilation de la notion de confort pour le cheval, en mélangeant réflexions sur la selle et informations sur les nouveautés techniques.

Comment bien gérer le poil de son cheval en hiver

À l’approche de l’hiver, les équidés “font du poil”, leur corps étant constitué de manière à résister au froid imminent. Toutefois, cette propension à se transformer en ours la moitié de l’année ne facilite pas leur gestion au quotidien lorsqu’ils sont au travail. C’est pourquoi la majorité sont tondus et/ou couverts, en fonction de la température et de leur lieu de vie. Pourquoi, quand et comment tondre et couvrir nos chevaux de façon efficace et optimale?