Un très bon cru 2021 pour les ventes Élites NASH, un succès Made in France
À l’occasion des ventes Élites NASH, près de cent dix chevaux se sont succédé sous les yeux des potentiels acheteurs du 21 au 24 octobre, au pôle hippique de Saint-Lô. De nombreux équidés de trois ans ainsi que quelques foals et poulinières ont été proposés aux enchères. Retour sur une édition 2021 couronnée de succès pour cet incontournable rendez-vous normand, placé sous le signe de l’excellence normande et de la convivialité, garanties par l’équipe de professionnels passionnés de l’agence.
“Nous sommes très heureux de l’édition 2021 de nos ventes Élites”, se réjouit Sébastien Branly, directeur général de l’agence NASH, dont la vingt-sixième édition a été couronnée de succès, la semaine dernière, à l’occasion du CSI 4* de Saint-Lô. Durant quatre jours, près de cent dix chevaux se sont succédé sous les yeux d’éleveurs, acheteurs et passionnés. “Nous avons vécu une super semaine durant laquelle nous étions heureux d’être tous ensemble. Comme toujours, Alain Hinard, symbole de ces ventes, s’est chargé de chauffer la salle tandis que Camille Piot s’est occupée de faire sauter les chevaux. Le succès a réellement été au rendez-vous, puisque nous avons enregistré un chiffre de vente en hausse de 48% par rapport à l’an dernier. Les vendeurs et acheteurs sont heureux de leurs affaires, ce qui est bien le principal! Il y a une grande fidélité chez NASH depuis vingt-six ans et c’est toujours un plaisir de retrouver toutes les personnes qui gravitent autour de l’agence durant cette semaine.”
D’un point de vue général, le bilan s’est donc révélé très positif avec ce chiffre d’affaires en hausse, qui a atteint 1,66 million d’euros. De plus, 82% des chevaux proposés ont été vendus. Sur les cent dix qui ont été présentés, vingt-cinq ont été acquis par des clients étrangers, provenant de Suisse, du Luxembourg, d’Italie ou encore de Grande-Bretagne. Les deux top price du week-end ont été réalisés le vendredi soir. Dernier poulain présenté lors de cette soirée, Ionesco du Theil a été acquis pour 60.000 euros. Ce mâle Selle Français de trois ans, né chez Françoise Rivière, est un produit du célèbre Mylord Carthago et d’une mère par Quidam de Revel. Le deuxième meilleur prix a été atteint par Image du Rouet, une pouliche de trois ans fille de Vleut et petite-fille de Diamant de Semilly et de la propre sœur de Baloubet du Rouet. Elle a été adjugée 46.000 euros à un acheteur britannique.
“Environ 60% de nos chevaux proviennent directement de Normandie”
Sébastien Branly s’attache à garantir “une relation gagnant-gagnant entre vendeurs et acheteurs. Notre objectif est de satisfaire nos partenaires. Cette année, il a été atteint puisque nous avons vendu 84% des chevaux proposés. La confiance et la volonté de donner satisfaction au plus grand nombre est notre ADN. Nous cherchons à proposer des chevaux par tous et pour tous.” Cette confiance s’est installée grâce à une équipe soudée et liée d’amitié. Transpirant la bonne humeur, les différents professionnels ont su mettre les acheteurs à l’aise, les incitant ainsi à croire en leur bonne foi.
Naturellement, ce succès est aussi le fruit d’une tournée de sélection réussie. “Nous nous efforçons d’être de plus en plus pointus en la matière. Cette année, nous avons apporté un niveau de confiance supplémentaire en faisant appel au Centre d’imagerie et de recherche sur les affections locomotrices équines (CIRALE), chargé de la relecture des radios effectuées sur les chevaux proposés à la vente.” Le succès de cet événement commercial a aussi été nourri par internet. “Les ventes en ligne sont nouvelles, mais contribuent beaucoup au résultat final. Cette année, nous avons vendu dix-sept chevaux par ce biais: quatre le jeudi et le vendredi puis neuf le dimanche.” Concernant le dernier jour, cela s’explique en partie par la plus faible fréquentation du site en fin de week-end, à l’heure où visiteurs et professionnels rentraient chez eux. “Désormais, les acheteurs peuvent investir depuis leur canapé, chez eux. Qui l’eût cru il y a quelques années encore? Acheter un cheval sur internet semblait assez fou mais c’est possible grâce à la confiance accordée par les acheteurs à notre agence NASH et nos associés.”
Le made in France est un atout fondamental pour NASH, dans le sens où les investisseurs ont à cœur d’acheter des chevaux produits dans l’Hexagone. Du reste, l’agence indique la provenance de chaque équidé vendu. Ainsi, cette année, soixante-six chevaux provenaient de la région Normandie, principalement de la Manche, berceau du Selle Français. “Aujourd’hui, environ 60% de nos chevaux proviennent directement de Normandie. Nous œuvrons pour notre filière. Sur 1,66 million d’euros de chiffre, 60% sont directement reversés à la filière normande, ce qui est colossal. Pour autant, nous ne manquons pas de diversifier nos provenances même si nous restons très attachés aux produits de notre région.”
Les ventes NASH donnent aussi lieu à de belles histoires, comme l’évoque Sébastien Branly: “Vendredi soir, j’ai été ému de voir deux vendeurs normands, passionnés et non professionnels de l’élevage vendre leurs chevaux 26.000 et 43.000 euros. À ce moment, je me suis dit: ‘C’est bien, cela va motiver ces personnes à continuer l’élevage et à nous proposer d’excellents produits.’ Les chevaux sélectionnés aux ventes NASH sont prometteurs et nous entendons très souvent parler d’eux par la suite. On les retrouve parfois aux Jeux olympiques et en CSI 5*. Les gens nous font confiance aussi pour cela.”
Parmi les nouveautés de l’année, mentionnons la présentation des performeurs, âgés de quatre à six ans, mais aussi des poulinières et de foals. Si la première section n’a pas connu le succès escompté, la seconde a un été une franche réussite. “La vente des performeurs n’a pas fonctionné. Ils n’ont pas trouvé leur public. Le timing n’était peut-être pas le bon, sur la pause déjeuner du samedi. Huit chevaux avaient été sélectionnés par Cédric Angot et nos clients en étaient très heureux, mais nous devrons affiner certains réglages. Ce n’est pas un échec. Certaines figures de notre milieu étaient présentes, à l’image du marchand belge François Mathy, mais vendre des chevaux de ce niveau nécessite encore des améliorations de notre côté. Quoi qu’il en soit, nous n’allons pas baisser les bras et ferons mieux la prochaine fois!”, assure le directeur général.
L’agence NASH vous donne rendez-vous les 10 et 11 novembre pour une vente 100% en ligne d’embryons sexés et poulinières.