“Avec tous les appels que j’ai reçus, les gens ont désormais compris que Levis de Muze n’est pas à vendre”, Ioli Mytilineou (2/2)
Dans la mythologie grecque, un centaure est une créature mi-homme, mi-cheval. Ce n’est ni Chiron, ni Nessos, ni même Pholos que beaucoup ont découvert à Riesenbeck début septembre, mais un duo qui donnait pourtant bien l’impression de ne faire qu’un. Initiée en Grèce, l’épopée cavalière de Ioli Mytilineou a fait étape aux championnats d’Europe Longines, où l’amazone de vingt-quatre printemps et son divin Levis de Muze ont séduit tout le monde. De nature discrète, la jeune femme aux grands yeux verts, aux charmantes taches de rousseur et au sourire impeccable devient volubile lorsqu’il s’agit de raconter sa trajectoire vers les sommets du saut d’obstacles mondial, que rien ne semble pouvoir dévier. Rigoureuse, bien entourée, talentueuse et issue d’une bonne famille, Ioli peut aussi compter sur quelques gouttes de sagesse offertes par Athéna et beaucoup de détermination pour réaliser ses rêves. La Grèce a trouvé sa cheffe de file.